x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mercredi 20 mars 2013 | Le Patriote

Application de la convention collective / Guillaume Gbato (SG du SYNAPPCI) : “Il faut une augmentation générale du salaire des journalistes”

Reprendre le combat du bien-être des journalistes et de l’ensemble des travailleurs des entreprises de presse. C’est l’objectif du processus que Guillaume Gbato, Secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), enclenche. Pour commencer, il était face à la presse hier dans les locaux du siège flambant neuf de son syndicat à Adjamé 220 logements. Au sujet de la Convention collective des journalistes et professionnels de la presse, Gbato a été sans détours. « La presse en Côte d’Ivoire est obligée de faire sa mue. Il nous revient que des patrons de presse opèrent des augmentations du salaire de certains travailleurs à la tête du client. Nous avons édité la Convention, les différents barèmes sont connus, il faut procéder à une augmentation générale du salaire des journalistes conformément au point d’indice décidé de commun accord», a-t-il martelé. Ensuite, Guillaume Gbato a levé un coin de voile sur la vie du Synappci. Il a donné les raisons de la délocalisation du siège de son organisation de la Maison de la presse au Plateau à Adjamé. « Nous voulons affirmer l’autonomie du Synappci. Ici, nous sommes dans un local de quatre pièces que nous payons sensiblement au même prix que les deux bureaux de la Maison de la Presse », a-t-il expliqué tout en relevant la reprise des négociations tripartites entre le Synappci, le Gepci et le Cnp pour relancer le processus de l’application de la Convention. L’autre question abordée, au cours de cette rencontre, a trait à la missive que le syndicat envisage adresser au Président de la République, Alassane Ouattara. « Face aux dérapages de certains collaborateurs du chef de l’Etat, qui empêchent les journalistes d’exercer leur métier, tant à la Rue Le Pic que dans certains ministères, le Synappci a décidé d’adresser un courrier au Président de la République afin qu’il rappelle à l’ordre ceux-ci, car Ouattara n’a pas besoin de relations tendues avec la presse», a poursuivi M. Gbato. Avant de clore sa conférence par le compte- rendu de la mission qu’il a effectuée les 14 et 15 mars derniers au Sénégal et l’appel à la libération du journaliste malien, Boukary Daou, mis sous mandat de dépôt, dans son pays.

JAD
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