Depuis le mois d’octobre 2012 jusqu’à début janvier 2013, trois navires ont été la cible des pirates dans les eaux ivoiriennes. Tous ces pétroliers ont vu leur chargement vidé de leur contenu, sans même que les autorités maritimes et portuaires puissent intervenir. Le manque de matériel adéquat serait lié à cet état de fait. La direction générale des affaires maritimes et portuaires dit être aujourd’hui en mesure de «traquer» les pirates qui écument les eaux ivoiriennes. Ce, grâce à son centre d’information en sauvetage maritime opérationnel. Ce centre, pillé lors de la crise post-électorale, vient d’être équipé à hauteur de 116 millions de Fcfa. Il est basé au sein de l’Agence nationale des télécommunications (ex-Atci). Ce centre permet de suivre le mouvement des navires. Cependant, selon le Colonel Bertin Tanoh Koffi, Directeur général des affaires maritimes et portuaires, beaucoup reste à faire, pour répondre, dit-il, aux signaux des navires en détresse. En termes d’équipement, il y a des vedettes et des hélicoptères pour la surveillance des eaux maritimes en Côte d’Ivoire.
J.A
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