Dimbokro - La célébration de la journée de femme, lundi à Dimbokro, a été une occasion pour le procureur du tribunal, Brou Jean, d’expliquer la loi sur le mariage dont certaines dispositions ont fait l’objet de modification en janvier par l’Assemblée nationale.
Selon le magistrat, c’est la deuxième fois, depuis 1964, que la loi sur le mariage a subi une modification après celle de 1983.
Sur les huit chapitres, seuls les articles du chapitre 6 notamment ont été modifiés par les députés le 25 janvier 2013.
"La puissance paternelle autrefois réservée aux hommes est désormais partagée avec la femme en tant qu’épouse et l’homme n’est plus le chef de la famille", a indiqué le procureur.
Il a souligné, la loi modifiée a frustré les hommes qui ne doivent plus avoir de budget de souveraineté parce que chaque époux doit apporter sa contribution à part égale au prorata de son gain.
Elle oblige la femme à ne "plus croiser les bras" parce qu’elle est désormais "un partenaire" de son époux dans la gestion du foyer, a ajouté M. Brou Jean.
Mme Boby Assa Émilienne, député à l’assemblée nationale, a expliqué, pour sa part, le contexte international qui a présidé à la modification de la loi sur le mariage.
"Si nous avons accepté de voter la nouvelle loi, c’est pour lancer le débat dans nos famille car, comment pouvez-vous gérer conjointement votre foyer si vous ne vous mettez pas ensemble pour discuter ?", s’est-elle interrogée.
Le vote de la nouvelle loi avait entraîné fin décembre 2012 une polémique au sein de l’hémicycle avec pour conséquence politique la dissolution du gouvernement alors dirigé par Jeannot Kouadio-Ahoussou, a-t-on noté.
SS/kp
Selon le magistrat, c’est la deuxième fois, depuis 1964, que la loi sur le mariage a subi une modification après celle de 1983.
Sur les huit chapitres, seuls les articles du chapitre 6 notamment ont été modifiés par les députés le 25 janvier 2013.
"La puissance paternelle autrefois réservée aux hommes est désormais partagée avec la femme en tant qu’épouse et l’homme n’est plus le chef de la famille", a indiqué le procureur.
Il a souligné, la loi modifiée a frustré les hommes qui ne doivent plus avoir de budget de souveraineté parce que chaque époux doit apporter sa contribution à part égale au prorata de son gain.
Elle oblige la femme à ne "plus croiser les bras" parce qu’elle est désormais "un partenaire" de son époux dans la gestion du foyer, a ajouté M. Brou Jean.
Mme Boby Assa Émilienne, député à l’assemblée nationale, a expliqué, pour sa part, le contexte international qui a présidé à la modification de la loi sur le mariage.
"Si nous avons accepté de voter la nouvelle loi, c’est pour lancer le débat dans nos famille car, comment pouvez-vous gérer conjointement votre foyer si vous ne vous mettez pas ensemble pour discuter ?", s’est-elle interrogée.
Le vote de la nouvelle loi avait entraîné fin décembre 2012 une polémique au sein de l’hémicycle avec pour conséquence politique la dissolution du gouvernement alors dirigé par Jeannot Kouadio-Ahoussou, a-t-on noté.
SS/kp
