Yamoussoukro, Un accident de la circulation survenu samedi peu après 16h à Yamoussoukro, dans les environs du palais présidentiel et à quelques encablures du groupement 2 de la Grade républicaine (GR), a causé la mort, sur le coup, d’un conseiller pédagogique à bord de sa voiture de marque Peugeot, modèle 205, a constaté l’AIP.
L’unique occupant de la Peugeot 205 immatriculée 7211 AZ 01 et propriétaire dudit véhicule, Kouadio Kouakou, né le 1er janvier 1958 à Akayaokro (Béoumi), conseiller pédagogique à l’IEP 1 de Yamoussoukro, a été tué sur le coup alors qu’il ralliait le quartier de Môrôfê.
Selon des témoignages recueillis sur place, roulant à vive allure, le conducteur qui a percuté violemment le camion en panne mécanique sur la côte longeant le palais présidentiel, malgré le dispositif de signalisation mis en place, devrait être au téléphone ou serait en état d’ébriété. Il aurait alors été surpris par la présence du camion citerne à un endroit où tout stationnement est strictement interdit.
"On est tombé en panne ici depuis 15H et nous avons d’abord pris soin de placer un triangle de signalisation et disposer des branchages sur la voie pour prévenir les autres automobilistes. On était donc +affairé+ au niveau de la cabine du camion avec les mécaniciens qui tentent de nous dépanner quand soudain on a été violemment et brusquement secoué", a relaté à l'AIP, Traoré Brahima Salia, chauffeur du camion citerne immatriculé au Mali sous le numéro M-2693-MD.
"Un grand de fracas s’est produit à l’arrière de la remorque. On a couru pour aller voir et on découvre la petite Peugeot 205-là broyée à moitié, coincée sous notre camion citerne. Le chauffeur coincé entre les ferrailles a rendu l’âme quelques instants avant même l’arrivée des pompiers », a-t-il ajouté.
Selon Traoré Brahima, les sapeurs pompiers, arrivés rapidement sur le lieu du drame, aidés de soldats de l’ONUCI, ont pu retirer le corps inerte du conducteur de la voiture, après que le camion-grue de l’ONUCI a tiré la Peugeot 205 sous la remorque du camion citerne.
Le chauffeur du camion a été conduit au commissariat de police du 1er arrondissement de Yamoussoukro pour y être entendu sur procès-verbal (PV).
Mais séance tenante, le préfet du département de Yamoussoukro, André Assoumou Ekponon qui a accouru sur le lieu du drame en compagnie du préfet de police, commissaire Sanogo, a instruit le préfet de police de faire désormais respecter strictement l’interdiction de stationner sur toute la longueur de l’A3, cette route internationale très fréquentée qui traverse la capitale politique et administrative ivoirienne.
Interrogé sur ce qu’il advient de l’interdiction aux poids lourds de traverser la ville de Yamoussoukro, l'administrateur civil a affirmé que compte tenu de l’état de dégradation important de la voie de contournement du centre-ville qui s’est avérée inadaptée aux poids des mastodontes ravitaillant l’hinterland, une entorse est faite à cette interdiction.
"On va réfléchir, le gouverneur, le maire, le préfet de police et moi-même, à comment régler la question des poids lourds qui traversent la ville et qui tombent en panne fréquemment sur les côtes au niveau de la sous-préfecture, du palais présidentiel, etc.", a promis le préfet de Yamoussoukro, déplorant la mort d’un fonctionnaire.
(AIP)
zgrp/cmas
L’unique occupant de la Peugeot 205 immatriculée 7211 AZ 01 et propriétaire dudit véhicule, Kouadio Kouakou, né le 1er janvier 1958 à Akayaokro (Béoumi), conseiller pédagogique à l’IEP 1 de Yamoussoukro, a été tué sur le coup alors qu’il ralliait le quartier de Môrôfê.
Selon des témoignages recueillis sur place, roulant à vive allure, le conducteur qui a percuté violemment le camion en panne mécanique sur la côte longeant le palais présidentiel, malgré le dispositif de signalisation mis en place, devrait être au téléphone ou serait en état d’ébriété. Il aurait alors été surpris par la présence du camion citerne à un endroit où tout stationnement est strictement interdit.
"On est tombé en panne ici depuis 15H et nous avons d’abord pris soin de placer un triangle de signalisation et disposer des branchages sur la voie pour prévenir les autres automobilistes. On était donc +affairé+ au niveau de la cabine du camion avec les mécaniciens qui tentent de nous dépanner quand soudain on a été violemment et brusquement secoué", a relaté à l'AIP, Traoré Brahima Salia, chauffeur du camion citerne immatriculé au Mali sous le numéro M-2693-MD.
"Un grand de fracas s’est produit à l’arrière de la remorque. On a couru pour aller voir et on découvre la petite Peugeot 205-là broyée à moitié, coincée sous notre camion citerne. Le chauffeur coincé entre les ferrailles a rendu l’âme quelques instants avant même l’arrivée des pompiers », a-t-il ajouté.
Selon Traoré Brahima, les sapeurs pompiers, arrivés rapidement sur le lieu du drame, aidés de soldats de l’ONUCI, ont pu retirer le corps inerte du conducteur de la voiture, après que le camion-grue de l’ONUCI a tiré la Peugeot 205 sous la remorque du camion citerne.
Le chauffeur du camion a été conduit au commissariat de police du 1er arrondissement de Yamoussoukro pour y être entendu sur procès-verbal (PV).
Mais séance tenante, le préfet du département de Yamoussoukro, André Assoumou Ekponon qui a accouru sur le lieu du drame en compagnie du préfet de police, commissaire Sanogo, a instruit le préfet de police de faire désormais respecter strictement l’interdiction de stationner sur toute la longueur de l’A3, cette route internationale très fréquentée qui traverse la capitale politique et administrative ivoirienne.
Interrogé sur ce qu’il advient de l’interdiction aux poids lourds de traverser la ville de Yamoussoukro, l'administrateur civil a affirmé que compte tenu de l’état de dégradation important de la voie de contournement du centre-ville qui s’est avérée inadaptée aux poids des mastodontes ravitaillant l’hinterland, une entorse est faite à cette interdiction.
"On va réfléchir, le gouverneur, le maire, le préfet de police et moi-même, à comment régler la question des poids lourds qui traversent la ville et qui tombent en panne fréquemment sur les côtes au niveau de la sous-préfecture, du palais présidentiel, etc.", a promis le préfet de Yamoussoukro, déplorant la mort d’un fonctionnaire.
(AIP)
zgrp/cmas