Elles sont au nombre de 36. Elles ont pour ces élections régionales et municipales décidé de se lancer dans la course aux conseils régionaux et aux mairies avec les hommes. Dans l’arène impitoyable de la politique, certaines parmi elles ne comptent pas faire de la figuration. Dans notre dossier du jour, Le Patriote a décidé de faire un gros plan sur les plus connues.
- Hortense Aka-Anghui (RHDP-Port-Bouët) : L’indéboulonnable
C’est la doyenne des candidates et des élus de Côte d’Ivoire. L’inamovible maire de Port-Bouët, parmi les femmes candidates, est celle qui a le plus de chance de s’imposer le 21 avril prochain. Après près de 33 ans de mandat, « la Go de Port-Bouët » ne semble aucunement émoussée par l’exercice du pouvoir. Sa popularité, après toutes ces longues années, reste intacte. Hortense Aka-Anghui part non seulement avec la faveur des pronostics pour ces élections. Mais aussi avec la bénédiction de tous les partis politiques membres du RHDP et des autres formations. A Port-Bouët, une sorte d’union sacrée s’est faite autour de celle qu’on appelle affectueusement « la vieille ». Mais attention, ne lui rappelez surtout pas son âge. Elle vous rétorquera comme elle l’a fait dimanche dernier au cours du lancement de sa campagne : « La plus jeune, c’est moi ». Hortense Aka-Anghui, sauf cataclysme, rempilera pour un sixième mandat au soir du 21 avril prochain.
- Désirée Anne Ouloto (RDR-Cavally) : La battante
S’il y a une femme qui a montré, au cours de ces dernières années, une force de caractère largement au-dessus de la moyenne, c’est bel et bien la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité. Anne Désirée Ouloto fait partie de ces femmes à qui l’on peut confier une mission et dormir tranquillement. C’est la raison pour laquelle depuis son accession au pouvoir, le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, lui a à plusieurs reprises renouvelé sa confiance dans divers portefeuilles ministériels. D’abord à la Salubrité publique, ensuite au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité. Aujourd’hui encore, pour ces élections régionales dans le Cavally, Anne désirée Ouloto est en mission pour son parti, le RDR. Il est clair que cette fois-ci encore, comme les autres fois, elle n’entend pas faire de la figuration. Mais mener à bien ce nouveau challenge. Il faut compter avec elle pour ces élections. Même si ca ne sera pas une partie de plaisir, avec en face d’elle des prétendants pour le moins robustes. Mais n’a-t-on affaire à celle qu’on appelle affectueusement « maman bulldozer » ?
- Mariam Fétigué Koulibaly (RDR-Marcory) : La force tranquille
Elle, son arme la plus efficace, c’est la discrétion. Par éducation, elle préfère taire toutes les bonnes actions qu’elle pose. Là où certains feront beaucoup de tapage autour. Ne dit-on pas en politique que tout doit se savoir ? Mais celle que le ministre Amadou Soumahoro appelle affectueusement « la coqueluche du RDR » entrevoit la politique autrement. Après avoir mené avec brio la campagne électorale de son mentor, Alassane Ouattara, à Marcory, Mariam Fétigué Koulibaly veut maintenant gagner la bataille de la mairie de Marcory. Toujours avec la même discrétion qu’on lui connait, elle mène une campagne civilisée et efficace pour gagner le c?ur des populations de Marcory. Il est clair qu’à ce niveau, elle a une bonne longueur d’avance sur ses adversaires. Il lui reste maintenant de transformer ce capital affectif en plébiscite. Et avec ce que l’on voit ces jours-ci, la candidate du RDR est sur la bonne voie.
