Agboville - L’élève Tuo Tchalagnon Nicole de la classe de Terminale A au Lycée moderne 1 d’Agboville a été déclarée lauréate des différents concours organisés par la direction régionale de la Culture et de la Francophonie d’Agboville, mercredi dans le cade de la journée internationale de la Francophonie.
Mlle Tuo Nicole, 18 ans, s’est adjugée d’abord le premier prix dans l’exercice ‘Savoir parler sa langue’ où elle a réussi brillamment l’interprétation d’un texte en Sénoufo puis en Malinké, sans y ajouter un seul mot Français.
Ce test a mis en compétition une trentaine de candidats élèves ou jeunes déscolarisés qui devaient traduire chacun dans sa langue maternelle, un texte de Français. Une dizaine de langues ivoiriennes étaient en lice.
Mlle Tuo s’est ensuite révélée en poésie libre, où elle a remporté le premier prix à travers son texte intitulé ‘L’aigle aux douleurs joyeuses’. « Le poème exprime mieux le moi de l’homme », a déclaré la lauréate qui affirme que le poème est le genre littéraire qu’elle affectionne le plus.
A ces deux prix, il faut ajouter les félicitations des autorités administratives et la reconnaissance du mérite par l’ensemble du corps professoral des lycées d’Agboville. Les enseignants ont salué le travail assidu et consciencieux de la lauréate.
Au cours de la cérémonie, Tuo Tchalagnon a présenté brillamment en compagnie d’une autre élève de Terminale, une communication sur le Président Léopold Sédar Senghor, l’homme politique, le poète et la négritude.
Mlles Dabe de Lou Fenarette et Koffi Akissi Emmanuelle sont les deux autres lauréates du concours de poésie, organisé dans le cadre de la journée de la Francophonie.
« On dit souvent qu’un enfant qui réfléchit correctement dans sa langue maternelle excelle souvent en Français et Nicole en est la parfaite illustration », a dit avec fierté le préfet d’Agboville, Bako Privat, président de la cérémonie. Il a par ailleurs encouragé les fonctionnaires et cadres d’Agboville à parler leur langue maternelle à domicile et à leurs enfants.
(AIP)
dd/cmas
(AIP)
Mlle Tuo Nicole, 18 ans, s’est adjugée d’abord le premier prix dans l’exercice ‘Savoir parler sa langue’ où elle a réussi brillamment l’interprétation d’un texte en Sénoufo puis en Malinké, sans y ajouter un seul mot Français.
Ce test a mis en compétition une trentaine de candidats élèves ou jeunes déscolarisés qui devaient traduire chacun dans sa langue maternelle, un texte de Français. Une dizaine de langues ivoiriennes étaient en lice.
Mlle Tuo s’est ensuite révélée en poésie libre, où elle a remporté le premier prix à travers son texte intitulé ‘L’aigle aux douleurs joyeuses’. « Le poème exprime mieux le moi de l’homme », a déclaré la lauréate qui affirme que le poème est le genre littéraire qu’elle affectionne le plus.
A ces deux prix, il faut ajouter les félicitations des autorités administratives et la reconnaissance du mérite par l’ensemble du corps professoral des lycées d’Agboville. Les enseignants ont salué le travail assidu et consciencieux de la lauréate.
Au cours de la cérémonie, Tuo Tchalagnon a présenté brillamment en compagnie d’une autre élève de Terminale, une communication sur le Président Léopold Sédar Senghor, l’homme politique, le poète et la négritude.
Mlles Dabe de Lou Fenarette et Koffi Akissi Emmanuelle sont les deux autres lauréates du concours de poésie, organisé dans le cadre de la journée de la Francophonie.
« On dit souvent qu’un enfant qui réfléchit correctement dans sa langue maternelle excelle souvent en Français et Nicole en est la parfaite illustration », a dit avec fierté le préfet d’Agboville, Bako Privat, président de la cérémonie. Il a par ailleurs encouragé les fonctionnaires et cadres d’Agboville à parler leur langue maternelle à domicile et à leurs enfants.
(AIP)
dd/cmas
(AIP)