La 3ème journée du 2ème tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 a souri aux Eléphants de côte d’Ivoire. Les poulains de Sabri Lamouchi, après la déconvenue de la CAN, se sont remis dans le sens de la marche en infligeant une sévère défaite aux Scorpions de la Gambie (3-0). Belle opération des pachydermes qui leur permet de rester en tête du groupe C malgré la poussée derrière des surprenants Tanzaniens qui ont laminé le Maroc (3-1). Au-delà de la victoire des Ivoiriens, les observateurs voulaient voir le nouveau visage des Eléphants après le quart de finales manqué face au Nigeria en février dernier. Et le samedi dernier, le sélectionneur ivoirien a aligné une équipe expérimentale.
Presqu’inédite. Avec dans l’entre-jeu, Dié Serey auteur d’une grosse partie. En l’absence de Didier Drogba, c’est Bony- Wilfried qui a eu la lourde charge de conduire l’attaque. A droite de la défense, Angoua Brou a pris la place d’Emmanuel Eboué. Kolo sur le banc, c’est le capitaine Didier Zokora et Bamba Souleiman qu’on a retrouvés dans l’axe devant Barry Copa. Yaya Touré, Tioté Cheick, Salomon Kalou et Gervinho assuraient le service.
Une première période poussive
Dans ce schéma, le public (pas en grand nombre) voulait voir comment les Eléphants allaient entamer leur mue. Après quelques accélérations en début de partie, le jeu des pachydermes avance au ralenti. S’il est vrai que tactiquement la Gambie joue bien le coup en dopant son entre-jeu, il faut reconnaître que la lenteur dans la transmission du ballon facilitait le repli défensif des Scorpions. Yaya Touré dans une position de N°10 touche beaucoup de ballons mais provoque peu de décalage car l’équipe joue presqu’arrêtée. La grosse chaleur y est certainement pour quelque chose. Mais le fait le plus remarquable, est que les joueurs Ivoiriens touchaient un peu trop le ballon. Ce qui ralentit le jeu et offre peu d’espace. De plus, avec les erreurs dans les dernières passes, surtout de la part de Gervinho, Kalou et Bony Wilfried, les Eléphants ne pouvaient pas être aussi dangereux comme on pouvait l’attendait. Toutefois, le milieu récupérateur, qui fêtait sa première titularisation chez les Eléphants, Dié Serey s’est montré combatif et extrêmement important dans la récupération du ballon. Même s’il commet un peu plus de fautes. Angoua Brou a, lui aussi, bien tenu son couloir tout comme Barry Copa toujours égal à lui-même. Mais dans cette disposition, les pachydermes ont tout de même réussi à se créer des vraies occasions de but. Et n’eut été la maladresse des uns et le mauvais choix des autres, la Côte d’Ivoire aurait certainement mené avant la pause. Les Eléphants reviennent des vestiaires avec un nouveau visage. Certainement aidés par la baisse de la température et surtout par leur volonté de prendre les trois points devant leur public. Le jeu a pris plus de vitesse et les joueurs ont commencé à se retrouver. Le décalage sur les côtés a permis de déstabiliser la solide défense gambienne. Malgré les changements opérés par Sabri Lamouchi, son équipe est restée très offensive et les talents se sont exprimés.
Une meilleure seconde période
Le slalom de Gervinho, le réalisme de Salomon Kalou, la vista de Yaya, la lucidité de Tioté ont fini par avoir raison du bastion défensif des Scorpions. Et les trois buts marqués reflètent bien ce jeu retrouvé et cette volonté d’en découdre. Pendant 45 minutes, on a vu des joueurs qui avaient envie de l’emporter. Ils se sont battus et ont quasiment gagné tous les duels. Et c’est cet esprit qui doit désormais habiter cette équipe. Se surpasser dans la difficulté. Se faire mal pour récolter la victoire. Se battre pour assurer et conserver son statut de meilleure formation du continent. Sabri Lamouchi a entamé des changements dans son groupe et il doit poursuivre le travail. Tout comme il doit mettre l’accent sur la cohésion, les duels et la vitesse d’exécution. La Côte d’Ivoire est en tête de son groupe devant la Tanzanie, la Gambie et le Maroc. Pour leurs prochains matchs, les pachydermes se rendront successivement à Banjul (Gambie) et Dar-El- Salaam (Tanzanie) avant de recevoir lors de la dernière journée au stade Félix Houphouët-Boigny, les Lions de l’Atlas.