- Obou Osso Yohou Marie (RDR-Ouragahio) : Mme le maire
Elle a déjà dirigé une mairie en tant qu’adjoint au maire. Obou Osso Yohou Marie n’est pas une inconnue. Elle a été, pendant plus de dix ans, cinquième adjointe au maire d’Adjamé. Elle sait donc comment une municipalité se gère. Pour ces élections municipales de 2013, cette militante de premières heures du RDR a décidé de se présenter à Ouragahio, sa ville natale, pour mettre à la disposition de ses parents toute l’expérience acquise durant son passage à la mairie d’Adjamé. C’est sa manière à elle de prendre une part active à la politique de développement que le président Alassane Ouattara est en train de s’insuffler à toute la Côte d’Ivoire. Et il y a de fortes chances qu’elle y parvienne au soir du 21 avril prochain.
- Traoré Mariame (Indépendante-Tengréla) : La dynamique
Après les élections législatives, elle vise maintenant la mairie de Tengréla. La députée de la circonscription de l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, pour cette fois-ci, ne va pas à ces élections avec l’aval du RDR, son parti. Une situation qui sans doute sera un grand handicap pour elle dans une région où être candidat du RDR compte beaucoup. Mais, certainement, cette battante compte sur son dynamisme personnel et son aura de femme pour rallier les populations à sa cause. La tâche, à priori ardue, n’est pas impossible.
- Mme Béda Géneviève épouse Manouan (Indépendante-Koumassi) : Femme leader
A Koumassi, elle est connue sous le nom de Mme Manouan. Longtemps militante du PDCI-RDA et leader des femmes dans la commune, elle a décidé pour ces élections de se présenter en indépendante. Mais face aux poids lourds que sont le ministre Cissé Bacongo, le maire sortant N’Dohi Raymond et l’ancien maire Adou Assalé, il sera difficile pour elle se frayer un passage. Mais sait-on jamais.
- Adjoua N’Go Louise épouse Tamini (RDR-Toumodi) : La dame de Toumodi
Adjoua N’Go Louise n’est plus à présenter. Tellement son nom rime avec le RDR à Toumodi. La seule femme secrétaire départementale du RDR dans la région pense qu’il est temps pour elle de gérer la commune de Toumodi. Dans cette zone loin d’être acquise à son parti, le RDR, elle entend marquer, pour ces élections municipales, son empreinte de femme. Et pour cela, elle compte sur tous les militants du RDR et la population pour tenir la dragée haute aux hommes dans cette course pour la municipalité de Toumodi. Il est sûr qu’avec la nouvelle donne, cette fondatrice d’écoles a les moyens de créer la surprise au soir du 21 avril.
- Sita Yétidéné Coulibaly (PDCI- Korhogo) : L’égérie du PDCI dans le Poro
Elle est la touche féminine du PDCI-RDA dans la cité du Poro. La seule femme déléguée communale du parti doyen dans le grand Nord a décidé de défier le ministre Amadou Gon Coulibaly dans son fief. Elle a avec elle sa hargne et sa volonté. Mais ces deux atouts peuvent-ils suffire pour terrasser celui qu’on appelle « le lion » ? Pas si sûr. Car les populations de Korhogo qui ont réservé le vendredi dernier un accueil triomphal à leur maire, après une longue absence, ne sont pas prêtes de confier la mairie à quelqu’un d’autre. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir à la candidate du PDCI-RDA pour que ce rêve devienne une réalité. Mais bon vent quand même à cette téméraire.
- Fanny Moussokoura Chantal (RDR-Kaniasso) : La communicatrice
Elle s’est fait connaitre par ces actions sociales et surtout par son émission télévisée de gastronomie « Délices de Shanny». Fanny Chantal est quelqu’un qui n’est plus à présenter. Cette communicatrice émérite a d’abord occupé le poste de directrice de la communication à la défunte compagnie aérienne « Air Afrique », avant de devenir la Conseillère spéciale en communication du Premier ministre Guillaume Soro qu’elle a suivi à l’Assemblée nationale. Femme battante connue du grand public, la fille de l’ambassadeur Fanny Inza Czé a décidé de mettre au service des populations de Kaniasso toute l’expérience et l’expertise acquises dans son métier et dans la gestion des hommes qu’elle a dirigés durant sa carrière et dans les entreprises qu’elle a créées. Certainement qu’au soir du 21 avril prochain, elle portera haut les couleurs du RDR qu’elle défend à Kaniasso. Mais pour cela, il faut qu’elle arrive à battre une autre femme, Fofana Aïssata épouse Fanny qui a décidé de la défier.
