Tiébissou - Le préfet de Tiébissou, Kifory Ouattara Pascal, a exhorté les populations de la sous-préfecture de Yakpabo-Sakassou (56 kilomètres de Tiébissou) à respecter les conditions d'installation des éleveurs afin d'éviter les désagréments.
« Même si la transhumance des animaux est autorisée dans le pays, n'installez pas clandestinement les éleveurs au profit de quelques avantages personnels et au détriment de la communauté », a déclaré le préfet à ses administrés en marge de sa séance d'informations, d'éducation et de sensibilisation contre l'Ebola, tenue mercredi.
Il a ensuite précisé que toute installation d'éleveurs doit être portée à la connaissance du sous-préfet qui à son tour, associera les techniciens des ressources halieutiques et de la production animale, qui apporteront leur expertise.
Le préfet a indiqué qu'il existe un ratio de bêtes à l'hectare afin de limiter les conflits agriculteurs éleveurs, qui mettent en mal la cohésion sociale déjà gravement atteinte.
Il a par ailleurs également invité les sous-préfets à ne pas se compromettre dans ces installations qui sont souvent l'affaire des chefs de villages ou des propriétaires terriens qui font des "deals" avec les éleveurs et après les populations sont surprises avec de nombreux troupeaux.
« Parfois, ces animaux sont le fait de leurs propres enfants », a-t-il dénoncé.
(AIP)
myk/kkf/cmas
« Même si la transhumance des animaux est autorisée dans le pays, n'installez pas clandestinement les éleveurs au profit de quelques avantages personnels et au détriment de la communauté », a déclaré le préfet à ses administrés en marge de sa séance d'informations, d'éducation et de sensibilisation contre l'Ebola, tenue mercredi.
Il a ensuite précisé que toute installation d'éleveurs doit être portée à la connaissance du sous-préfet qui à son tour, associera les techniciens des ressources halieutiques et de la production animale, qui apporteront leur expertise.
Le préfet a indiqué qu'il existe un ratio de bêtes à l'hectare afin de limiter les conflits agriculteurs éleveurs, qui mettent en mal la cohésion sociale déjà gravement atteinte.
Il a par ailleurs également invité les sous-préfets à ne pas se compromettre dans ces installations qui sont souvent l'affaire des chefs de villages ou des propriétaires terriens qui font des "deals" avec les éleveurs et après les populations sont surprises avec de nombreux troupeaux.
« Parfois, ces animaux sont le fait de leurs propres enfants », a-t-il dénoncé.
(AIP)
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