Après 17 mois 11 jours, Basile Mahan Gahé a été reconduit par ses militants à son poste de secrétaire général de la Confédération ivoirienne des syndicats libres-Dignité. C’était à l’occasion du conseil confédéral extraordinaire de ce mouvement, tenu le samedi 9 mars à Cocody Chateau. Plus qu’un moment de retrouvailles avec leur leader, le secrétaire général par intérim Boga Dago Elie a fait le bilan moral et financier de sa gestion. Depuis le dernier semestre de l’année 2012, la Centrale reste devoir «48 millions d’arriérés de salaires, et la moitié du personnel a été mise au chômage sans accompagnement». Ainsi, les caisses de Dignité sont vides. C’est pourquoi, Boga Dago Elie invite tous les syndiqués à s’acquitter de leur cotisation mensuelle pour que leur mouvement assure le minimum de ses charges et paie sa contribution internationale. Par la suite, Mahan Gayé, fondateur de cette Confédération syndicale, de nouveau secrétaire général, a remercié tous les membres du Gouvernement, toutes les âmes généreuses et toutes les autres organisations syndicales nationales et internationales qui ont plaidé en sa faveur et a demandé à Dieu «le Tout Puissant de les bénir».
«Soyez rassurés, je n’ai jamais eu d’armes à feu chez moi. Depuis les années 90 jusqu’à maintenant, je ne fais qu’utiliser la convention 144 qui stipule la voie du dialogue pour régler toutes discordes», a-t-il clamé. Et il n’a pas manqué de féliciter son intérimaire pour son dévouement et le travail qu’il a abattu pendant son absence. Au titre des doléances, le SG Mahan Gahé demande au chef de l’Etat de faire tout son possible pour que le Bureau international du travail ne soit pas délocalisé. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de Joseph Ebagnerin de l’Ugtci et du secrétaire général par intérim de la Fesaci, qui ont salué le retour de leur camarade. Tous solidaires dans la lutte syndicale, ils souhaitent que leur camarade de lutte Messou (ex- SG de Fesaci) soit libéré aussi. Et pour cette année, leur défi est le suivant: «Nous allons lutter pour que la Mugefci nous revienne avec le dialogue. Car, c’est la création des travailleurs», ont-ils conclu. Pour rappel, c’est en septembre 2011 que Boga Dago a pris l’intérim du secrétariat général de cette organisation syndicale pendant que son leader était incarcéré à Bouna, suite à la crise post-électorale.
Jean Prisca
«Soyez rassurés, je n’ai jamais eu d’armes à feu chez moi. Depuis les années 90 jusqu’à maintenant, je ne fais qu’utiliser la convention 144 qui stipule la voie du dialogue pour régler toutes discordes», a-t-il clamé. Et il n’a pas manqué de féliciter son intérimaire pour son dévouement et le travail qu’il a abattu pendant son absence. Au titre des doléances, le SG Mahan Gahé demande au chef de l’Etat de faire tout son possible pour que le Bureau international du travail ne soit pas délocalisé. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de Joseph Ebagnerin de l’Ugtci et du secrétaire général par intérim de la Fesaci, qui ont salué le retour de leur camarade. Tous solidaires dans la lutte syndicale, ils souhaitent que leur camarade de lutte Messou (ex- SG de Fesaci) soit libéré aussi. Et pour cette année, leur défi est le suivant: «Nous allons lutter pour que la Mugefci nous revienne avec le dialogue. Car, c’est la création des travailleurs», ont-ils conclu. Pour rappel, c’est en septembre 2011 que Boga Dago a pris l’intérim du secrétariat général de cette organisation syndicale pendant que son leader était incarcéré à Bouna, suite à la crise post-électorale.
Jean Prisca