Gagnoa – Trois soldats du commandement des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de Gagnoa, en formation militaire de base et de commando sur 45 jours, ont trouvé la mort, mercredi, à Garahio, dans l’agglomération de Gagnoa(centre-ouest du pays, région du Gôh), en plein exercice, alors qu’ils tentaient la traversée d’une rivière, baptisée Guérhy, bordant la localité, rapportent des témoins ayant assisté à l’incident.
La dépouille des trois soldats ont presqu’aussitôt été inhumées sur la berge de la rivière, comme le veut les usages, en de telle situation. Le chef du commandement des FRCI, à Gagnoa, lieutenant Diomandé Vassézé, déplore la perte de ses trois éléments dont l’identité n’a pas révélée, le temps d’informer leur famille.
Celui-ci a mis ce drame sur le compte de la fatalité, tout en indiquant que "cela fait partie des risques que court tout soldat". Il a souligné que "l’exercice, à la base de ce "dégât matériel", fait partie du programme de formation Commando soumis à tous les soldats sous son commandement, et il est destiné à améliorer leurs performances et leurs qualités opérationnelles".
Selon les témoins, le drame, serait survenu, entre six et sept heures(GMT, heure locale), tôt mercredi, lorsque cinq soldats, sur instruction de leurs encadreurs, tentaient d’amorcer la traversée de la rivière Guérhy, au moyen d’un tronc d’arbre devant servir, et permettre de rallier les deux berges en surplombant le cours d’eau. C’est alors que cinq soldats commis à cet exercice perdent l’équilibre, et échouent dans l’eau, dont la profondeur à certains endroits, culmine à plus de quatre mètres, d’après des riverains.
Trois d’entre eux ont pu être secourus, pendant que les deux autres étaient en difficulté; l’un des trois ayant été sauvé retourne porter secours à ces compagnons, ne réussit pas, et sombre, en même temps que les deux derniers à la peine, ayant été, par mégarde, entraîné au fond de l’eau par l’un des infortunés qui s’était agrippé à lui.
L’alerte aussitôt donnée, les recherches effectuées par les FRCI, la police et la gendarmerie pour retrouver les trois corps sont restées vaines, jusqu’à ce que fut sollicité le concours d’un mystique, commis à la gestion des rites sacrificiels au niveau de cette rivière. Celui-ci, sans plus tarder, va déployer sa science, par le rituel consacré, en pareille circonstance, et permet, quelque temps après, de retrouver, grâce à l’appui d’éléments de la confrérie de chasseurs dozo, le corps du dernier soldat ayant volé au secours de ses compagnons en perdition.
(AIP)
jmk/nf
La dépouille des trois soldats ont presqu’aussitôt été inhumées sur la berge de la rivière, comme le veut les usages, en de telle situation. Le chef du commandement des FRCI, à Gagnoa, lieutenant Diomandé Vassézé, déplore la perte de ses trois éléments dont l’identité n’a pas révélée, le temps d’informer leur famille.
Celui-ci a mis ce drame sur le compte de la fatalité, tout en indiquant que "cela fait partie des risques que court tout soldat". Il a souligné que "l’exercice, à la base de ce "dégât matériel", fait partie du programme de formation Commando soumis à tous les soldats sous son commandement, et il est destiné à améliorer leurs performances et leurs qualités opérationnelles".
Selon les témoins, le drame, serait survenu, entre six et sept heures(GMT, heure locale), tôt mercredi, lorsque cinq soldats, sur instruction de leurs encadreurs, tentaient d’amorcer la traversée de la rivière Guérhy, au moyen d’un tronc d’arbre devant servir, et permettre de rallier les deux berges en surplombant le cours d’eau. C’est alors que cinq soldats commis à cet exercice perdent l’équilibre, et échouent dans l’eau, dont la profondeur à certains endroits, culmine à plus de quatre mètres, d’après des riverains.
Trois d’entre eux ont pu être secourus, pendant que les deux autres étaient en difficulté; l’un des trois ayant été sauvé retourne porter secours à ces compagnons, ne réussit pas, et sombre, en même temps que les deux derniers à la peine, ayant été, par mégarde, entraîné au fond de l’eau par l’un des infortunés qui s’était agrippé à lui.
L’alerte aussitôt donnée, les recherches effectuées par les FRCI, la police et la gendarmerie pour retrouver les trois corps sont restées vaines, jusqu’à ce que fut sollicité le concours d’un mystique, commis à la gestion des rites sacrificiels au niveau de cette rivière. Celui-ci, sans plus tarder, va déployer sa science, par le rituel consacré, en pareille circonstance, et permet, quelque temps après, de retrouver, grâce à l’appui d’éléments de la confrérie de chasseurs dozo, le corps du dernier soldat ayant volé au secours de ses compagnons en perdition.
(AIP)
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