Emile Brou, président de l’Assemblée nationale sous Henri Konan Bédié n’est plus. La nouvelle de sa mort s’est répandue très tôt hier jeudi 14 mars 2013, dans l’Indénié. Elle affecte toutes les populations de la région. Cela se lisait dans les visages à travers des pleurs tant dans la famille politique du disparu qu’au sein de l’opposition. Au quartier Plateau où résidait l’illustre personnalité, la tristesse était à son comble. Des leaders rencontrés, ont rendu des témoignages sur feu Emile Brou. «La disparition du président Emile Brou est une grande perte pour toute la région de l’Indenié et pour la Côte d’Ivoire. C’est un cadre qui a marqué la vie de notre Nation. Emile Brou a marqué son époque et c’était une fierté pour nous d’avoir des cadres de sa trempe. Le décès de Emile Brou marque un arrêt pour le développement de toute la région. Tous ceux qui aiment le développement de la Côte d’Ivoire et de l’Indénié doivent pleurer sa mort, parce que c’est une éminente personnalité qui est décédée. Il fut président de l’Assemblée nationale et ne devient pas président de l’Assemblée nationale qui veut. Brou Emile a des mérites et ses mérites là ont profité à la région», a témoigné Kouamé Firmin, conseiller municipal, à la mairie de Niablé. Kouamé Amoakon, premier adjoint au maire d’Abengourou révèle sa part : «C’était un cadre du Moyen-Comoé. Médecin, mais précisément pédiatre ; d’abord avec le Président Houphouët à l’Assemblé nationale, ensuite le Président Bédié. C’est une perte énorme pour Abengourou et pour tout le peuple de l’Indénié ». Danzo Dankoi, membre de la majorité présidentielle, et originaire de Niablé, peine à se consoler : «La mort de Emile Brou est une perte monumentale même s’il n’est pas de la même famille idéologique que moi. C’est tout de même une grande perte, parce que Emile brou fut un cadre dynamique et aujourd’hui, c’est un grand deuil qui frappe tout l’Indenié parce que nous perdons une de nos valeurs sûres en dépit de nos divergences politiques», a-t-il confié.
Ernest Famin
Ernest Famin
