Faire de la Magistrature ivoirienne, un exemple en Afrique. L’Union européenne, en acceptant de financer le renforcement des capacités des magistrats entend y contribuer fortement. C’est justement dans cette optique s’inscrit le projet « Appui à l‘école de la magistrature ivoirienne ». Objectif : rendre plus performant les magistrats ivoiriens, contribuer à restaurer la confiance des citoyens en leur justice, gage d’une confiance nécessaire pour la réconciliation et la paix durable. Le jeudi dernier, au 14 ème étage de la Tour B, s’est tenue à la salle de conférence du ministère de la Justice, la deuxième réunion du comité de pilotage de ce projet.
Une rencontre qui a eu lieu entre la Direction générale de l’Institut national de formation judiciaire (Infj) en accord avec le département international de l’Ecole nationale de la magistrature (Enm) française. Il s’est agit de faire le point des avancées qui se sont articulées autour de la mise en place des mécanismes de transparence dans le recrutement et l’organisation des concours d’entrée à l’Ecole de magistrature ivoirienne, la formation initiale et continue, l’organisation structurelle, administrative et financière de l’Infj. Pour le comité de pilotage, c’est de mettre l’accent sur les méthodes pédagogiques, la production des supports, la formation déontologique et les droits fondamentaux, les simulations d’audience, etc. A en croire Isabelle Poinso, responsable département international de l’école nationale de magistrature de Paris, en vingt mois d’exécution du projet, plusieurs activités ont été menées. A savoir le renforcement des capacités de 75 magistrats en matière de Droits de l’Homme, l’équipement de deux salles de l’école de magistrature en matériel pédagogique et technique, la conception de la nouvelle maquette pédagogique de la formation continue des magistrats. « Aujourd’hui, il s’agit de travailler sur des aspects plus concrets tels que la transparence et l’équité dans les tests d’admission, les fiches pédagogiques des formations initiale et continue, l’organisation structurelle administrative et financière. La maquette pédagogique requiert beaucoup plus d’attention », a souligné Poinso. Des groupes de travail seront constitués pour réfléchir sur certaines thématiques. L’école de la magistrature ivoirienne pourrait s’ouvrir en 2014, cela, avec un nouveau visage et de nouveaux outils.
Jean Eric ADINGRA
Une rencontre qui a eu lieu entre la Direction générale de l’Institut national de formation judiciaire (Infj) en accord avec le département international de l’Ecole nationale de la magistrature (Enm) française. Il s’est agit de faire le point des avancées qui se sont articulées autour de la mise en place des mécanismes de transparence dans le recrutement et l’organisation des concours d’entrée à l’Ecole de magistrature ivoirienne, la formation initiale et continue, l’organisation structurelle, administrative et financière de l’Infj. Pour le comité de pilotage, c’est de mettre l’accent sur les méthodes pédagogiques, la production des supports, la formation déontologique et les droits fondamentaux, les simulations d’audience, etc. A en croire Isabelle Poinso, responsable département international de l’école nationale de magistrature de Paris, en vingt mois d’exécution du projet, plusieurs activités ont été menées. A savoir le renforcement des capacités de 75 magistrats en matière de Droits de l’Homme, l’équipement de deux salles de l’école de magistrature en matériel pédagogique et technique, la conception de la nouvelle maquette pédagogique de la formation continue des magistrats. « Aujourd’hui, il s’agit de travailler sur des aspects plus concrets tels que la transparence et l’équité dans les tests d’admission, les fiches pédagogiques des formations initiale et continue, l’organisation structurelle administrative et financière. La maquette pédagogique requiert beaucoup plus d’attention », a souligné Poinso. Des groupes de travail seront constitués pour réfléchir sur certaines thématiques. L’école de la magistrature ivoirienne pourrait s’ouvrir en 2014, cela, avec un nouveau visage et de nouveaux outils.
Jean Eric ADINGRA