Hier, Jeudi 28 Mars 2013, le directeur de la communication et des affaires extérieures au ministère de la justice et des libertés publiques, Bertin Koffi a animé une conférence de presse au Plateau, dans les anciens locaux du ministère de la justice. Il s’agissait pour lui d’éclairer la lanterne de la presse nationale sur les opérations d’exhumation entreprises par le gouvernement, et qui concernent les corps ensevelis dans des endroits illégaux lors de la crise postélectorale. Ces opérations ont pour souci d’une part d’identifier les corps, de permettre aux parents de lever le deuil et d’autre part, elles visent à empêcher que ces sépultures de fortune ne deviennent au fil du temps, sources de maladies. Prévues pour démarrer le 04 Avril prochain dans une mosquée de la communue de Yopougon (camp militaire), ces opérations seront menées avec la bénédiction des chefs religieux, des chefs traditionnels. Sans oublier la collaboration des Ong des droits de l’homme, du district d’Abidjan et la contribution des medecins légistes, des pompes funèbres, des associations de quartiers etc. Ces différents partenaires du gouvernement dans ces opérations aideront la cellule spéciale en charge de cette question au ministère de la justice et des libertés publiques à exhumer des 38 fosses communes et 269 tombes individuelles, les 423 corps (estimations concernant le district d’Abidjan), mais aussi et surtout à les ensevelir dans des endroits plus adaptés. Notons que même si ces opérations d’exhumation démarrent à Yopougon, elles s’étendront à tout le territoire national avec un accent particulier sur les zones où les violences ont causé plus de morts. Par ailleurs, tous les frais de séjour mortuaire et d’ensevelissement seront entièrement pris en charge par le gouvernement qui, à travers cette action importante, entend contribuer à l’émergence de la vérité sur la crise postélectorale et au renforcement de la cohésion sociale.
Francis Kouamé
Francis Kouamé