Pourquoi le Roi du Maroc humilierait-il l’Ambassadeur Georges Ouégnin ? L’épiphénomène qui s’est produit le mercredi 20 mars dernier à l’aéroport international d’Abidjan, et que beaucoup ont qualifié de scandale diplomatique, trouve son explication aux antipodes de cette vision des choses.
Accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, le 20 mars dernier par la quasi-totalité du gotha politique ivoirien, le Roi Mohamed VI a aussitôt reconnu parmi les personnalités présentes au bas de l’échelle de coupée, l’Ambassadeur Georges Ouégnin, qu’il s’est empressé de saluer, avant de revenir se conformer aux exigences du Protocole. Bien entendu, devant une telle marque de considération, l’ancien chef du Protocole d’Etat de Côte d’Ivoire, ne pouvant rester indifférent, s’est aussitôt incliné pour lui faire un baiser sur la main, symbole de profond respect et de très haute considération, selon la pure tradition arabe. Ainsi, comme nous l’a signifié un diplomate marocain, le Roi n’a pas voulu que celui qu’il considère comme son père, ne se rabaisse à cet acte. Toutefois, pour mieux comprendre la réaction du souverain chérifien, il suffit tout simplement de remonter dans le temps des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, où plus précisément, entre Houphouët-Boigny et Hassan II. A cette époque, Ouégnin, l’unique directeur du Protocole d’Etat du président Félix Houphouët-Boigny pendant ses 40 années de règne, est une personnalité très connue et respectée dans la sphère de la politique et la diplomatie internationales. Mieux, il est très bien introduit dans la famille royale marocaine pour y avoir passé plusieurs séjours avec son mentor, Houphouët-Boigny. Ouégnin détient un carnet d’adresses impressionnant de la nomenklatura des plus hauts dignitaires de ce monde. Ces innombrables voyages d’Etat ainsi que les visites officielles effectués de par le monde, ont fini par conférer à « Monsieur Georges », une stature internationale et une très grosse estime dans le milieu du Protocole d’Etat au plan mondial. Avec le père de Mohamed VI, l’ancien directeur du Protocole d’Etat, a joué un rôle majeur dans le rapprochement, le renforcement des relations d’amitié et surtout dans la consolidation des rapports entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, et bien plus encore, entre leurs deux hommes d’Etat. La réussite de la visite mémorable du Roi Hassan II à Abidjan, en est, une des preuves. A la mort du père, Georges Ouégnin va continuer de jouer, sous la houlette du président Houphouët-Boigny, un rôle déterminant dans la continuité de ces relations. Il ira même jusqu’à faciliter l’ouverture des portes de la diplomatie internationale au jeune souverain fraichement installé sur le trône marocain. Dans la grande discrétion et l’efficacité qu’on lui connait, l’Ambassadeur Ouégnin s’emploiera surtout à contribuera à la renommée internationale de Mohamed VI, dont la grande intelligence, la sagesse et l’amour pour son peuple, sont des qualités qui gagnent son estime. Au fil des années, les rapports entre les deux hommes s’approfondissent beaucoup plus loin qu’on ne l’imagine. Ainsi donc, ceux qui ont vite fait de crier au loup, au vu de ce qui s’est passé à l’arrivée du Roi à Abidjan, peuvent maintenant être rassurés à la lecture de toutes ces explications. Les seules d’ailleurs qui valent d’être retenues. Car comme nous l’enseignait le Sage de Yamoussoukro : ‘’ L’histoire repose sur la vérité. Et la vérité est belle quand elle est nue’’. Le débat est désormais clos, surtout qu’une source diplomatique proche du souverain marocain, nous a révélé que le Roi, avant son départ a déjà réhabilité l’Ambassadeur Georges Ouégnin en prononçant cette phrase: ‘’ Quand je le vois, je vois Houphouët-Boigny et je vois mon père’’.
Abdoul-Kader Soumahoro
Accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, le 20 mars dernier par la quasi-totalité du gotha politique ivoirien, le Roi Mohamed VI a aussitôt reconnu parmi les personnalités présentes au bas de l’échelle de coupée, l’Ambassadeur Georges Ouégnin, qu’il s’est empressé de saluer, avant de revenir se conformer aux exigences du Protocole. Bien entendu, devant une telle marque de considération, l’ancien chef du Protocole d’Etat de Côte d’Ivoire, ne pouvant rester indifférent, s’est aussitôt incliné pour lui faire un baiser sur la main, symbole de profond respect et de très haute considération, selon la pure tradition arabe. Ainsi, comme nous l’a signifié un diplomate marocain, le Roi n’a pas voulu que celui qu’il considère comme son père, ne se rabaisse à cet acte. Toutefois, pour mieux comprendre la réaction du souverain chérifien, il suffit tout simplement de remonter dans le temps des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, où plus précisément, entre Houphouët-Boigny et Hassan II. A cette époque, Ouégnin, l’unique directeur du Protocole d’Etat du président Félix Houphouët-Boigny pendant ses 40 années de règne, est une personnalité très connue et respectée dans la sphère de la politique et la diplomatie internationales. Mieux, il est très bien introduit dans la famille royale marocaine pour y avoir passé plusieurs séjours avec son mentor, Houphouët-Boigny. Ouégnin détient un carnet d’adresses impressionnant de la nomenklatura des plus hauts dignitaires de ce monde. Ces innombrables voyages d’Etat ainsi que les visites officielles effectués de par le monde, ont fini par conférer à « Monsieur Georges », une stature internationale et une très grosse estime dans le milieu du Protocole d’Etat au plan mondial. Avec le père de Mohamed VI, l’ancien directeur du Protocole d’Etat, a joué un rôle majeur dans le rapprochement, le renforcement des relations d’amitié et surtout dans la consolidation des rapports entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, et bien plus encore, entre leurs deux hommes d’Etat. La réussite de la visite mémorable du Roi Hassan II à Abidjan, en est, une des preuves. A la mort du père, Georges Ouégnin va continuer de jouer, sous la houlette du président Houphouët-Boigny, un rôle déterminant dans la continuité de ces relations. Il ira même jusqu’à faciliter l’ouverture des portes de la diplomatie internationale au jeune souverain fraichement installé sur le trône marocain. Dans la grande discrétion et l’efficacité qu’on lui connait, l’Ambassadeur Ouégnin s’emploiera surtout à contribuera à la renommée internationale de Mohamed VI, dont la grande intelligence, la sagesse et l’amour pour son peuple, sont des qualités qui gagnent son estime. Au fil des années, les rapports entre les deux hommes s’approfondissent beaucoup plus loin qu’on ne l’imagine. Ainsi donc, ceux qui ont vite fait de crier au loup, au vu de ce qui s’est passé à l’arrivée du Roi à Abidjan, peuvent maintenant être rassurés à la lecture de toutes ces explications. Les seules d’ailleurs qui valent d’être retenues. Car comme nous l’enseignait le Sage de Yamoussoukro : ‘’ L’histoire repose sur la vérité. Et la vérité est belle quand elle est nue’’. Le débat est désormais clos, surtout qu’une source diplomatique proche du souverain marocain, nous a révélé que le Roi, avant son départ a déjà réhabilité l’Ambassadeur Georges Ouégnin en prononçant cette phrase: ‘’ Quand je le vois, je vois Houphouët-Boigny et je vois mon père’’.
Abdoul-Kader Soumahoro