Les ministres des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire et du Maroc se sont réjouis hier de la profondeur de leurs relations bilatérales, tout en dévoilant leur ambition de les élargir.
La Côte d’Ivoire et le Maroc veulent se frayer un destin commun. Hier, Charles Koffi Diby et Saad Dine el Otmani, respectivement chefs de la diplomatie ivoirienne et marocaine ont fait savoir que leurs deux pays n’entendent pas limiter leur coopération sur des questions économiques. C’était à la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, après la lecture du communiqué final du tête-à-tête entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son hôte marocain, le Roi Mohammed VI. « Nous avons pour tâche d’inciter les parlementaires, les sociétés civiles, les communautés marocaines et ivoiriennes à tisser des liens plus solides. C’est vrai, les liens entre les deux pays sont déjà solides, mais il faut les solidifier davantage en allant plus loin», a déclaré Saad Dine el Otmani, ministre des Affaires étrangères et de la coopération du royaume chérifien. Son homologue ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby, ajoutera : « cette visite vient revitaliser, repositionner cette coopération qui existe d’ailleurs depuis 1973. Alors que les relations diplomatiques existent depuis 1962. C’est une vieille coopération que nous devons actualiser et redynamiser ». En ce qui concerne les six accords signés la veille, M. Diby a assuré qu’ils contribueront à réduire la pauvreté en Côte d’Ivoire. « Le Maroc fait partie des pays à avoir un niveau d’investissement direct étranger très important en Côte d’Ivoire. Cela crée non seulement des emplois directs mais aussi indirects. Plus nous aurons des investissements directs étrangers, plus nous sommes sûrs d’avoir une croissance économique et tout cela profite à la réduction de la pauvreté », a expliqué l’ancien ministre de l’Economie et des finances, non sans insister sur le suivi de la mise en œuvre de ces accords. « Les domaines de coopération sont diversifiés. Tous les domaines sont importants », a relevé M. Diby. Les deux hommes ont promis travailler à l’accélération de cette mise en œuvre.
Faire revenir le Maroc dans l’Ua
« Comment faire en sorte que nous puissions aller vite, les mettre en œuvre et faire une évaluation commune ? », s’est interrogé Charles Koffi Diby qui a également évoqué la cinquième session de la grande commission mixte de coopération comme étant la tribune qui trouvera une réponse à sa question. « Cette rencontre se tient à Abidjan. Nous allons travailler ensemble pour fixer la date de sa tenue », a ajouté Saad Dine el Otmani. En ce qui concerne la coopération internationale, le chef de la diplomatie ivoirienne a assuré que son pays est prêt à travailler en faveur du retour du Maroc au sein de l’Union africaine (Ex-Oua, Organisation de l’unité africaine que le Royaume chérifien a quitté depuis 1984). «Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire pense que la place du Maroc est dans l’Union africaine», a déclaré Charles Koffi Diby. « La Côte d’Ivoire est prête à travailler pour le retour du Maroc au sein de l’Ua», a-t-il dit, justifiant que « les architectes émérites de ce socle ont été les pères fondateurs, le Roi Mohammed V, le Roi Hassan II et le président Félix Houphouet-Boigny».
Ténin Bè Ousmane
La Côte d’Ivoire et le Maroc veulent se frayer un destin commun. Hier, Charles Koffi Diby et Saad Dine el Otmani, respectivement chefs de la diplomatie ivoirienne et marocaine ont fait savoir que leurs deux pays n’entendent pas limiter leur coopération sur des questions économiques. C’était à la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, après la lecture du communiqué final du tête-à-tête entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son hôte marocain, le Roi Mohammed VI. « Nous avons pour tâche d’inciter les parlementaires, les sociétés civiles, les communautés marocaines et ivoiriennes à tisser des liens plus solides. C’est vrai, les liens entre les deux pays sont déjà solides, mais il faut les solidifier davantage en allant plus loin», a déclaré Saad Dine el Otmani, ministre des Affaires étrangères et de la coopération du royaume chérifien. Son homologue ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby, ajoutera : « cette visite vient revitaliser, repositionner cette coopération qui existe d’ailleurs depuis 1973. Alors que les relations diplomatiques existent depuis 1962. C’est une vieille coopération que nous devons actualiser et redynamiser ». En ce qui concerne les six accords signés la veille, M. Diby a assuré qu’ils contribueront à réduire la pauvreté en Côte d’Ivoire. « Le Maroc fait partie des pays à avoir un niveau d’investissement direct étranger très important en Côte d’Ivoire. Cela crée non seulement des emplois directs mais aussi indirects. Plus nous aurons des investissements directs étrangers, plus nous sommes sûrs d’avoir une croissance économique et tout cela profite à la réduction de la pauvreté », a expliqué l’ancien ministre de l’Economie et des finances, non sans insister sur le suivi de la mise en œuvre de ces accords. « Les domaines de coopération sont diversifiés. Tous les domaines sont importants », a relevé M. Diby. Les deux hommes ont promis travailler à l’accélération de cette mise en œuvre.
Faire revenir le Maroc dans l’Ua
« Comment faire en sorte que nous puissions aller vite, les mettre en œuvre et faire une évaluation commune ? », s’est interrogé Charles Koffi Diby qui a également évoqué la cinquième session de la grande commission mixte de coopération comme étant la tribune qui trouvera une réponse à sa question. « Cette rencontre se tient à Abidjan. Nous allons travailler ensemble pour fixer la date de sa tenue », a ajouté Saad Dine el Otmani. En ce qui concerne la coopération internationale, le chef de la diplomatie ivoirienne a assuré que son pays est prêt à travailler en faveur du retour du Maroc au sein de l’Union africaine (Ex-Oua, Organisation de l’unité africaine que le Royaume chérifien a quitté depuis 1984). «Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire pense que la place du Maroc est dans l’Union africaine», a déclaré Charles Koffi Diby. « La Côte d’Ivoire est prête à travailler pour le retour du Maroc au sein de l’Ua», a-t-il dit, justifiant que « les architectes émérites de ce socle ont été les pères fondateurs, le Roi Mohammed V, le Roi Hassan II et le président Félix Houphouet-Boigny».
Ténin Bè Ousmane