AVIGNON - Un homme de 25 ans comparaît vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel d’Avignon pour avoir acheté en Côté d’Ivoire et employé comme domestique une adolescente de 15 ans, qui s’était rendue au commissariat de Cavaillon (Vaucluse) en février pour se plaindre de violences.
La présidente du tribunal a décidé, à l’ouverture du procès, un huis clos total pour, a-t-elle expliqué, "préserver la sérénité des débats et la dignité des personnes concernées".
Seke Leandre Ouata est poursuivi pour "traite dêtre humain, violence et aide à l’entrée, la circulation et le séjour irréguliers".
L’homme reconnaît être allé en Côte d’Ivoire et avoir payé 4.500 euros en plusieurs fois pour pouvoir faire venir la jeune fille en France, somme à laquelle s’ajoutent les frais engagés auprès d’un passeur rencontré à Abidjan.
La jeune fille est arrivée en septembre au foyer du couple, résidant à Cavaillon et parent de deux enfants en bas âge, en passant par l’Espagne.
L’avocat de Charlotte, Me Eric Fortunet, attendait des débats qu’ils éclairent le tribunal sur le rôle joué au sein de la famille par l’adolescente, qui vit désormais dans un foyer d’aide sociale à l’enfance du conseil général de Vaucluse et se porte "assez bien", selon lui.
"J’espère qu’une certaine vérité jaillira", a-t-il dit à l’AFP avant l’audience. Vendredi il a demandé un huis clos partiel pour l’audition de sa cliente, frêle jeune fille aux cheveux courts.
A côté du principal prévenu comparaît un ressortissant togolais, Isaac Kouassivi, 31 ans, résidant en France illégalement, suspecté de violences sur ladolescente.
Selon Me Fortunet, "deux coups de ceinture ont été donnés successivement par l’un et par l’autre". Les deux hommes avaient été présentés en comparution immédiate en février mais ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt du Pontet.
Lassociation Esclavage tolérance zéro sest constituée partie civile.
La présidente du tribunal a décidé, à l’ouverture du procès, un huis clos total pour, a-t-elle expliqué, "préserver la sérénité des débats et la dignité des personnes concernées".
Seke Leandre Ouata est poursuivi pour "traite dêtre humain, violence et aide à l’entrée, la circulation et le séjour irréguliers".
L’homme reconnaît être allé en Côte d’Ivoire et avoir payé 4.500 euros en plusieurs fois pour pouvoir faire venir la jeune fille en France, somme à laquelle s’ajoutent les frais engagés auprès d’un passeur rencontré à Abidjan.
La jeune fille est arrivée en septembre au foyer du couple, résidant à Cavaillon et parent de deux enfants en bas âge, en passant par l’Espagne.
L’avocat de Charlotte, Me Eric Fortunet, attendait des débats qu’ils éclairent le tribunal sur le rôle joué au sein de la famille par l’adolescente, qui vit désormais dans un foyer d’aide sociale à l’enfance du conseil général de Vaucluse et se porte "assez bien", selon lui.
"J’espère qu’une certaine vérité jaillira", a-t-il dit à l’AFP avant l’audience. Vendredi il a demandé un huis clos partiel pour l’audition de sa cliente, frêle jeune fille aux cheveux courts.
A côté du principal prévenu comparaît un ressortissant togolais, Isaac Kouassivi, 31 ans, résidant en France illégalement, suspecté de violences sur ladolescente.
Selon Me Fortunet, "deux coups de ceinture ont été donnés successivement par l’un et par l’autre". Les deux hommes avaient été présentés en comparution immédiate en février mais ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt du Pontet.
Lassociation Esclavage tolérance zéro sest constituée partie civile.