Un beau cadeau pour les jeunes korhogolais. Le député Amadou Coulibaly leur a offert, récemment, un concert inédit d’artistes en vogue.Ils ont été des milliers à faire le déplacement à la Place de l’indépendance, malgré le violent vent et la fine pluie qui ont soufflé sur la ville et qui continuaient de laisser planer leur menace de retour en force. Les Toofan, le groupe musical d’origine togolaise qui cartonne fort en ce moment, ont livré 55 mn de prestation, que des jeunes qui n’ont pas voulu se faire conter, continuaient de commenter au lendemain du show. Tout a commencé sur les coups de 22h, avec l’arrivée sur les lieux du promoteur du spectacle, le député Amadou Coulibaly dit Am’s, Conseiller en Communication à la Présidence de la République. Dans son adresse au public, juste après les premières prestations, ce dernier a salué la mobilisation des jeunes et l’esprit des artistes dont certains ont sursis à d’importants rendez-vous pour être à Korhogo. Il a également remercié ses aînés, Amadou Gon et Tiémoko Yadé qui ont apporté leur soutien à la manifestation avant de faire la promesse suivante aux jeunes des Korhogo : « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour que tous les artistes qui marchent fort à Abidjan et dont vous rêvez vous viennent se produire ici à Korhogo». A l’en croire, il s’agit, pour lui, de montrer aux jeunes auxquels il donne des récompenses à l’école pour les encourager qu’il peut aussi donner du plaisir à une jeunesse qui le mérite. Côté spectacle, ce fut un grand succès. La totale comme dirait l’autre. C’est le groupe Révolution qui a ouvert le bal en gratifiant le public de trois titres de son répertoire dont le fameux “ Loin des yeux”. Révolution a ensuite fait la place à Charly Watta et son tube “ Fo Mapelé”. Durant sa prestation, le parrain n’a pu résister à l’appel de sa talentueuse danseuse. En effet, l’occasion fut belle pour lui de montrer ses talents de danseur. Quand à 22h 35, Oumar Salso le maitre de cérémonie du jour appelle Barabas et Masta Just, les deux garçons du groupe Toofan, sur la scène, c’est l’hystérie. Des cris fusent de partout. Dans une ambiance folle, les jeunes reprennent en chœur les chansons de leurs vedettes. Les sonorités chaudes saccadées des titres comme “y a la vie ici” ou “on va vous déloger” n’ont eu pour seul répondant que les « Bissez ! bissez ! » du public qui redemande de tels spectacles.
Mack Dakota, Correspondant
Mack Dakota, Correspondant