L’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) organise en collaboration avec le Comité national olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV), une table ronde sur les préparatifs de l’Afrique aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016. A l’ouverture des travaux,hier à la salle des fêtes de l’Hôtel Ivoire, le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a salué l’ACNOA pour le choix porté sur la Côte d’Ivoire pour abriter ce symposium sur le sport africain. Alain Michel Lobognon a, à l’occasion, rendu un vibrant hommage au président du CNO-CIV para ailleurs président de l’ACNOA, le Général Lansana Palenfo qu’il a qualifié de «sportif émérite» et de «symbole de l’abnégation au travail». Tout en rassurant l’ACNOA de la volonté du gouvernement ivoirien à mettre à la disposition du CNO-CIV les moyens dont il aura besoin, «des moyens pour une meilleure préparation et une participation remarquée des athlètes ivoiriens à ces JO de Rio 2016», Alain Lobognon a souhaité que «Les comités nationaux olympiques s’affichent comme le levain de toutes les fédérations sportives», après s’être réjoui de la tenue de cette table ronde qui s’inscrit dans la «vision futuriste» des actions du Général Palenfo à la tête des Comités nationaux olympiques d’Afrique qui consiste à «réunir des moyens matériels et financiers pour des athlètes encore plus performants.» Pendant deux jours (les travaux s’achèvent ce jeudi) des experts d’institutions du sport africain (CONFEJES, CAF, CIAAD...) mais également des représentants de l’Union africaine (UA) et des CNO africains doivent élaborer des recommandations à même de favoriser le renouveau du sport d’élite en Afrique. Une action qui doit prendre son élan en Côte d’Ivoire comme l’a indiqué le Général Palenfo. «En offrant un cadre de réflexion et de concertation au mouvement sportif africain, par l’intermédiaire de l’ACNOA, la Côte d’Ivoire fait le choix de favoriser l’émergence de solutions aux problèmes récurrents que pose la gestion du sport en Afrique», a-t-il précisé. Quant aux enjeux du présent symposium, les recommandations, a-t-il ajouté, doivent permettre d’atteindre l’objectif visé. Pour lui, il faut un débat fécond sur les Jeux qui se profilent à l’horizon 2016. Au sortir des assises d’Abidjan, l’ACNOA entend consolider et renforcer les capacités des structures sous-régionales afin de développer les Jeux de la jeunesse africaine dont l’objectif est de combler l’écart actuel entre l’Afrique et les autres continents au niveau de chaque sport olympique. A ce niveau, le Général milite pour une vision du développement du sport dans les pays africains à travers une France collaboration entre le politique et le sportif. «Le sport en Afrique ne se bâtira pas sans le soutien accru des gouvernements, comités olympiques, fédérations nationales et internationales qui doivent impliquer la solidarité olympique, les fédérations internationales, les confédérations africaines et la coopération internationale, dans le soutien du projet de développement», a-t-il déclaré. Dénonçant au passage la mauvaise répartition des ressources budgétaires qui ne profitent souvent qu’au football.
OUATTARA Gaoussou
OUATTARA Gaoussou