- Daham Ginette épouse Rosse (PDCI-Issia) : Mme la présidente
Le nom de Ginette Rosse se confond avec la célèbre équipe de football de la cité du Rocher. La présidente d’Issia Wazi veut s’essayer à la politique. Celle qui a connu de nombreuses victoires espèrent sortir vainqueur des élections municipales à Issia. Mais elle a en face d’elle des hommes aussi déterminés qu’intraitables, prêts à lui barrer le chemin. Mais cette sportive, qui a toujours évolué dans l’univers machiste du football, sait à quoi s’en tenir. La candidate du PDCI-RDA à Issia entend s’appuyer sur les militants de son
- Konan Amoin Annabelle épouse Brou (PDCI-Djébonoua) : La belle de Djébonoua
Maire de Djébonoua pendant plus de dix ans, elle l’entend le rester au soir du 21 avril. Pour cela, elle doit arriver à convaincre ses administrés de lui renouveler sa confiance. Mais elle a en face d’elle une femme, Mme Yoboué Affoué Ahoutou Brigitte, qui n’est pas prête à lui laisser le champ libre. Un duel entre femmes à suivre de près.
- Touré Nassénéba épouse Diané (RDR-Odienné): La petite fille de Wacaba Touré
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Touré Nassénéba, militante convaincue du RDR, en un rien de temps, a réussi à bouleverser le paysage politique du Denguélé. Au départ, on ne vendait pas chère sa peau dans cette course aux municipales. Mais grâce à ses actions sociales et à ses actes de générosité envers les populations, cette ingénieure des TIC a réussi à gagner le c?ur des populations. Sa campagne, elle l’a déjà faite depuis. Ce n’est pas étonnant qu’elle se retrouve seule au finish pour ces élections municipales dans la capitale du Denguélé. Pour Mme Diané qui a fait ses études aux Etats Unis, le scrutin du 21 avril prochain qui est un autre challenge ne sera qu’une simple formalité à accomplir pour être maire d’Odienné.
Réalisé par Jean-Claude Coulibaly
- Hortense Aka-Anghui (RHDP-Port-Bouët) : L’indéboulonnable
C’est la doyenne des candidates et des élus de Côte d’Ivoire. L’inamovible maire de Port-Bouët, parmi les femmes candidates, est celle qui a le plus de chance de s’imposer le 21 avril prochain. Après près de 33 ans de mandat, « la Go de Port-Bouët » ne semble aucunement émoussée par l’exercice du pouvoir. Sa popularité, après toutes ces longues années, reste intacte. Hortense Aka-Anghui part non seulement avec la faveur des pronostics pour ces élections. Mais aussi avec la bénédiction de tous les partis politiques membres du RHDP et des autres formations. A Port-Bouët, une sorte d’union sacrée s’est faite autour de celle qu’on appelle affectueusement « la vieille ». Mais attention, ne lui rappelez surtout pas son âge. Elle vous rétorquera comme elle l’a fait dimanche dernier au cours du lancement de sa campagne : « La plus jeune, c’est moi ». Hortense Aka-Anghui, sauf cataclysme, rempilera pour un sixième mandat au soir du 21 avril prochain.
- Désirée Anne Ouloto (RDR-Cavally) : La battante
S’il y a une femme qui a montré, au cours de ces dernières années, une force de caractère largement au-dessus de la moyenne, c’est bel et bien la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité. Anne Désirée Ouloto fait partie de ces femmes à qui l’on peut confier une mission et dormir tranquillement. C’est la raison pour laquelle depuis son accession au pouvoir, le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, lui a à plusieurs reprises renouvelé sa confiance dans divers portefeuilles ministériels. D’abord à la Salubrité publique, ensuite au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité. Aujourd’hui encore, pour ces élections régionales dans le Cavally, Anne désirée Ouloto est en mission pour son parti, le RDR. Il est clair que cette fois-ci encore, comme les autres fois, elle n’entend pas faire de la figuration. Mais mener à bien ce nouveau challenge. Il faut compter avec elle pour ces élections. Même si ca ne sera pas une partie de plaisir, avec en face d’elle des prétendants pour le moins robustes. Mais n’a-t-on affaire à celle qu’on appelle affectueusement « maman bulldozer » ?
