Gagnoa – Quarante-trois détenus de la prison civile de Gagnoa, condamnés à des peines de six à 20 ans, se sont évadés, vendredi, entre quatre et cinq heures(GMT), après qu'ils se sont ouvert, à l'aide d'une hache, une brèche dans le mur de leur cellule, mais six ont pu être repris, et l'un, un certain Gnahoré Guédé, condamné pour pratique de sorcellerie, abattu dans l'arrière-cour de l'établissement, ont rapporté d'autres détenus, témoins des faits.
Une fois, la tentative d'évasion amorcée, la sentinelle de l’unique mirador a donné l'alerte, mais la garde pénitentiaire, débordée par le nombre de détenus, n’a pu empêcher l’opération, ont soutenu plusieurs d'entre eux. Selon l’un des responsables de cette prison, ces derniers auraient profité du bruit provoqué habituellement à l’aube par certains pensionnaires au cours de séances de prière et de chants au son de tam-tam.
A cet effet, six parmi eux, affectés à la cuisine et un chef de cellule du bâtiment B, profitent du vacarme pour ouvrir une brèche dans le mur de la cellule à l’aide d’une hache et des cuillères, et pour s'échapper, par le mur rendu friable par l’incendie de la prison lors d'une précédente évasion de détenus, en mars 2011, durant la crise postélectorale, en dépit de sa réhabiliation par l'ong "Prisonniers sans frontière", grâce au financement de la Commission européenne.
La prison civile est gardée, la nuit, en plus de la garde pénitentiaire, par cinq éléments de la police, cinq de la gendarmerie et cinq autres des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, a-t-on appris. Sinistrée en mars 2011 et, réhabilitée en 2012, après plusieurs mois de fermeture, l'établissement a rouvert ses portes, le 28 septembre dernier.
Une fois, la tentative d'évasion amorcée, la sentinelle de l’unique mirador a donné l'alerte, mais la garde pénitentiaire, débordée par le nombre de détenus, n’a pu empêcher l’opération, ont soutenu plusieurs d'entre eux. Selon l’un des responsables de cette prison, ces derniers auraient profité du bruit provoqué habituellement à l’aube par certains pensionnaires au cours de séances de prière et de chants au son de tam-tam.
A cet effet, six parmi eux, affectés à la cuisine et un chef de cellule du bâtiment B, profitent du vacarme pour ouvrir une brèche dans le mur de la cellule à l’aide d’une hache et des cuillères, et pour s'échapper, par le mur rendu friable par l’incendie de la prison lors d'une précédente évasion de détenus, en mars 2011, durant la crise postélectorale, en dépit de sa réhabiliation par l'ong "Prisonniers sans frontière", grâce au financement de la Commission européenne.
La prison civile est gardée, la nuit, en plus de la garde pénitentiaire, par cinq éléments de la police, cinq de la gendarmerie et cinq autres des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, a-t-on appris. Sinistrée en mars 2011 et, réhabilitée en 2012, après plusieurs mois de fermeture, l'établissement a rouvert ses portes, le 28 septembre dernier.