Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les avocats de l'ex-Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, ont affirmé vendredi à APA que leur cliente détenue en résidence surveillée depuis plus de deux ans à Odienné (Nord Ouest de la Côte d’Ivoire) est arrivée jeudi dans la matinée à Abidjan très ''affaiblie'' et ''amaigrie''.
Me Rodrigue Dadjé et sa consœur Habiba Touré, avocats de Mme Gbagbo ont dit avoir vu leur cliente au service d'urgence de la PISAM, la polyclinique internationale Sainte-Anne-Marie de Cocody, ''consciente'' mais très ''affaiblie".
"Nous l'avons vu hier (jeudi). Elle est consciente mais très affaiblie et amaigrie. Elle n'est pas dans un état alarmant mais inquiétant, vu tout ce qui s'est passé depuis sa capture jusqu'au aujourd'hui'', a estimé Me Touré.
L'expert indépendant de l'ONU sur les droits de l'homme, Doudou Diène, a dans une conférence de presse animée vendredi à Abidjan, mentionné que le soucis de l'ex-Première dame qui se ''portait bien physiquement'' et qui ''avait tous ses dynamises intellectuelles'' était, soit d'être ''jugée ou être libérée''.
Le haut fonctionnaire onusien avait visité mercredi, Mme Gbagbo à Odiénné. Le transfèrement vers Abidjan des prisonniers proches de Laurent Gbagbo pour des raisons de santé s'accentue.
Après Aboudramane Sangaré, premier vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) et Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, Mme Simone Gbagbo est arrivée jeudi à la PISAM pour des ''soins médicaux'', selon le gouvernement ivoirien.
Me Dadjé a au cours d'une conférence de presse dimanche soir, annoncé que les examens médicaux se poursuivent pour déterminer son mal.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Simone Ehivet Gbagbo pour crime contre l'humanité. Elle est aussi épinglée par la justice ivoirienne pour génocide.
Pour l'instant le gouvernement ivoirien continue sa réflexion au sujet de la remise de Mme Gbagbo à la CPI.
LS/APA
Me Rodrigue Dadjé et sa consœur Habiba Touré, avocats de Mme Gbagbo ont dit avoir vu leur cliente au service d'urgence de la PISAM, la polyclinique internationale Sainte-Anne-Marie de Cocody, ''consciente'' mais très ''affaiblie".
"Nous l'avons vu hier (jeudi). Elle est consciente mais très affaiblie et amaigrie. Elle n'est pas dans un état alarmant mais inquiétant, vu tout ce qui s'est passé depuis sa capture jusqu'au aujourd'hui'', a estimé Me Touré.
L'expert indépendant de l'ONU sur les droits de l'homme, Doudou Diène, a dans une conférence de presse animée vendredi à Abidjan, mentionné que le soucis de l'ex-Première dame qui se ''portait bien physiquement'' et qui ''avait tous ses dynamises intellectuelles'' était, soit d'être ''jugée ou être libérée''.
Le haut fonctionnaire onusien avait visité mercredi, Mme Gbagbo à Odiénné. Le transfèrement vers Abidjan des prisonniers proches de Laurent Gbagbo pour des raisons de santé s'accentue.
Après Aboudramane Sangaré, premier vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) et Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, Mme Simone Gbagbo est arrivée jeudi à la PISAM pour des ''soins médicaux'', selon le gouvernement ivoirien.
Me Dadjé a au cours d'une conférence de presse dimanche soir, annoncé que les examens médicaux se poursuivent pour déterminer son mal.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Simone Ehivet Gbagbo pour crime contre l'humanité. Elle est aussi épinglée par la justice ivoirienne pour génocide.
Pour l'instant le gouvernement ivoirien continue sa réflexion au sujet de la remise de Mme Gbagbo à la CPI.
LS/APA