- Mariam Fétigué Koulibaly (RDR-Marcory) : La force tranquille
Elle, son arme la plus efficace, c’est la discrétion. Par éducation, elle préfère taire toutes les bonnes actions qu’elle pose. Là où certains feront beaucoup de tapage autour. Ne dit-on pas en politique que tout doit se savoir ? Mais celle que le ministre Amadou Soumahoro appelle affectueusement « la coqueluche du RDR » entrevoit la politique autrement. Après avoir mené avec brio la campagne électorale de son mentor, Alassane Ouattara, à Marcory, Mariam Fétigué Koulibaly veut maintenant gagner la bataille de la mairie de Marcory. Toujours avec la même discrétion qu’on lui connait, elle mène une campagne civilisée et efficace pour gagner le c?ur des populations de Marcory. Il est clair qu’à ce niveau, elle a une bonne longueur d’avance sur ses adversaires. Il lui reste maintenant de transformer ce capital affectif en plébiscite. Et avec ce que l’on voit ces jours-ci, la candidate du RDR est sur la bonne voie.
- Obou Osso Yohou Marie (RDR-Ouragahio) : Mme le maire
Elle a déjà dirigé une mairie en tant qu’adjoint au maire. Obou Osso Yohou Marie n’est pas une inconnue. Elle a été, pendant plus de dix ans, cinquième adjointe au maire d’Adjamé. Elle sait donc comment une municipalité se gère. Pour ces élections municipales de 2013, cette militante de premières heures du RDR a décidé de se présenter à Ouragahio, sa ville natale, pour mettre à la disposition de ses parents toute l’expérience acquise durant son passage à la mairie d’Adjamé. C’est sa manière à elle de prendre une part active à la politique de développement que le président Alassane Ouattara est en train de s’insuffler à toute la Côte d’Ivoire. Et il y a de fortes chances qu’elle y parvienne au soir du 21 avril prochain.
- Traoré Mariame (Indépendante-Tengréla) : La dynamique
Après les élections législatives, elle vise maintenant la mairie de Tengréla. La députée de la circonscription de l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, pour cette fois-ci, ne va pas à ces élections avec l’aval du RDR, son parti. Une situation qui sans doute sera un grand handicap pour elle dans une région où être candidat du RDR compte beaucoup. Mais, certainement, cette battante compte sur son dynamisme personnel et son aura de femme pour rallier les populations à sa cause. La tâche, à priori ardue, n’est pas impossible.
- Mme Béda Géneviève épouse Manouan (Indépendante-Koumassi) : Femme leader
A Koumassi, elle est connue sous le nom de Mme Manouan. Longtemps militante du PDCI-RDA et leader des femmes dans la commune, elle a décidé pour ces élections de se présenter en indépendante. Mais face aux poids lourds que sont le ministre Cissé Bacongo, le maire sortant N’Dohi Raymond et l’ancien maire Adou Assalé, il sera difficile pour elle se frayer un passage. Mais sait-on jamais.
- Adjoua N’Go Louise épouse Tamini (RDR-Toumodi) : La dame de Toumodi
Adjoua N’Go Louise n’est plus à présenter. Tellement son nom rime avec le RDR à Toumodi. La seule femme secrétaire départementale du RDR dans la région pense qu’il est temps pour elle de gérer la commune de Toumodi. Dans cette zone loin d’être acquise à son parti, le RDR, elle entend marquer, pour ces élections municipales, son empreinte de femme. Et pour cela, elle compte sur tous les militants du RDR et la population pour tenir la dragée haute aux hommes dans cette course pour la municipalité de Toumodi. Il est sûr qu’avec la nouvelle donne, cette fondatrice d’écoles a les moyens de créer la surprise au soir du 21 avril.
