La campagne 2013 de l’anacarde, qui est entrée dans sa phase finale, a été de toute illusion pour les producteurs du Nord qui ont pourtant tout abandonné pour cette culture. Pour cause, le prix du kilogramme bord champ pour la campagne commerciale 2013, fixé à 200 FCFA par l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (Areca), n’est pas du tout respecté. Les producteurs les plus chanceux s’en sortent avec 125 FCFA le kilo. Inutile de décrire la situation de misère et de désillusion vécue en ce moment par les paysans. Eux qui avaient tout misé sur l’arrivée au pouvoir de Alassane Ouattara, « fils du Nord ». «Les acheteurs nous disent qu’ils ne peuvent pas acheter nos produits à 200 FCFA le kilo parce qu’à ce prix, ils ne dégagent pas de marge », explique Vakoumba Coulibaly, producteur dans la région de Séguéla. Et ce n’est pas tout, car dans un souci de spéculation, certains producteurs ont décidé à un moment donné de retenir leurs produits, le temps de trouver des acheteurs plus aptes à payer au prix officiel. Ils ont pris le risque et ils n’ont pas trouvé acheteur.
Pour nombre de producteurs, c’est l’absence des partenaires asiatiques qui serait à l’origine de la mévente des produits. Ils indiquent que ceux-ci ont été empêchés d’avoir accès aux noix de cajou ivoiriens par des cartels qui se sont ainsi adjugé la commercialisation de l’anacarde.
Sur ce fait, on se rappelle que le 10 juillet 2012, au cours d’une réunion à l’Immeuble Sciam, l`Association de développement de la filière cajou (ADEFICA, dirigée par Mme Massogbѐ Touré) avait dénoncé la concurrence déloyale que livrent les multinationales à ses membres. Le paradoxe est qu’avec l’absence de ces multinationales, et la présence monopolistique des cartels ivoiriens, les prix n’ont pas connu meilleur sort. Pis, ils ont dégringolé. Et ce sont les producteurs qui en pâtissent.
J-S Lia
Pour nombre de producteurs, c’est l’absence des partenaires asiatiques qui serait à l’origine de la mévente des produits. Ils indiquent que ceux-ci ont été empêchés d’avoir accès aux noix de cajou ivoiriens par des cartels qui se sont ainsi adjugé la commercialisation de l’anacarde.
Sur ce fait, on se rappelle que le 10 juillet 2012, au cours d’une réunion à l’Immeuble Sciam, l`Association de développement de la filière cajou (ADEFICA, dirigée par Mme Massogbѐ Touré) avait dénoncé la concurrence déloyale que livrent les multinationales à ses membres. Le paradoxe est qu’avec l’absence de ces multinationales, et la présence monopolistique des cartels ivoiriens, les prix n’ont pas connu meilleur sort. Pis, ils ont dégringolé. Et ce sont les producteurs qui en pâtissent.
J-S Lia