Abidjan – Le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) organise de lundi à vendredi à Abidjan, un séminaire à l’intention d’agents ouest-africains du Budget et des Finances, de la Solde, et de la Fonction publique, portant sur le « Renforcement des capacités de budgétisation et de suivi de la masse salariale ».
Procédant à l’ouverture des travaux au nom de la ministre déléguée ivoirienne chargée de l’Economie et des Finances, son directeur de cabinet, Cissé Abdourahmane s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cet important atelier sur la masse salariale, « axe essentiel de la réforme des finances publiques en Côte d’Ivoire ».
Au dire de l’émissaire de la ministre Nialé Kaba, la budgétisation et le suivi de la masse salariale constituent des impératifs pour la viabilité des finances publiques des pays de la sous-région.
« C’est le cas particulier de la Côte d’Ivoire dont les effectifs et les dépenses de personnel ont connu une progression soutenue durant la décennie de crises », a souligné M. Cissé, faisant observer qu’en 2012, le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales s’est établi à 42,3%, soit au-delà de la norme communautaire de 35%.
Il a noté que le Gouvernement ivoirien s’est engagé dans un processus de maîtrise des effectifs et des dépenses de personnel, fondée sur une stratégie de contrôle de la masse salariale, en cours de formulation.
Estimant que les perspectives sont prometteuses au regard des réformes et actions entreprises, M. Cissé a souligné qu’à terme, les économies réalisées permettront à la Côte d’Ivoire de consacrer plus de ressources au financement des investissements publics, indispensables à son développement.
Auparavant, le directeur d’AFRITAC de l’Ouest, Jean Le Dem a rappelé que le pilotage des dépenses publiques et la maîtrise de la masse salariale obéissent à des règles particulières. Mal maîtrisés, ils entraînent un déséquilibre dans les finances publiques.
Aussi, ce séminaire qui vise à donner des outils indispensables aux agents du Budget et des Finances, de la Solde et de la Fonction publique de l’Afrique de l’Ouest, est-il-il l’aboutissement d’une réflexion de plusieurs années de l’AFRITAC de l’Ouest, en vue d’aboutir à la prévision, la budgétisation et le suivi des dépenses de la masse salariale dans les pays de la sous-région où, rarement, le ratio est inférieur à 35% des recettes fiscales.
La formation va s’appuyer sur une méthodologie et des outils déjà expérimentés dans certains pays. Les instructeurs sont Jérôme Bonherbe (expert FMI), Bruno Imbert (conseiller AFRITAC de l’Ouest) et De Guerdavid (Budget, France).
L’initiative AFRITAC est née de la volonté du Fonds Monétaire International de participer davantage aux efforts de renforcement des capacités menés à travers ses pays membres. Créée en 2003, l’AFRITAC de l’Ouest dont le siège est à Abidjan depuis mi-2012, couvre les huit pays de l’UEMOA, plus la Guinée et la Mauritanie.
Procédant à l’ouverture des travaux au nom de la ministre déléguée ivoirienne chargée de l’Economie et des Finances, son directeur de cabinet, Cissé Abdourahmane s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cet important atelier sur la masse salariale, « axe essentiel de la réforme des finances publiques en Côte d’Ivoire ».
Au dire de l’émissaire de la ministre Nialé Kaba, la budgétisation et le suivi de la masse salariale constituent des impératifs pour la viabilité des finances publiques des pays de la sous-région.
« C’est le cas particulier de la Côte d’Ivoire dont les effectifs et les dépenses de personnel ont connu une progression soutenue durant la décennie de crises », a souligné M. Cissé, faisant observer qu’en 2012, le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales s’est établi à 42,3%, soit au-delà de la norme communautaire de 35%.
Il a noté que le Gouvernement ivoirien s’est engagé dans un processus de maîtrise des effectifs et des dépenses de personnel, fondée sur une stratégie de contrôle de la masse salariale, en cours de formulation.
Estimant que les perspectives sont prometteuses au regard des réformes et actions entreprises, M. Cissé a souligné qu’à terme, les économies réalisées permettront à la Côte d’Ivoire de consacrer plus de ressources au financement des investissements publics, indispensables à son développement.
Auparavant, le directeur d’AFRITAC de l’Ouest, Jean Le Dem a rappelé que le pilotage des dépenses publiques et la maîtrise de la masse salariale obéissent à des règles particulières. Mal maîtrisés, ils entraînent un déséquilibre dans les finances publiques.
Aussi, ce séminaire qui vise à donner des outils indispensables aux agents du Budget et des Finances, de la Solde et de la Fonction publique de l’Afrique de l’Ouest, est-il-il l’aboutissement d’une réflexion de plusieurs années de l’AFRITAC de l’Ouest, en vue d’aboutir à la prévision, la budgétisation et le suivi des dépenses de la masse salariale dans les pays de la sous-région où, rarement, le ratio est inférieur à 35% des recettes fiscales.
La formation va s’appuyer sur une méthodologie et des outils déjà expérimentés dans certains pays. Les instructeurs sont Jérôme Bonherbe (expert FMI), Bruno Imbert (conseiller AFRITAC de l’Ouest) et De Guerdavid (Budget, France).
L’initiative AFRITAC est née de la volonté du Fonds Monétaire International de participer davantage aux efforts de renforcement des capacités menés à travers ses pays membres. Créée en 2003, l’AFRITAC de l’Ouest dont le siège est à Abidjan depuis mi-2012, couvre les huit pays de l’UEMOA, plus la Guinée et la Mauritanie.