Abidjan – La cérémonie de lancement de la campagne de transition de l’anacarde organisée vendredi à Ferkessédougou (nord, région du Tchologo), a été l’occasion pour le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, d’informer à nouveau les producteurs sur la réforme des filières agricoles, dont l’anacarde, en de mieux structurer la commercialisation.
Au dire du ministre qui s’est réjoui de la remise par le Centre national de recherche agronomique (CNRA) des variétés de semences sélectionnées de coton graine aux producteurs pour l’amélioration de leur rendement, la réforme va permettre également de mieux répartir la richesse de la filière anacarde. Elle va aboutir à assurer une organisation efficace des opérateurs à travers une interprofession suffisamment représentative de manière à avoir une filière anacarde ivoirienne compétitive.
Pour cette campagne, les prix minima obligatoires sont au bord champs, de 200FCFA/kg ; au magasin intérieur, de 235F/kg et au magasin portuaire, de 274F/kg. Ils sont révisables au cours de la campagne sur la base d’une évolution de 15% du prix CAF.
Le ministre de l’Agriculture a insisté sur la qualité du produit, énumérant par ailleurs les mesures d’accompagnement identifiées par le comité scientifique mis en place, en vue d’assurer le bon déroulement de la campagne de commercialisation.
Il s’agit, entre autres, de l’application obligatoire de ces prix minima, la transformation du comité scientifique en comité de veille pour la révision périodique de ce prix, l’interdiction des exportateurs de faire l’achat bord champs, l’engagement des producteurs à vendre des produits de qualité (séchage, triage, stockage), la réduction du nombre d’opérateurs agréés à l’exportation, l’instauration d’un contrat type exportateur-acheteur/coopérative, l’utilisation d’une sacherie neuve marquée « Produit de Côte d’Ivoire – Noix de cajou », la suppression de tous les prélèvements parallèles au niveau local, le renforcement de la lutte contre la sortie frauduleuse des noix de cajou.
Coulibaly Mamadou Sangafowa a souligné que l’enjeu véritable de cette filière réside dans une valorisation plus accrue de l’anacarde. « Malgré une production de plus de 450.000 T de noix de cajou en 2012, la capacité nominale de transformation ne dépasse pas 50.000 T de noix brutes, soit à peine 10% de cette production », a-t-il fait observer, précisant qu’en réalité, moins de 5% sont transformés annuellement en Côte d’Ivoire.
« L’Etat de Côte d’Ivoire fait de la transformation de la noix de cajou, un objectif majeur de développement et vise à transformer sur place 35% de la production d’ici 2015 et 100% à l’horizon 2020 », a annoncé le premier responsable de l’agriculture.
La cérémonie a été ponctuée également des discours du PCA de l’ARECA, Bamba Mamadou, et du président de l’Intercoton, Tuo Lacina.
L’un a promis de continuer à soutenir les efforts des paysans en vue du progrès dans la production. L’autre, tout en saluant les efforts du Gouvernement ayant abouti à l’amélioration substantielle des revenus des paysans, a appelé l’Etat à éponger sa dette de 17 milliards FCFA envers la filière au titre des subventions non encore remboursées sur les campagnes 2008/2009, 2011/2012 et 2012/2013, afin de soulager leur trésorerie.
Les plans de campagne 2013/2014 prévoient une production d’au moins 380.000 T de noix de cajou.
cmas
Au dire du ministre qui s’est réjoui de la remise par le Centre national de recherche agronomique (CNRA) des variétés de semences sélectionnées de coton graine aux producteurs pour l’amélioration de leur rendement, la réforme va permettre également de mieux répartir la richesse de la filière anacarde. Elle va aboutir à assurer une organisation efficace des opérateurs à travers une interprofession suffisamment représentative de manière à avoir une filière anacarde ivoirienne compétitive.
Pour cette campagne, les prix minima obligatoires sont au bord champs, de 200FCFA/kg ; au magasin intérieur, de 235F/kg et au magasin portuaire, de 274F/kg. Ils sont révisables au cours de la campagne sur la base d’une évolution de 15% du prix CAF.
Le ministre de l’Agriculture a insisté sur la qualité du produit, énumérant par ailleurs les mesures d’accompagnement identifiées par le comité scientifique mis en place, en vue d’assurer le bon déroulement de la campagne de commercialisation.
Il s’agit, entre autres, de l’application obligatoire de ces prix minima, la transformation du comité scientifique en comité de veille pour la révision périodique de ce prix, l’interdiction des exportateurs de faire l’achat bord champs, l’engagement des producteurs à vendre des produits de qualité (séchage, triage, stockage), la réduction du nombre d’opérateurs agréés à l’exportation, l’instauration d’un contrat type exportateur-acheteur/coopérative, l’utilisation d’une sacherie neuve marquée « Produit de Côte d’Ivoire – Noix de cajou », la suppression de tous les prélèvements parallèles au niveau local, le renforcement de la lutte contre la sortie frauduleuse des noix de cajou.
Coulibaly Mamadou Sangafowa a souligné que l’enjeu véritable de cette filière réside dans une valorisation plus accrue de l’anacarde. « Malgré une production de plus de 450.000 T de noix de cajou en 2012, la capacité nominale de transformation ne dépasse pas 50.000 T de noix brutes, soit à peine 10% de cette production », a-t-il fait observer, précisant qu’en réalité, moins de 5% sont transformés annuellement en Côte d’Ivoire.
« L’Etat de Côte d’Ivoire fait de la transformation de la noix de cajou, un objectif majeur de développement et vise à transformer sur place 35% de la production d’ici 2015 et 100% à l’horizon 2020 », a annoncé le premier responsable de l’agriculture.
La cérémonie a été ponctuée également des discours du PCA de l’ARECA, Bamba Mamadou, et du président de l’Intercoton, Tuo Lacina.
L’un a promis de continuer à soutenir les efforts des paysans en vue du progrès dans la production. L’autre, tout en saluant les efforts du Gouvernement ayant abouti à l’amélioration substantielle des revenus des paysans, a appelé l’Etat à éponger sa dette de 17 milliards FCFA envers la filière au titre des subventions non encore remboursées sur les campagnes 2008/2009, 2011/2012 et 2012/2013, afin de soulager leur trésorerie.
Les plans de campagne 2013/2014 prévoient une production d’au moins 380.000 T de noix de cajou.
cmas