«Renforcement des capacités de budgétisation et de suivi de la masse salariale». Tel est le thème autour duquel le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) organise depuis le lundi 8 avril 2013, dans un hôtel de la place, un séminaire à l’intention d’agents ouest-africains du budget et des finances, de la solde, et de la fonction publique. Cissé Abdourahmane , directeur de cabinet, représentant la ministre auprès du Premier ministre , chargée de l’Economie et des Finances, s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter l’atelier sur la masse salariale, «Axe essentiel de la réforme des finances publiques en Côte d’Ivoire» . «La budgétisation et le suivi de la masse salariale constituent des impératifs pour la viabilité des finances publiques des pays de la sous-région. C’est le cas particulier de la Côte d’Ivoire dont les effectifs et les dépenses de personnel ont connu une progression soutenue durant la décennie de crise», a indiqué Cissé Abdourahmane. Qui a fait savoir qu’en 2012, le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales s’est établi à 42,3%, soit au-delà de la norme communautaire de 35%. Il a noté que le gouvernement ivoirien s’est engagé dans un processus de maîtrise des effectifs et des dépenses de personnel, fondé sur une stratégie de contrôle de la masse salariale, en cours de formulation. Au regard des réformes et actions entreprises, le directeur de cabinet a souligné qu’à terme, les économies réalisées permettront à la Côte d’Ivoire de consacrer plus de ressources au financement des investissements publics, indispensables à son développement. Avant lui, le directeur d’AFRITAC de l’Ouest, Jean Le Dem a dit que le pilotage des dépenses publiques et la maîtrise de la masse salariale obéissent à des règles particulières.
AK
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