- Sita Yétidéné Coulibaly (PDCI- Korhogo) : L’égérie du PDCI dans le Poro
Elle est la touche féminine du PDCI-RDA dans la cité du Poro. La seule femme déléguée communale du parti doyen dans le grand Nord a décidé de défier le ministre Amadou Gon Coulibaly dans son fief. Elle a avec elle sa hargne et sa volonté. Mais ces deux atouts peuvent-ils suffire pour terrasser celui qu’on appelle « le lion » ? Pas si sûr. Car les populations de Korhogo qui ont réservé le vendredi dernier un accueil triomphal à leur maire, après une longue absence, ne sont pas prêtes de confier la mairie à quelqu’un d’autre. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir à la candidate du PDCI-RDA pour que ce rêve devienne une réalité. Mais bon vent quand même à cette téméraire.
- Fanny Moussokoura Chantal (RDR-Kaniasso) : La communicatrice
Elle s’est fait connaitre par ces actions sociales et surtout par son émission télévisée de gastronomie « Délices de Shanny». Fanny Chantal est quelqu’un qui n’est plus à présenter. Cette communicatrice émérite a d’abord occupé le poste de directrice de la communication à la défunte compagnie aérienne « Air Afrique », avant de devenir la Conseillère spéciale en communication du Premier ministre Guillaume Soro qu’elle a suivi à l’Assemblée nationale. Femme battante connue du grand public, la fille de l’ambassadeur Fanny Inza Czé a décidé de mettre au service des populations de Kaniasso toute l’expérience et l’expertise acquises dans son métier et dans la gestion des hommes qu’elle a dirigés durant sa carrière et dans les entreprises qu’elle a créées. Certainement qu’au soir du 21 avril prochain, elle portera haut les couleurs du RDR qu’elle défend à Kaniasso. Mais pour cela, il faut qu’elle arrive à battre une autre femme, Fofana Aïssata épouse Fanny qui a décidé de la défier.
- Daham Ginette épouse Rosse (PDCI-Issia) : Mme la présidente
Le nom de Ginette Rosse se confond avec la célèbre équipe de football de la cité du Rocher. La présidente d’Issia Wazi veut s’essayer à la politique. Celle qui a connu de nombreuses victoires espèrent sortir vainqueur des élections municipales à Issia. Mais elle a en face d’elle des hommes aussi déterminés qu’intraitables, prêts à lui barrer le chemin. Mais cette sportive, qui a toujours évolué dans l’univers machiste du football, sait à quoi s’en tenir. La candidate du PDCI-RDA à Issia entend s’appuyer sur les militants de son
- Konan Amoin Annabelle épouse Brou (PDCI-Djébonoua) : La belle de Djébonoua
Maire de Djébonoua pendant plus de dix ans, elle l’entend le rester au soir du 21 avril. Pour cela, elle doit arriver à convaincre ses administrés de lui renouveler sa confiance. Mais elle a en face d’elle une femme, Mme Yoboué Affoué Ahoutou Brigitte, qui n’est pas prête à lui laisser le champ libre. Un duel entre femmes à suivre de près.
- Touré Nassénéba épouse Diané (RDR-Odienné): La petite fille de Wacaba Touré
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Touré Nassénéba, militante convaincue du RDR, en un rien de temps, a réussi à bouleverser le paysage politique du Denguélé. Au départ, on ne vendait pas chère sa peau dans cette course aux municipales. Mais grâce à ses actions sociales et à ses actes de générosité envers les populations, cette ingénieure des TIC a réussi à gagner le c?ur des populations. Sa campagne, elle l’a déjà faite depuis. Ce n’est pas étonnant qu’elle se retrouve seule au finish pour ces élections municipales dans la capitale du Denguélé. Pour Mme Diané qui a fait ses études aux Etats Unis, le scrutin du 21 avril prochain qui est un autre challenge ne sera qu’une simple formalité à accomplir pour être maire d’Odienné.
Réalisé par Jean-Claude Coulibaly
