L’Office ivoirien des Sports scolaires et universitaires élira ses quartiers à Gagnoa, du 14 au 24 mai prochain, à la faveur de ses finales nationales.
2000 athlètes issus de 89 équipes venus de toutes les régions de la Côte d’Ivoire prendront part à la première édition de la phase finale nationale de l’Oissu, du 14 au 24 mai 2013, à Gagnoa. Le Comité d’organisation de cette grand’messe du sport scolaire et universitaire piloté par le Directeur de l’Oissu, Koné Mamadou, est depuis des semaines au travail pour réussir ce rendez-vous. Cinq disciplines seront au menu de ces finales dont les éliminatoires régionales battent leur plein depuis des mois. Il s’agit du football, du basket-ball, du taekwondo, du handball et de l’athlétisme. Le primaire, le secondaire et le supérieur sont concernés par le rendez-vous de Gagnoa. «Nous avons choisi la ville de Gagnoa à cause de la disponibilité des infrastructures sportives, des dortoirs du Cafop et surtout de l’engouement des autorités de cette localité. Gagnoa a aussi abrité de tels rendez-vous de ce genre par le passé. Et dans cette localité, le sport a droit de cité. Nous voulons faire de cette première édition un événement et Gagnoa était pour nous, la meilleure option en termes d’infrastructures sportives fonctionnelles… Faire 10 jours dans cette ville permettra de nouer avec le sport de haut niveau», a expliqué le Directeur de l’Office, Koné Mamadou. La particularité de la compétition de Gagnoa, ce sont les sélections au niveau des différentes régions du pays qui vont s’affronter. «Il s’agit de célébrer l’excellence. Car c’est une compétition de l’élite qui mettra aux prises les élections des régions du pays. Les éliminatoires se déroulent très bien et nous sommes à la tâche pour une fête réussie sous le Fromager», précise le patron de l’Oissu. C’est depuis janvier dernier, que les éliminatoires ont débuté au niveau des différentes écoles. Après les finales régionales, place a été faite aux finales interrégionales qui permettront de connaître les huit meilleures équipes régionales pour la phase finale nationale de Gagnoa. 5000 matches ont été joués au niveau des différentes disciplines depuis le début des éliminatoires. En tout cas, l’Oissu veut redorer son blason à partir de la phase finale de Gagnoa
Un programme de réhabilitation et de construction d’infrastructures sportives
Le Directeur de l’Office, Koné Mamadou, est certain d’une chose : le gouvernement ivoirien va réhabiliter et construire des infrastructures sportives au sein de plusieurs établissements scolaires et universitaires. Selon lui, cela permettra aux élèves et étudiants de s’intéresser davantage au sport. Le vocable sport-études doit-être une réalité pour un Oissu fort et une éducation de qualité. «C’est parce qu’il n’y a pas d’infrastructures dans certaines écoles que les élèves ne pratiquent pas le sport. Nous allons mettre en place un programme de réhabilitation et de construction d’infrastructures au sein des établissements pour favoriser l’option sports-études», note-t-il. Pour intéresser les établissements, en accord avec les ministères en charge de la formation et de l’éducation, l’Oissu entend proposer des points en vue de la classification des différentes écoles. En clair, les établissements qui vont inscrire le sport dans leurs programmes bénéficieront des bonus et autres garanties au niveau des ministères de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur. Toutefois, l’Oissu a un énorme problème financier.
Deux milliards Fcfa souhaités sur une année
Il faut plus de 200millions FCFA pour réussir la grand’messe de Gagnoa. Depuis des mois, l’Office « drague » des partenaires et sponsors pour l’accompagner dans la phase finale nationale. Pour le premier tour des éliminatoires, le coût du transport, de l’hébergement et de nourriture en une journée de compétition, vaut 7millions Fcfa par région. «Avec deux milliards Fcfa par an, l’Oissu peut retrouver son lustre d’antan. Nous avons un excellent programme mais sans moyens, il nous sera difficile de réussir. Le ministre Alain Lobognon nous soutient et pèse de tout son poids pour la construction et la réhabilitation des infrastructures, mais il nous faut l’apport des partenaires», estime Koné Mamadou. Le rendez-vous de Gagnoa sera déterminant pour l’Oissu qui est à la recherche de son lustre d’antan.
