L’exploitant de bétail Almamy A. dément : « Il n’y a jamais eu de bœufs morts ici. »
La presse nationale, alertée par le journal L’Intelligent d’Abidjan, ce jeudi 21 mars, à la co-une de son journal, je cite : « Port-Bouët / Coupure d’eau : les bœufs de l’abattoir meurent de soif », a investigué auprès des gestionnaires de l’abattoir et des bouviers pour en savoir davantage sur ce problème d’hygiène alimentaire publique. En réalité, il n’en est rien. Juste de la désinformation.
L’exploitant de bétail Almamy A. est amer. Lui qui, en activité depuis près de deux décennies à l’abattoir d’Abidjan Port-Bouët, digère mal cette information : « Ça fait vingt ans que je travaille sur ce site. J’ai commencé comme petit vendeur, ensuite démarcheur et aujourd’hui, propriétaire et exploitant de bœufs. L’eau qui alimente les abreuvoirs du parc à bétail n’a jamais été impropre à la consommation des animaux pour la simple raison qu’elle est forée à partir d’un château d’eau. », a-t-il mentionné. Almamy A.va plus loin en s’interrogeant sur les origines et les motivations de cette information. Je crois que « les gens veulent gâter le nom du Gouverneur Mambé. Plusieurs choses ont changé ici. C’est vrai que par moments, il y avait quelques difficultés pour avoir de l’eau mais nous étions quotidiennement alimentés par une benne à eau. », souligne-t-il. Sur la question des taxes illégalement perçues, notre bouvier qui a, sous son contrôle, près d’une centaine de chevillards (bouchers) est ferme : « Dans toute société, il y a une réglementation en vigueur. C’est la raison pour laquelle, mes collègues et moi, soutenons fermement la carte d’accès au parc à bétail. Ce laisser-passez nous permet d’avoir un minimum de transparence et de savoir qui fait quoi ici. Je suis donc contre le fait qu’on dise qu’il y a trop de taxes perçues. »
A sa suite, le Directeur de l’Abattoir et de l’Hygiène Alimentaire, Dr Ouattara Issa, ne cache pas lui aussi son amertume face à cet article qu’il qualifie de "désinformation honteuseʺ. « Nous sommes dans un secteur très sensible et je ne pense pas que nous travaillons contre l’hygiène alimentaire des Ivoiriens. L’eau qui alimente les abreuvoirs des abattoirs ne provient pas de la lagune. Elle est forée à 182 m du sous-sol et est située sous une nappe phréatique au-dessus de la moyenne… Les Ivoiriens peuvent donc continuer à avoir confiance en nos abattoirs. Les vétérinaires veillent au grain. La pénurie de la viande n’est pas pour aujourd’hui ni demain. L’éclairage public n’a aussi jamais fait défaut. » a-t-il rassuré.
Notons que le nombre des abattages de bovins et d’ovins à l’abattoir d’Abidjan Port-Bouët oscille entre 400 et 500, et entre 200 et 300 têtes par jour ; une quantité suffisante pour alimenter tous les ménages abidjanais.
Source : Atapointe
La presse nationale, alertée par le journal L’Intelligent d’Abidjan, ce jeudi 21 mars, à la co-une de son journal, je cite : « Port-Bouët / Coupure d’eau : les bœufs de l’abattoir meurent de soif », a investigué auprès des gestionnaires de l’abattoir et des bouviers pour en savoir davantage sur ce problème d’hygiène alimentaire publique. En réalité, il n’en est rien. Juste de la désinformation.
L’exploitant de bétail Almamy A. est amer. Lui qui, en activité depuis près de deux décennies à l’abattoir d’Abidjan Port-Bouët, digère mal cette information : « Ça fait vingt ans que je travaille sur ce site. J’ai commencé comme petit vendeur, ensuite démarcheur et aujourd’hui, propriétaire et exploitant de bœufs. L’eau qui alimente les abreuvoirs du parc à bétail n’a jamais été impropre à la consommation des animaux pour la simple raison qu’elle est forée à partir d’un château d’eau. », a-t-il mentionné. Almamy A.va plus loin en s’interrogeant sur les origines et les motivations de cette information. Je crois que « les gens veulent gâter le nom du Gouverneur Mambé. Plusieurs choses ont changé ici. C’est vrai que par moments, il y avait quelques difficultés pour avoir de l’eau mais nous étions quotidiennement alimentés par une benne à eau. », souligne-t-il. Sur la question des taxes illégalement perçues, notre bouvier qui a, sous son contrôle, près d’une centaine de chevillards (bouchers) est ferme : « Dans toute société, il y a une réglementation en vigueur. C’est la raison pour laquelle, mes collègues et moi, soutenons fermement la carte d’accès au parc à bétail. Ce laisser-passez nous permet d’avoir un minimum de transparence et de savoir qui fait quoi ici. Je suis donc contre le fait qu’on dise qu’il y a trop de taxes perçues. »
A sa suite, le Directeur de l’Abattoir et de l’Hygiène Alimentaire, Dr Ouattara Issa, ne cache pas lui aussi son amertume face à cet article qu’il qualifie de "désinformation honteuseʺ. « Nous sommes dans un secteur très sensible et je ne pense pas que nous travaillons contre l’hygiène alimentaire des Ivoiriens. L’eau qui alimente les abreuvoirs des abattoirs ne provient pas de la lagune. Elle est forée à 182 m du sous-sol et est située sous une nappe phréatique au-dessus de la moyenne… Les Ivoiriens peuvent donc continuer à avoir confiance en nos abattoirs. Les vétérinaires veillent au grain. La pénurie de la viande n’est pas pour aujourd’hui ni demain. L’éclairage public n’a aussi jamais fait défaut. » a-t-il rassuré.
Notons que le nombre des abattages de bovins et d’ovins à l’abattoir d’Abidjan Port-Bouët oscille entre 400 et 500, et entre 200 et 300 têtes par jour ; une quantité suffisante pour alimenter tous les ménages abidjanais.
Source : Atapointe