Koné Lassiné
Presqu’inédite. Avec dans l’entre-jeu, Dié Serey auteur d’une grosse partie. En l’absence de Didier Drogba, c’est Bony- Wilfried qui a eu la lourde charge de conduire l’attaque. A droite de la défense, Angoua Brou a pris la place d’Emmanuel Eboué. Kolo sur le banc, c’est le capitaine Didier Zokora et Bamba Souleiman qu’on a retrouvés dans l’axe devant Barry Copa. Yaya Touré, Tioté Cheick, Salomon Kalou et Gervinho assuraient le service.
Une première période poussive
Dans ce schéma, le public (pas en grand nombre) voulait voir comment les Eléphants allaient entamer leur mue. Après quelques accélérations en début de partie, le jeu des pachydermes avance au ralenti. S’il est vrai que tactiquement la Gambie joue bien le coup en dopant son entre-jeu, il faut reconnaître que la lenteur dans la transmission du ballon facilitait le repli défensif des Scorpions. Yaya Touré dans une position de N°10 touche beaucoup de ballons mais provoque peu de décalage car l’équipe joue presqu’arrêtée. La grosse chaleur y est certainement pour quelque chose. Mais le fait le plus remarquable, est que les joueurs Ivoiriens touchaient un peu trop le ballon. Ce qui ralentit le jeu et offre peu d’espace. De plus, avec les erreurs dans les dernières passes, surtout de la part de Gervinho, Kalou et Bony Wilfried, les Eléphants ne pouvaient pas être aussi dangereux comme on pouvait l’attendait. Toutefois, le milieu récupérateur, qui fêtait sa première titularisation chez les Eléphants, Dié Serey s’est montré combatif et extrêmement important dans la récupération du ballon. Même s’il commet un peu plus de fautes. Angoua Brou a, lui aussi, bien tenu son couloir tout comme Barry Copa toujours égal à lui-même. Mais dans cette disposition, les pachydermes ont tout de même réussi à se créer des vraies occasions de but. Et n’eut été la maladresse des uns et le mauvais choix des autres, la Côte d’Ivoire aurait certainement mené avant la pause. Les Eléphants reviennent des vestiaires avec un nouveau visage. Certainement aidés par la baisse de la température et surtout par leur volonté de prendre les trois points devant leur public. Le jeu a pris plus de vitesse et les joueurs ont commencé à se retrouver. Le décalage sur les côtés a permis de déstabiliser la solide défense gambienne. Malgré les changements opérés par Sabri Lamouchi, son équipe est restée très offensive et les talents se sont exprimés.
Une meilleure seconde période
Le slalom de Gervinho, le réalisme de Salomon Kalou, la vista de Yaya, la lucidité de Tioté ont fini par avoir raison du bastion défensif des Scorpions. Et les trois buts marqués reflètent bien ce jeu retrouvé et cette volonté d’en découdre. Pendant 45 minutes, on a vu des joueurs qui avaient envie de l’emporter. Ils se sont battus et ont quasiment gagné tous les duels. Et c’est cet esprit qui doit désormais habiter cette équipe. Se surpasser dans la difficulté. Se faire mal pour récolter la victoire. Se battre pour assurer et conserver son statut de meilleure formation du continent. Sabri Lamouchi a entamé des changements dans son groupe et il doit poursuivre le travail. Tout comme il doit mettre l’accent sur la cohésion, les duels et la vitesse d’exécution. La Côte d’Ivoire est en tête de son groupe devant la Tanzanie, la Gambie et le Maroc. Pour leurs prochains matchs, les pachydermes se rendront successivement à Banjul (Gambie) et Dar-El- Salaam (Tanzanie) avant de recevoir lors de la dernière journée au stade Félix Houphouët-Boigny, les Lions de l’Atlas.
Koné Lassiné
