C’est terminé. Le bras de fer engagé par le ministre des Sports, Alain Lobognon, avec les clubs de handball dans la crise au sein de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb) vient de tourner à l’avantage des associations sportives. Depuis lundi 8 avril dernier, et à la suite d’une rencontre avec le président du Comité national olympique (Cno), Lassana Palenfo, l’autorité sportive a accepté de confier l’organisation de l’élection à la présidence de la Fédération, au Cno, comme exigé par la Fédération internationale de handball (Ihf) et la Confédération africaine de handball (Cahb). Le mandat du Comité de gestion intérimaire mis en place par le ministère des Sports et dirigé par Mariam Koné s’achève ainsi, prématurément. Alors qu’une période de dix mois lui avait été assignée. Hier mardi 9 avril 2013, le président du Cno, Lassana Palenfo, devrait rencontrer les quatre candidats annoncés en janvier dernier. Il s’agit du président sortant, Joseph Ouéréga, Berthé Abdallah, Bertin Amani et Brahima Ouattara dit «OB». Au centre des échanges, la détermination d’une date pour la tenue rapide de l’assemblée générale élective. Selon nos informations, celle-ci pourrait intervenir en fin de semaine. Mais, les candidats ont l’intention de demander une semaine supplémentaire afin de mener une nouvelle campagne auprès des clubs. En tout état de cause, l’intransigeance et la patience des clubs ont payé. Certains parmi eux auront perdu une compétition africaine (la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe en Tunisie), mais le plus important, c’est désormais le contrôle sur leur discipline. «Nous sommes heureux que le ministre ait accepté de revenir sur sa décision. C’est le handball ivoirien qui gagne. Nous avons tous perdu quelque chose pendant cette crise, mais le plus important est de repartir très vite sur une nouvelle dynamique», a réagi un responsable de club.
Alexis Adélé
Alexis Adélé
