Abidjan – Dans le cadre du projet "Initiative Engrais" mis en place par l’organisation internationale IDH en vue d’améliorer la productivité du cacao, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa a réceptionné symboliquement mercredi à Abidjan, un échantillon d’engrais ‘Teractive Cocoa’ sur les 10.000 T disponibles et destinées aux producteurs de cacao ivoiriens.
Pour expliquer l’importance de l’octroi d’engrais aux producteurs de cacao, le premier responsable de l’agriculture en Côte d’Ivoire a noté la chute du rendement des vergers, « révélatrice de l’état d’épuisement des sols et doit interpeller tous les acteurs de la filière sur la durabilité de la production cacaoyère ».
Au dire du ministre de l’Agriculture, vu le faible rendement des cacaoyères (400 à 500 kg/ha) constatés ces dernières années, d’importants progrès ont été réalisés ou sont en cours d’expérimentation par les structures nationales ou internationales qui exercent sur le territoire ivoirien. Toutefois, estime-t-il, la condition optimale de valorisation de ce potentiel demeure l’existence d’un sol fertile.
« L’initiative engrais de IDH en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, s’inscrit donc dans notre politique qui consiste à rendre disponible aux producteurs, l’ensemble des facteurs qui contribuent à l’amélioration de la productivité du cacao et des cultures associées dont la plupart sont des cultures alimentaires », a indiqué le ministre, annonçant que c’est une quantité de 100 000 tonnes d’engrais qui seront distribués aux producteurs, et qui couvrira environ 500 000 ha plantations de cacao.
Auparavant, le représentant des industries du cacao, M. Kane qui s’est appesanti sur l’importance des initiatives de durabilité, a souligné que l’utilisation de l’engrais répond au besoin de restauration de la fertilité des sols. Il a promis l’engagement des industries du chocolat aux côtés du Gouvernement ivoirien dans la recherche de solutions techniques et éthiques pour le développement du secteur.
Ce, a-t-il énuméré, à travers entre autres la saine gestion de l’environnement, le renforcement des capacités des organisations professionnelles agricoles, la lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture.
M. Kane a précisé que l’utilisation rationnelle de cet engrais va permettre de renforcer la production à l’hectare d’au moins 200% sur trois ans, réaffirmant la volonté des industries chocolatières de poursuivre la fructueuse collaboration avec la Côte d’Ivoire, par le truchement du Conseil du Café-Cacao, en vue de l’amélioration du secteur.
De son côté, le représentant de l’Office chérifien des phosphates (OCP), Ben Aly a fait observer que l’arrivée de cette première cargaison de 10.000 T d’engrais (produit par OCP) constitue le jalon d’un chemin orienté vers le planteur de cacao, dans l’optique de l’amélioration de son revenu.
Il a révélé l’ambition de l’OCP de se positionner comme le fournisseur favori d’engrais phosphate en Afrique (où le volume d’engrais distribué a été multiplié par 5 ces cinq dernières années, passant de 60.000 T en 2007 à 450T en 2012) et à légitimer sa position auprès des acteurs de l’agriculture sur le continent, en s’appuyant sur sa stratégie qui se résume dans le triptyque "Comprendre – S’Engager – Innover".
La cérémonie de remise d’engrais a été par ailleurs l’occasion pour le ministre ivoirien de l’Agriculture de signer la lettre d’intention qu’il n’avait pu émarger lors de la 1ère Conférence mondiale sur le cacao (Abidjan, 19-23 novembre 2012). Ce document avait déjà été signé par les autres partenaires privés, notamment les industries telles IDH, Barry Callebault, Mondelez, Mars, Cargill, ADM.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de part de marché, pour une production globale avoisinant 1,5 million de tonnes. L’économie cacaoyère y mobilise près de 800 000 exploitants, contribue aux recettes d’exportation à hauteur de 40% et représente environ 15% du PIB national et fait vivre quelque six millions de personnes, constituant ainsi, l’un des piliers de l’économie nationale.
Pour expliquer l’importance de l’octroi d’engrais aux producteurs de cacao, le premier responsable de l’agriculture en Côte d’Ivoire a noté la chute du rendement des vergers, « révélatrice de l’état d’épuisement des sols et doit interpeller tous les acteurs de la filière sur la durabilité de la production cacaoyère ».
Au dire du ministre de l’Agriculture, vu le faible rendement des cacaoyères (400 à 500 kg/ha) constatés ces dernières années, d’importants progrès ont été réalisés ou sont en cours d’expérimentation par les structures nationales ou internationales qui exercent sur le territoire ivoirien. Toutefois, estime-t-il, la condition optimale de valorisation de ce potentiel demeure l’existence d’un sol fertile.
« L’initiative engrais de IDH en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, s’inscrit donc dans notre politique qui consiste à rendre disponible aux producteurs, l’ensemble des facteurs qui contribuent à l’amélioration de la productivité du cacao et des cultures associées dont la plupart sont des cultures alimentaires », a indiqué le ministre, annonçant que c’est une quantité de 100 000 tonnes d’engrais qui seront distribués aux producteurs, et qui couvrira environ 500 000 ha plantations de cacao.
Auparavant, le représentant des industries du cacao, M. Kane qui s’est appesanti sur l’importance des initiatives de durabilité, a souligné que l’utilisation de l’engrais répond au besoin de restauration de la fertilité des sols. Il a promis l’engagement des industries du chocolat aux côtés du Gouvernement ivoirien dans la recherche de solutions techniques et éthiques pour le développement du secteur.
Ce, a-t-il énuméré, à travers entre autres la saine gestion de l’environnement, le renforcement des capacités des organisations professionnelles agricoles, la lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture.
M. Kane a précisé que l’utilisation rationnelle de cet engrais va permettre de renforcer la production à l’hectare d’au moins 200% sur trois ans, réaffirmant la volonté des industries chocolatières de poursuivre la fructueuse collaboration avec la Côte d’Ivoire, par le truchement du Conseil du Café-Cacao, en vue de l’amélioration du secteur.
De son côté, le représentant de l’Office chérifien des phosphates (OCP), Ben Aly a fait observer que l’arrivée de cette première cargaison de 10.000 T d’engrais (produit par OCP) constitue le jalon d’un chemin orienté vers le planteur de cacao, dans l’optique de l’amélioration de son revenu.
Il a révélé l’ambition de l’OCP de se positionner comme le fournisseur favori d’engrais phosphate en Afrique (où le volume d’engrais distribué a été multiplié par 5 ces cinq dernières années, passant de 60.000 T en 2007 à 450T en 2012) et à légitimer sa position auprès des acteurs de l’agriculture sur le continent, en s’appuyant sur sa stratégie qui se résume dans le triptyque "Comprendre – S’Engager – Innover".
La cérémonie de remise d’engrais a été par ailleurs l’occasion pour le ministre ivoirien de l’Agriculture de signer la lettre d’intention qu’il n’avait pu émarger lors de la 1ère Conférence mondiale sur le cacao (Abidjan, 19-23 novembre 2012). Ce document avait déjà été signé par les autres partenaires privés, notamment les industries telles IDH, Barry Callebault, Mondelez, Mars, Cargill, ADM.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de part de marché, pour une production globale avoisinant 1,5 million de tonnes. L’économie cacaoyère y mobilise près de 800 000 exploitants, contribue aux recettes d’exportation à hauteur de 40% et représente environ 15% du PIB national et fait vivre quelque six millions de personnes, constituant ainsi, l’un des piliers de l’économie nationale.