Le président du conseil consultatif et de discipline du Cojep, Saraka Patrice, a été enlevé le lundi 15 avril dernier, à son domicile, par des individus. Ce kidnapping a été dénoncé par le président du Comité Exécutif de crise de cette organisation dans une déclaration dont nous avons reçue copie hier, mardi 16 avril 2013.
Le lundi 15 AVRIL 2013 aux environs de 20 heures, à son domicile, le camarade Saraka Patrice, président du conseil consultatif et de discipline du Cojep, a été enlevé par des individus non identifiés et conduit à une destination inconnue. Aux dernières nouvelles, une source nous indique qu’il serait détenu à la DST. Les démarches effectuées pour entrer en contact avec notre camarade sont pour l’instant restées vaines.
II – Notre analyse
Le COJEP fait le triste constat qu’après l’extradition suivie de la détention au secret de son leader Charles Blé Goudé, le pouvoir Ouattara vient encore de démontrer sa volonté manifeste de museler l’opposition à travers l’enlèvement du camarade Saraka Patrice. Le COJEP rappelle au régime Ouattara que la finalité d’une action politique est de pourvoir aux besoins élémentaires des populations et non de chercher à réaliser un record de détenus politiques. Le COJEP interpelle tous les Ivoiriens, les organisations des droits de l’Homme et la communauté internationale sur les graves atteintes aux libertés individuelles et collectives qui ont cours dans notre pays.
III - Notre position
Condamne fermement l’attitude du pouvoir à vouloir vaille que vaille réduire l’opposition au silence, Face à cette situation qui peut accentuer les clivages politiques et mettre en péril la cohésion sociale, le COJEP :
Tient pour responsable le régime Ouattara du danger qui plane sur la vie de Charles Blé Goudé, Saraka Patrice et tous les autres détenus politiques.
Exige du pouvoir la libération sans condition de nos camarades et l’arrêt des arrestations et emprisonnements arbitraires.
Demande instamment au gouvernement d’observer le respect de la liberté d’expression et d’opinion consacrée dans notre loi fondamentale.
Appelle tous les militantes et militants du COJEP et les démocrates de tout bord au calme et à la sérénité devant cette énième épreuve. L’Eternel voit vos souffrances et entend vos cris de douleur. Il agira certainement. Alors restez toujours mobilisés et à l’écoute de la Direction de votre mouvement. La lutte continue !
Pour le Comité Exécutif de crise
Le président
Bly Roselin
Le lundi 15 AVRIL 2013 aux environs de 20 heures, à son domicile, le camarade Saraka Patrice, président du conseil consultatif et de discipline du Cojep, a été enlevé par des individus non identifiés et conduit à une destination inconnue. Aux dernières nouvelles, une source nous indique qu’il serait détenu à la DST. Les démarches effectuées pour entrer en contact avec notre camarade sont pour l’instant restées vaines.
II – Notre analyse
Le COJEP fait le triste constat qu’après l’extradition suivie de la détention au secret de son leader Charles Blé Goudé, le pouvoir Ouattara vient encore de démontrer sa volonté manifeste de museler l’opposition à travers l’enlèvement du camarade Saraka Patrice. Le COJEP rappelle au régime Ouattara que la finalité d’une action politique est de pourvoir aux besoins élémentaires des populations et non de chercher à réaliser un record de détenus politiques. Le COJEP interpelle tous les Ivoiriens, les organisations des droits de l’Homme et la communauté internationale sur les graves atteintes aux libertés individuelles et collectives qui ont cours dans notre pays.
III - Notre position
Condamne fermement l’attitude du pouvoir à vouloir vaille que vaille réduire l’opposition au silence, Face à cette situation qui peut accentuer les clivages politiques et mettre en péril la cohésion sociale, le COJEP :
Tient pour responsable le régime Ouattara du danger qui plane sur la vie de Charles Blé Goudé, Saraka Patrice et tous les autres détenus politiques.
Exige du pouvoir la libération sans condition de nos camarades et l’arrêt des arrestations et emprisonnements arbitraires.
Demande instamment au gouvernement d’observer le respect de la liberté d’expression et d’opinion consacrée dans notre loi fondamentale.
Appelle tous les militantes et militants du COJEP et les démocrates de tout bord au calme et à la sérénité devant cette énième épreuve. L’Eternel voit vos souffrances et entend vos cris de douleur. Il agira certainement. Alors restez toujours mobilisés et à l’écoute de la Direction de votre mouvement. La lutte continue !
Pour le Comité Exécutif de crise
Le président
Bly Roselin