C’est à la rencontre des ‘’Ondes de perturbation’’ qu’invite, pour sa quatrième exposition, la galerie Cécile Fakhoury située à Cocody. De la photographie, après celle de Paul Sika (2è exposition), faite par le jeune burkinabè Nestor Da qui permet de découvrir et de voyager à travers son écriture, jusqu’au 1er juin 2013. D’une fine couche de peinture sur le grand blanc de la galerie, le photographe marque son territoire et offre un regard nouveau sur sa photographie.
Il trace, en parallèle, des lignes (noir, bleue, orange, vert olive) horizontales, qui deviennent obliques et verticales selon l’angle. Celles-ci soutiennent le regard sur sa quarantaine de photos affichées en parallèle des lignes horizontales. Des prises faites au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Benin, en France, etc.
Imprimées sur de l’aluminium, ces photos suivent un cheminement, un développement. Pour ne pas laisser un grand vide dans le rectangle de la galerie, Nestor Da occupe (au sol) l’espace d’une ‘’couche’’ rectangulaire de charbon de bois. Il met ainsi en rapport dans cette installation, les effets (dangers) de l’industrialisation (la pollution) dans le monde. Son message devient universel et Nestor Da qui fixe sur une plage mal entretenue les rejets d’une vague, met l’accent sur la protection de l’environnement.
Comme ce zoom qu’il fait sur une brosse à dent abandonnée sur du sable, le photographe trace des lignes colorées en forme de barrière pour dire ‘’halte !’’.
«Ce qui peut paraître normal aux yeux de certains est, ailleurs, une menace pour l’environnement», fait savoir le photographe pour qui la matière rejetée devient un messager. Dans ses œuvres, Nestor Da garde un rapport particulier avec l’eau (la mer).
Mais, pour ne pas imposer son regard aux visiteurs, Nestor Da qui confie n’être pas venu [à Abidjan] avec une idée toute élaborée, a choisi de ne nommer ses œuvres. Il veut que ceux-ci se fassent leur propre idée. Tout comme ce visiteur [depuis un angle de la galerie où il se trouvait] qui a cru voir de loin, dans une machine à laver, un enfant. A l’approche, Nestor Da qui photographie l’enfant couvert d’une serviette bleue, le présente – comme dans un berceau – à travers l’image d’un pneu (retouché) qu’il colle à la photo. Aux extrémités du cadre, Nestor Da dégage des formes humaines, dans un fond bleu sanitaire, pour sensibiliser sur les dangers de la pollution.
Qu’y-a-t-il de perturbants dans ses œuvres ? A cette question, le photographe, sourire aux lèvres, renvoie aux ondes qui se dégagent dans ses (re)compositions. Pour lui, la perturbation, fait référence à la transformation des matériaux et autres objets (rejetés et jetés dans la nature) auxquels il donne une autre vie. Une sorte de recyclage. Dans ses photos-montages auxquelles il ajoute de la peinture, Nestor Da amène à suivre une évolution de la vie et interpelle l’humanité sur ces déchets qui envahissement l’environnement.
Koné Saydoo
Il trace, en parallèle, des lignes (noir, bleue, orange, vert olive) horizontales, qui deviennent obliques et verticales selon l’angle. Celles-ci soutiennent le regard sur sa quarantaine de photos affichées en parallèle des lignes horizontales. Des prises faites au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Benin, en France, etc.
Imprimées sur de l’aluminium, ces photos suivent un cheminement, un développement. Pour ne pas laisser un grand vide dans le rectangle de la galerie, Nestor Da occupe (au sol) l’espace d’une ‘’couche’’ rectangulaire de charbon de bois. Il met ainsi en rapport dans cette installation, les effets (dangers) de l’industrialisation (la pollution) dans le monde. Son message devient universel et Nestor Da qui fixe sur une plage mal entretenue les rejets d’une vague, met l’accent sur la protection de l’environnement.
Comme ce zoom qu’il fait sur une brosse à dent abandonnée sur du sable, le photographe trace des lignes colorées en forme de barrière pour dire ‘’halte !’’.
«Ce qui peut paraître normal aux yeux de certains est, ailleurs, une menace pour l’environnement», fait savoir le photographe pour qui la matière rejetée devient un messager. Dans ses œuvres, Nestor Da garde un rapport particulier avec l’eau (la mer).
Mais, pour ne pas imposer son regard aux visiteurs, Nestor Da qui confie n’être pas venu [à Abidjan] avec une idée toute élaborée, a choisi de ne nommer ses œuvres. Il veut que ceux-ci se fassent leur propre idée. Tout comme ce visiteur [depuis un angle de la galerie où il se trouvait] qui a cru voir de loin, dans une machine à laver, un enfant. A l’approche, Nestor Da qui photographie l’enfant couvert d’une serviette bleue, le présente – comme dans un berceau – à travers l’image d’un pneu (retouché) qu’il colle à la photo. Aux extrémités du cadre, Nestor Da dégage des formes humaines, dans un fond bleu sanitaire, pour sensibiliser sur les dangers de la pollution.
Qu’y-a-t-il de perturbants dans ses œuvres ? A cette question, le photographe, sourire aux lèvres, renvoie aux ondes qui se dégagent dans ses (re)compositions. Pour lui, la perturbation, fait référence à la transformation des matériaux et autres objets (rejetés et jetés dans la nature) auxquels il donne une autre vie. Une sorte de recyclage. Dans ses photos-montages auxquelles il ajoute de la peinture, Nestor Da amène à suivre une évolution de la vie et interpelle l’humanité sur ces déchets qui envahissement l’environnement.
Koné Saydoo
