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Sport Publié le mardi 7 mai 2013 | Notre Voie

Parafiscalité (Omnisports) : L’ultimatum des fédérations à Lobognon

© Notre Voie Par Guy Lasme
Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016: Une table ronde sur les préparatifs pour les africains
Mercredi 10 avril 2013, salle des fêtes de l’Hôtel Ivoire (Abidjan-Cocody). Le Ministre Alain Lobognon (Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs) ouvre les assises en présence des délégations de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) conduite par le président, le Général Lansana Palenfo.
«Considérant les propositions que nous venons de faire, si les préoccupations des fédérations sportives ne sont pas prises en compte jusqu’au 15 mai, aucune autre solution ne se présentera à nous. Si ce n’est la suspension de toutes les activités des fédérations sportives jusqu’à nouvel ordre ». Ces propos sont du président de la Conférence des présidents des fédérations sportives, Soumahoro Mamadou qui, entouré de 80% de ses pairs, a animé hier une conférence de presse au siège de la Ligue professionnelle de football.
Cet ultimatum fait suite au torchon qui brûle depuis plusieurs mois entre les fédérations sportives nationales et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, Alain Lobognon. En effet, les présidents de fédérations ne sont pas du tout contents de l’attitude du patron de ce département ministériel. Ils lui reprochent d’intervenir directement dans la gestion interne des fédérations. « Au regard des rapports de partenariat et non de subordination entre le ministre des Sports et nous, nous constatons avec regret de nombreuses interventions directes du ministre dans la gestion internes des fédérations. Le ministre a créé par arrêté un comité de supervision et de contrôle des assemblées générales des fédérations. En deux mois, les décisions prises par ce comité ont engendré à un désordre indescriptible et des conflits dans plusieurs fédérations », a indiqué Soumahoro Mamadou.
Le disant, le président de la Conférence des présidents de fédérations fait allusion à la Fédération ivoirienne de handball qui est jusqu’aujourd’hui suspendue. « Le comité de gestion intérimaire mis en place par le ministre n’est pas reconnu par la Confédération africaine de handball et la Fédération internationale de handball. Cela a causé pas mal de préjudices à la Côte d’Ivoire. L’organisation de la Coupe d’Afrique des nations féminine en cadets et juniors qui revenait à la Côte d’Ivoire a été attribuée au Congo Brazzaville. L’Africa dames et le Red star en hommes avaient été interdits de participer à la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe en avril dernier. Il a fallu que la Conférence des présidents rentre en négociation avec la CAHB pour que les équipes ivoiriennes y prennent part.
Les arbitres ivoiriens de handball sont suspendus de toutes les compétitions internationales », a-t-il révélé.
A en croire M. Soumahoro, la Fédération ivoirienne de boxe est dans la même situation. « Le nouveau comité directeur mis en place par le ministre après une assemblée extraordinaire n’est pas reconnu par la Fédération internationale. Si nous n’y prenons garde, la Côte d’Ivoire court vers une suspension de 8 années dans toutes les disciplines collectives», a averti le président de la Conférence des présidents de fédérations.
Soumahoro Mamadou a soutenu que la Côte d’Ivoire n’a pas participé à des échéances internationales en dépit des communications faites en conseil de ministres. C’est le cas du volleyball, du cyclisme et du sport automobile. « En désespoir de cause, quelques fédérations se sont déplacées de leurs propres moyens. Mais nous allons payer des pénalités pour des compétitions communiquées aux instances et auxquelles nous n’avons pas pris part», a-t-il déploré.
S’agissant de la parafiscalité, Soumahoro Mamadou est revenu sur la répartition entre les fédérations : « La FIF a 50%, les autres fédérations 35% et le ministère des Sports 15%. La FIF a perçu sa part. Le ministère a reçu la sienne. Le ministre en charge du sport refuse de donner la part des autres fédérations. Nous ne sommes pas d’accord ».
Au regard de ce qui précède, les présidents de fédérations demandent à faire partie du comité qui décide du choix des fédérations éligibles à la parafiscalité et à connaître la clé de répartition. Ils souhaitent en outre que soient autorisées les compétitions internationales de l’année 2013 validées et communiquées aux fédérations depuis juillet 2012.

Ephrem Touboui
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