Une délégation de l’ONG internationale ‘’Transparency International’’, conduite par Chantal Uwimana, la directrice régionale Afrique et Moyen-Orient séjourne en Côte d’Ivoire depuis le mardi 9 avril. Au troisième jour de cette visite qui a pour but d’accompagner les pays désireux de s’engager dans la lutte contre la corruption, Chantal Uwimana et sa délégation ont été reçues par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), au siège de l’institution. Il s’agissait à l’occasion de cette visite de travail, selon Chantal Uwimana, de vérifier les dernières évolutions du dispositif de lutte contre la corruption. Mais également d’analyser le catalogue d’activités que le PNUD et le SNGRC mettent en œuvre pour combattre la corruption. ‘’Il y a des avancées sinon nous n’aurions pas engagé un dialogue. Il y a un certain nombre de politiques et de lois qui ont été mises en place dans le sens d’apporter la transparence. Mais on ne sait pas quels outils utiliser pour y faire face. Il faut identifier les problèmes et les combattre’’, a soutenu la directrice régionale. Quant au secrétaire national à la gouvernance, Meité Sindou, il a tenu à souligner que la Côte d’Ivoire s’est inscrite dans un nouvel ordre de gouvernance. ‘’L’heure n’est plus à la méfiance. Nous travaillons dans le respect et la franchise pour établir un pont de collaboration. La Côte d’Ivoire travaille fermement à redevenir fréquentable du point de vue de la bonne gouvernance’’, a situé Meité Sindou. Le dernier rapport de Transparency International classait la Côte d’Ivoire au 130è rang des pays les moins corrompus.
FO
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