La rencontre avec le Premier ministre a duré environ 1h 20 mn d’horloge, le vendredi dernier. Même si aucune déclaration n’a été faite, notre source indique que Daniel Kablan Duncan a été d’une fermeté inhabituelle. Le Premier ministre a déclaré aux grévistes qu’ils sont à la base de ce qui leur arrive. Notamment la ponction effectuée sur leur salaire. Mais pour ce qui est des autres revendications, il reste ouvert aux négociations. Ainsi, a-t-il conseillé une rencontre avec les autres ministères impliqués. Mais au lendemain de cette rencontre c'est-à-dire le samedi 5 avril, le Mouvement pour la défense des droits des instituteurs(MIDD), après son Assemblée générale, lance une grève illimitée à partir de la reprise des cours. C'est-à-dire aujourd’hui. L’Intersyndical Formation –Education (Isef) renchérit en annonçant à son tour une grève du 07 au 11 Avril prochain. « L’ISEF profondément choqué par l’attitude du gouvernement et après avoir analysé la situation en Assemblée Générale Extraordinaire des Secrétaires Généraux le dimanche 07 avril 2013. Dénonce le jeu trouble du gouvernement qui visiblement n’a pas l’intention de résoudre les problèmes des enseignants. Réactive son mot d’ordre de grève suspendu à compter du lundi 08 avril 2013 à 7h 30mn jusqu’au vendredi 11 avril 2013 à 18 H, pour exiger : Le paiement total des 25% restants du reclassement et de la bonification indiciaire avant les examens de fin d’année. Le reversement immédiat et sans condition des retenues effectuées dans l’arbitraire sur les salaires. », indique un communiqué dont copie nous est parvenue. Mais, cette grève annoncée de l’Isef n’est pas du goût des membres de la Fédération des instituteurs pour la valorisation de l’enseignement en Côte d’Ivoire qui déplore le radicalisme de l’Isef.
La Fireci préconise la sagesse syndicale
Les instituteurs regroupés au sein de la Fédération des instituteurs pour la revalorisation l’enseignement en Côte d’ Ivoire (Fireci) ne veulent pas du tout entendre parler de grève qui ne doit être que le dernier recours. Selon eux, puisque toutes les voix de recours ne sont pas épuisées et que le gouvernement ne reste pas fermé au dialogue, il n’est pas nécessaire de faire la grève. Rappelant les faits récents dans l’histoire du syndicalisme en côte d’Ivoire, Dosso Lanciné, le responsable de la Fireci a fait savoir que le radicalisme a fait perdre des avantages non moins importants aux enseignants. « Dans les années 80, vu que les charges de l'Etat de Côte d'lvoire devenant de plus en plus grandes, le père-fondateur de notre pays a proposé que nous abandonnions les baux et, en contrepartie, il proposait : pour les professeurs : 180.000 F CFA. Pour les instituteurs : 70 000 F CFA. Malheureusement, toutes ces propositions ont été rejetées. Le Président très fâché a pris alors un décret pour les chasser de ces maisons. Une fois chassés, ils décideront d'opter pour la négociation. Cette fois, le président en position de force, imposera aux Professeurs certifiés 50.000FCFA et 40.000F CFA pour les professeurs de collège. Voilà où l'intransigeance nous a amené ! », a enseigné Dosso Laciné. Sur la question des ponctions de salaire, Dosso laciné a fait savoir que la ponction salariale est une disposition légale, émanant de la loi N'92-570 du 11 septembre 1992 -l'Administration est en droit d'opérer sur le traitement des grévistes les retenues correspondants à la période d'arrêt de travail- portant statut général de la fonction publiée relative aux conséquences de la grève. Toujours selon lui, ces dispositions s’imposent à tous les fonctionnaires. Pour échapper donc à cette disposition, il faut privilégier le dialogue. « Si nous posons des actes conséquents, allant dans le sens de la négociation ; nous sommes sûrs de faire fléchir le gouvernement mais les actes de vandalisme, de grèves d'arrière-garde ne sont pas des solutions mais des éléments aggravants. », a indiqué Dosso Laciné, avant d’inviter les syndiqués et tous les instituteurs de Côte d'lvoire à l'effet de reprendre le chemin de l'école.
F.TAKY
La Fireci préconise la sagesse syndicale
Les instituteurs regroupés au sein de la Fédération des instituteurs pour la revalorisation l’enseignement en Côte d’ Ivoire (Fireci) ne veulent pas du tout entendre parler de grève qui ne doit être que le dernier recours. Selon eux, puisque toutes les voix de recours ne sont pas épuisées et que le gouvernement ne reste pas fermé au dialogue, il n’est pas nécessaire de faire la grève. Rappelant les faits récents dans l’histoire du syndicalisme en côte d’Ivoire, Dosso Lanciné, le responsable de la Fireci a fait savoir que le radicalisme a fait perdre des avantages non moins importants aux enseignants. « Dans les années 80, vu que les charges de l'Etat de Côte d'lvoire devenant de plus en plus grandes, le père-fondateur de notre pays a proposé que nous abandonnions les baux et, en contrepartie, il proposait : pour les professeurs : 180.000 F CFA. Pour les instituteurs : 70 000 F CFA. Malheureusement, toutes ces propositions ont été rejetées. Le Président très fâché a pris alors un décret pour les chasser de ces maisons. Une fois chassés, ils décideront d'opter pour la négociation. Cette fois, le président en position de force, imposera aux Professeurs certifiés 50.000FCFA et 40.000F CFA pour les professeurs de collège. Voilà où l'intransigeance nous a amené ! », a enseigné Dosso Laciné. Sur la question des ponctions de salaire, Dosso laciné a fait savoir que la ponction salariale est une disposition légale, émanant de la loi N'92-570 du 11 septembre 1992 -l'Administration est en droit d'opérer sur le traitement des grévistes les retenues correspondants à la période d'arrêt de travail- portant statut général de la fonction publiée relative aux conséquences de la grève. Toujours selon lui, ces dispositions s’imposent à tous les fonctionnaires. Pour échapper donc à cette disposition, il faut privilégier le dialogue. « Si nous posons des actes conséquents, allant dans le sens de la négociation ; nous sommes sûrs de faire fléchir le gouvernement mais les actes de vandalisme, de grèves d'arrière-garde ne sont pas des solutions mais des éléments aggravants. », a indiqué Dosso Laciné, avant d’inviter les syndiqués et tous les instituteurs de Côte d'lvoire à l'effet de reprendre le chemin de l'école.
F.TAKY