Le quotidien des Ivoiriens y compris le leur, ne leur échappe pas. Cinq comédiennes célèbres, Adrienne Koutouan, Guéhi Thérèse Gbazé, Amélie Wabéhi, Marie-Louise Asseu et Maï La Bombe sont à la manœuvre dans «La tour de contrôle» de Maï La Bombe, dans une mise en scène de Saly Kamaté. Comme on le constate, c’est absolument une affaire de femmes dans cette pièce de 1h 30 mn que le public a eu le plaisir de redécouvrir, à l’occasion de la première édition de la Journée mondiale du théâtre qui s’est déroulée du 27 mars au 6 avril, à l’Hôtel de la Culture de Cocody, à l’initiative de Dtv Fm et la Fédération ivoirienne de théâtre professionnel (Fitp), en collaboration avec la mairie de Cocody.
Cette captivante création, une satire sociale, a pour thème centrale les funérailles. Telles qu’elles se vivent dans la société ivoirienne d’aujourd’hui, avec son corolaire de personnages et d’esthétiques aussi extravagants que spectaculaires. Mais c’est surtout une certaine classe d’opportunistes squatteuses-pleureuses, ainsi que et des prostitués subtiles qui s’y accrochent qui sont les principales accusées de ce fléau hélas, propres à toutes les cultures de l’Afrique sub-saharienne à des degrés divers.
La nuit du vendredi 5 avril de la représentation de la pièce, chacun des Abidjanais qui avaient effectué le déplacement y avait trouvé son goût et son actrice, avec une Guéhi Thérèse explosive dans un rôle où elle est traitée de moins que rien par ses partenaires de scène.
«Les gens ont aimé le message que nous véhiculons et ils nous l’ont font savoir le même soir et continuent de le faire à travers des messages électroniques ou des appels téléphoniques. C’est encourageant pour la renaissance du théâtre en Côte d’Ivoire. Surtout qu’ils aimeraient nous revoir en scène et nous leur donneront encore cette occasion», se félicite Maï La Bombe, jointe, hier, par téléphone.
Pour l’heure, les dames fortes (au sens propre comme au plan du jeu) des planches ivoiriennes où elles signent leur retour après avoir été faites captives par le cinéma, la télévision et la vidéo, sont est en train d’étudier la prochaine destination de leur pièce. «Normalement, on prévoit d’aller d’abord à la conquête de la Côte d’Ivoire profonde, avant de revenir sur Abidjan», annonce La Bombe.
Les répétitions n’ont pas encore repris dans «La tour de contrôle». Chacune des dames vaquent à ses occupations. «J’ignore le calendrier des autres. Mais en ce qui me concerne, je suis chez moi à la maison où j’écris des textes quand le temps et l’inspiration me le permet. En même temps, je tourne, mais pas à plein temps, avec l’équipe de «La saga des héritiers» d’Arantès de Bonali qui passe sur la Rti 1. On prépare la saison II de la série dans laquelle je vais faire mon entrée. Ça va, le travail continue.»
D’ici là, le public attend le retour d’Adrienne Koutouan, de Guhéi Thérèse Gbazé, Marie-Louise Asseu, Amélie Wabéhi, Saly Kamaté et bien sûr Maï La Bombe, dans «La tour de contrôle» pour passer au scanner les tares des sociétés africaines grâce à une dynamique théâtrale féminine.
Schadé Adédé
Cette captivante création, une satire sociale, a pour thème centrale les funérailles. Telles qu’elles se vivent dans la société ivoirienne d’aujourd’hui, avec son corolaire de personnages et d’esthétiques aussi extravagants que spectaculaires. Mais c’est surtout une certaine classe d’opportunistes squatteuses-pleureuses, ainsi que et des prostitués subtiles qui s’y accrochent qui sont les principales accusées de ce fléau hélas, propres à toutes les cultures de l’Afrique sub-saharienne à des degrés divers.
La nuit du vendredi 5 avril de la représentation de la pièce, chacun des Abidjanais qui avaient effectué le déplacement y avait trouvé son goût et son actrice, avec une Guéhi Thérèse explosive dans un rôle où elle est traitée de moins que rien par ses partenaires de scène.
«Les gens ont aimé le message que nous véhiculons et ils nous l’ont font savoir le même soir et continuent de le faire à travers des messages électroniques ou des appels téléphoniques. C’est encourageant pour la renaissance du théâtre en Côte d’Ivoire. Surtout qu’ils aimeraient nous revoir en scène et nous leur donneront encore cette occasion», se félicite Maï La Bombe, jointe, hier, par téléphone.
Pour l’heure, les dames fortes (au sens propre comme au plan du jeu) des planches ivoiriennes où elles signent leur retour après avoir été faites captives par le cinéma, la télévision et la vidéo, sont est en train d’étudier la prochaine destination de leur pièce. «Normalement, on prévoit d’aller d’abord à la conquête de la Côte d’Ivoire profonde, avant de revenir sur Abidjan», annonce La Bombe.
Les répétitions n’ont pas encore repris dans «La tour de contrôle». Chacune des dames vaquent à ses occupations. «J’ignore le calendrier des autres. Mais en ce qui me concerne, je suis chez moi à la maison où j’écris des textes quand le temps et l’inspiration me le permet. En même temps, je tourne, mais pas à plein temps, avec l’équipe de «La saga des héritiers» d’Arantès de Bonali qui passe sur la Rti 1. On prépare la saison II de la série dans laquelle je vais faire mon entrée. Ça va, le travail continue.»
D’ici là, le public attend le retour d’Adrienne Koutouan, de Guhéi Thérèse Gbazé, Marie-Louise Asseu, Amélie Wabéhi, Saly Kamaté et bien sûr Maï La Bombe, dans «La tour de contrôle» pour passer au scanner les tares des sociétés africaines grâce à une dynamique théâtrale féminine.
Schadé Adédé