21 ans ! C’est le temps qu’il a fallu à la Côte d’Ivoire pour inscrire, à nouveau, son nom sur la liste des vainqueurs de la CAN. Si la première a été chez les seniors en 1992 au Sénégal, la seconde est à mettre à l’actif des cadets. Et comme leurs aînés, les jeunes ont eu recours aux tirs au but pour s’offrir Dame coupe.
A l’instar de leurs devanciers, les coéquipiers du capitaine Franck Kessié soulèvent le trophée continental pour leur toute première finale. Partis presqu’en catimini à Marrakech (Maroc) après deux bonnes semaines de préparation dans la banlieue de Tunis, les Eléphanteaux cadets ont franchi step by step les différentes étapes de la 10ème édition de la CAN U17 pour porter haut les couleurs nationales, le samedi 27 avril 2013 au stade de Marrakech en finale en dominant le Nigeria (1-1, tab 5-4). Et dire que dans cette ultime rencontre du tournoi, les choses n’avaient pas bien débuté pour les Ivoiriens. Sept minutes à peine après le coup d’envoi de la partie, les Eléphanteaux sont piqués au vif par les Golden Eaglets. Sur un mauvais renvoi du portier ivoirien Diabagaté Seck Aboubakar, Prince Omego donne l’avantage aux siens (1-0, 7e). S’en suit alors une domination nigériane. Et la sentence aurait été plus lourde si Kelechi Iheanacho n’avait pas raté de si peu d’inscrire son sixième but de la compétition en manquant de peu une reprise de la tête. Le Nigeria, qui a opté pour l’attaque à outrance, accule l’arrière-garde ivoirienne. Solides, Franck Kessié et ses camarades refusent de céder une seconde fois. Devant aussi, la Côte d’Ivoire n’impressionne pas. Esseulé et privé de ballons, Chris Bédia se cherche comme le reste de l’équipe. Mais à la 26e minute de jeu, la partie va prendre une autre tournure. Sur un coup franc des 30 mètres, Kéita Aboubacar dépose intelligemment le ballon sur la tête de Chris Bédia qui trompe le portier nigérian (1-1, 26e). Après une demi-heure de jeu, tout est à refaire de part et d’autre. Les Golden Eaglets, loin de se décourager, continuent leur harcèlement. Face au pressing tout azimut nigérian, le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara préconise de la patience. Consigne bien appliquée par ses garçons jusqu’à la pause.
La physionomie de la partie change considérablement à la reprise. Les Ivoiriens asseyent petit-à-petit leur jeu collectif et finissent par prendre le dessus sur un adversaire qui s’est physiquement dépensé en première mi-temps. Les Eléphanteaux contrôlent parfaitement la partie. Et il a manqué de peu pour que Bédia signe son doublé du match (50e). Incapable de rivaliser avec leurs adversaires dans l’exercice technique, les Golden Eaglets usent d’actes d’anti-jeu.
Ce qui s’avère fatal à Omego, expulsé à un quart d’heure de la fin du match. Obligés de terminer la partie à dix, les Nigérians réussissent le pari d’envoyer les Ivoiriens à la séance des tirs au but. Cette fatidique épreuve ne leur sourit non plus puisque le portier ivoirien Diabagaté repousse la tentative du deuxième tireur nigérian Chidiebere Nwajali. Un exploit suffisant pour envoyer son équipe au 7e siècle. Comme lors de leur première confrontation en phase de poule remportée par les Eléphanteaux (1-0), Ibrahim Kamara et ses garçons ont rusé, joué de patience, pour se défaire d’une formation nigériane donnée favorite à cette 10éme CAN des cadets. Demi-finalistes au Rwanda en 2011, les Eléphanteaux montent sur la plus haute marche du podium en 2013. Offrant ainsi à la Côte d’Ivoire son second trophée continental. Et en recevant le trophée des mains du président de la CAF Issa Hayatou ce samedi 27 avril 2013 sous le coup de 1950, Franck Kessié mettait ainsi fin à 21 longues années d’attente.
OUATTARA Gaoussou
A l’instar de leurs devanciers, les coéquipiers du capitaine Franck Kessié soulèvent le trophée continental pour leur toute première finale. Partis presqu’en catimini à Marrakech (Maroc) après deux bonnes semaines de préparation dans la banlieue de Tunis, les Eléphanteaux cadets ont franchi step by step les différentes étapes de la 10ème édition de la CAN U17 pour porter haut les couleurs nationales, le samedi 27 avril 2013 au stade de Marrakech en finale en dominant le Nigeria (1-1, tab 5-4). Et dire que dans cette ultime rencontre du tournoi, les choses n’avaient pas bien débuté pour les Ivoiriens. Sept minutes à peine après le coup d’envoi de la partie, les Eléphanteaux sont piqués au vif par les Golden Eaglets. Sur un mauvais renvoi du portier ivoirien Diabagaté Seck Aboubakar, Prince Omego donne l’avantage aux siens (1-0, 7e). S’en suit alors une domination nigériane. Et la sentence aurait été plus lourde si Kelechi Iheanacho n’avait pas raté de si peu d’inscrire son sixième but de la compétition en manquant de peu une reprise de la tête. Le Nigeria, qui a opté pour l’attaque à outrance, accule l’arrière-garde ivoirienne. Solides, Franck Kessié et ses camarades refusent de céder une seconde fois. Devant aussi, la Côte d’Ivoire n’impressionne pas. Esseulé et privé de ballons, Chris Bédia se cherche comme le reste de l’équipe. Mais à la 26e minute de jeu, la partie va prendre une autre tournure. Sur un coup franc des 30 mètres, Kéita Aboubacar dépose intelligemment le ballon sur la tête de Chris Bédia qui trompe le portier nigérian (1-1, 26e). Après une demi-heure de jeu, tout est à refaire de part et d’autre. Les Golden Eaglets, loin de se décourager, continuent leur harcèlement. Face au pressing tout azimut nigérian, le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara préconise de la patience. Consigne bien appliquée par ses garçons jusqu’à la pause.
La physionomie de la partie change considérablement à la reprise. Les Ivoiriens asseyent petit-à-petit leur jeu collectif et finissent par prendre le dessus sur un adversaire qui s’est physiquement dépensé en première mi-temps. Les Eléphanteaux contrôlent parfaitement la partie. Et il a manqué de peu pour que Bédia signe son doublé du match (50e). Incapable de rivaliser avec leurs adversaires dans l’exercice technique, les Golden Eaglets usent d’actes d’anti-jeu.
Ce qui s’avère fatal à Omego, expulsé à un quart d’heure de la fin du match. Obligés de terminer la partie à dix, les Nigérians réussissent le pari d’envoyer les Ivoiriens à la séance des tirs au but. Cette fatidique épreuve ne leur sourit non plus puisque le portier ivoirien Diabagaté repousse la tentative du deuxième tireur nigérian Chidiebere Nwajali. Un exploit suffisant pour envoyer son équipe au 7e siècle. Comme lors de leur première confrontation en phase de poule remportée par les Eléphanteaux (1-0), Ibrahim Kamara et ses garçons ont rusé, joué de patience, pour se défaire d’une formation nigériane donnée favorite à cette 10éme CAN des cadets. Demi-finalistes au Rwanda en 2011, les Eléphanteaux montent sur la plus haute marche du podium en 2013. Offrant ainsi à la Côte d’Ivoire son second trophée continental. Et en recevant le trophée des mains du président de la CAF Issa Hayatou ce samedi 27 avril 2013 sous le coup de 1950, Franck Kessié mettait ainsi fin à 21 longues années d’attente.
OUATTARA Gaoussou
