Plusieurs enseignants manifestent leur mécontentement, relativement au non paiement, fin mars 2013, de la moitié des 50% des effets financiers du reclassement et des rappels de janvier et février de cette année, comme promis par le Gouvernement. Ce qui n’est pas faux. En effet, selon Kouyaté Aboulaye, chef de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique que nous avons joint par téléphone, le jeudi 4 avril 2013, les cas d’environ 8000 sur 85 000 enseignants ont été signalés. Mais, a-t-il précisé, il s’agit certainement d’erreurs sur les noms ou les matricules. « Tous les enseignants devaient être payés. Il n’y a pas de paiement par vague, comme nous l’entendons dire. Dans tous les cas, quand nous sommes saisis des cas, nous nous employons à ce que le problème soit réglé. Ceux qui n’ont pas eu la chance, en mars, l’auront sûrement, fin avril », a-t-il dit. Et l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale, Ibrahima Kourouma que nous avons également joint par le même moyen, de plaider pour l’indulgence des enseignants : « Que les gens soient un peu indulgents. Sur près de 85 000 enseignants, il y a 8000 qui n’ont pas perçu leur dû. C’est des erreurs qui peuvent arriver. Nous sommes le plus grand contingent des près de 130 000 fonctionnaires».
Dominique FADEGNON
Dominique FADEGNON