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Région Publié le mardi 16 avril 2013 | AIP

Grève au public : Reprise mitigée des cours à Gagnoa

Gagnoa – Les cours ont repris timidement lundi dans certains établissements secondaires du département de Gagnoa, à la suite de l’appel des autorités gouvernementales, mais dans un contexte où le mouvement semble se durcir avec de nouveaux mots d’ordre.

Dans les trois grands lycées de Gagnoa, contrairement à la semaine dernière où les salles de classe étaient demeurées vides, certains enseignants ont donné cours, de même qu’au collège moderne de Guibéroua où le mot d’ordre reste peu suivi depuis le début de la grève.

Ces cours ont été donnés, sous forte présence des forces de l’ordre, par des enseignants non grévistes dont la majorité fait partie des contractuels.

Pendant ce temps, les enseignants grévistes étaient réunis en assemblée à la bourse du travail, où la base a décidé de la poursuite de la grève en dépit de l’exhortation du préfet de région et de ses collaborateurs, qui avaient reçu pendant le week-end les leaders syndicaux pour les amener à convaincre leurs camarades de sursoir au mouvement.


A la suite de l’assemblée, la base a décidé de poursuivre la grève avec instruction de la durcir en empêchant si nécessaire les cours dans l’ensemble des établissements publics du département.


Selon le constat fait en ville et des sources syndicales, dans le primaire public la grève a été suivie par la majorité des écoles du département.


Mais l’interpellation et l’arrestation d’un enseignant syndicaliste ont failli créer des manifestations de colère des enseignants grévistes, révoltés par l’information.


Le secrétaire régional de l’Union des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (UDENSCI), Ogoubli Akafou Anderson, fut interpellé à 7H30 par la police et mis en garde à vue au commissariat du 1er arrondissement avant d’être conduit au parquet après avoir demandé à des élèves au lycée 2 de retourner à la maison parce qu’il n’y aurait pas cours.


Devant la menace de troubles graves, les autorités préfectorales et judiciaires ont dû raisonner les enseignants et choisi de libérer l’enseignant arrêté afin de baisser la tension.

(AIP)
Jmk/kkp/kam
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