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Société Publié le mercredi 3 avril 2013 | LG Infos

Sécurité alimentaire : Les Africains veulent combler le déficit de production

© LG Infos Par DR
Activités gouvernementales : Le ministre Alain Lobognon reçu par la représentante de la FAO Côte d`Ivoire Mme Marie-Noelle KOYARA
Jeudi 16 février 2012 . Siège de la FAO(Food and Agriculture Organization) Deux-Plateaux Vallon. Le Ministre Alain Lobognon rencontre la représentante de la FAO Côte d`Ivoire Mme Marie-Noelle KOYARA dans le cadre des nouvelles orientations d’emplois en faveur des jeunes dans l’agriculture.
Après le Sénégal, le Kenya et certains pays de l’Afrique australe, un consortium panafricain pour l’agro-business et l’Agro-industrie, (Panaac), une structure privée et apolitique, voit le jour en Côte d’Ivoire. Des rencontres sont en cours pour accélérer la mise en place de la filiale ivoirienne de la Panaac. Une façon pour les acteurs de la filière agricole de palier le déficit alimentaire en Côte d’Ivoire. Mme Marie Noëlle Koyara, représentante en Côte d’Ivoire, de l’Organisation des nations unies, pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), a indiqué que cette initiative permet de prendre une part très importante à la sécurité alimentaire mondiale, mais aussi d’aider à répondre à la demande alimentaire de ces nombreuses populations en Afrique. L’épineuse question qui se pose est comment nourrir l’Afrique d’aujourd’hui à 2025 ? Il faut le rappeler, cette organisation est une initiative du Sénégalais Moussa Seck, qui en est le Président du conseil d’administration, (Pca). «La production alimentaire mondiale est actuellement de 6,7 milliards de tonnes pour 6,9 milliards d’habitants. Pendant qu’en Afrique, la production alimentaire est actuellement de 0,5 milliard de tonnes pour 1 milliard d’habitants. Ce qui fait ressortir un déficit de 50%. Par ailleurs, la population mondiale devrait doubler d’ici 50 ans et celle de l’Afrique devrait également doubler d’ici 2025», a précisé Moussa Seck, qui a invité les Africains à arrêter de compter sur l’extérieur et à prendre leur destin en mains dans un continent où on peut produire toutes les plantes. «Si nous voulons développer nos pays, il nous faut avoir une agriculture solide», a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que l’Agro-business, peut aider à propulser l’agriculture en Afrique.

F.S
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