Annoncia Sehoué
2000 athlètes issus de 89 équipes venus de toutes les régions de la Côte d’Ivoire prendront part à la première édition de la phase finale nationale de l’Oissu, du 14 au 24 mai 2013, à Gagnoa. Le Comité d’organisation de cette grand’messe du sport scolaire et universitaire piloté par le Directeur de l’Oissu, Koné Mamadou, est depuis des semaines au travail pour réussir ce rendez-vous. Cinq disciplines seront au menu de ces finales dont les éliminatoires régionales battent leur plein depuis des mois. Il s’agit du football, du basket-ball, du taekwondo, du handball et de l’athlétisme. Le primaire, le secondaire et le supérieur sont concernés par le rendez-vous de Gagnoa. «Nous avons choisi la ville de Gagnoa à cause de la disponibilité des infrastructures sportives, des dortoirs du Cafop et surtout de l’engouement des autorités de cette localité. Gagnoa a aussi abrité de tels rendez-vous de ce genre par le passé. Et dans cette localité, le sport a droit de cité. Nous voulons faire de cette première édition un événement et Gagnoa était pour nous, la meilleure option en termes d’infrastructures sportives fonctionnelles… Faire 10 jours dans cette ville permettra de nouer avec le sport de haut niveau», a expliqué le Directeur de l’Office, Koné Mamadou. La particularité de la compétition de Gagnoa, ce sont les sélections au niveau des différentes régions du pays qui vont s’affronter. «Il s’agit de célébrer l’excellence. Car c’est une compétition de l’élite qui mettra aux prises les élections des régions du pays. Les éliminatoires se déroulent très bien et nous sommes à la tâche pour une fête réussie sous le Fromager», précise le patron de l’Oissu. C’est depuis janvier dernier, que les éliminatoires ont débuté au niveau des différentes écoles. Après les finales régionales, place a été faite aux finales interrégionales qui permettront de connaître les huit meilleures équipes régionales pour la phase finale nationale de Gagnoa. 5000 matches ont été joués au niveau des différentes disciplines depuis le début des éliminatoires. En tout cas, l’Oissu veut redorer son blason à partir de la phase finale de Gagnoa
Un programme de réhabilitation et de construction d’infrastructures sportives
Le Directeur de l’Office, Koné Mamadou, est certain d’une chose : le gouvernement ivoirien va réhabiliter et construire des infrastructures sportives au sein de plusieurs établissements scolaires et universitaires. Selon lui, cela permettra aux élèves et étudiants de s’intéresser davantage au sport. Le vocable sport-études doit-être une réalité pour un Oissu fort et une éducation de qualité. «C’est parce qu’il n’y a pas d’infrastructures dans certaines écoles que les élèves ne pratiquent pas le sport. Nous allons mettre en place un programme de réhabilitation et de construction d’infrastructures au sein des établissements pour favoriser l’option sports-études», note-t-il. Pour intéresser les établissements, en accord avec les ministères en charge de la formation et de l’éducation, l’Oissu entend proposer des points en vue de la classification des différentes écoles. En clair, les établissements qui vont inscrire le sport dans leurs programmes bénéficieront des bonus et autres garanties au niveau des ministères de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur. Toutefois, l’Oissu a un énorme problème financier.
Deux milliards Fcfa souhaités sur une année
Il faut plus de 200millions FCFA pour réussir la grand’messe de Gagnoa. Depuis des mois, l’Office « drague » des partenaires et sponsors pour l’accompagner dans la phase finale nationale. Pour le premier tour des éliminatoires, le coût du transport, de l’hébergement et de nourriture en une journée de compétition, vaut 7millions Fcfa par région. «Avec deux milliards Fcfa par an, l’Oissu peut retrouver son lustre d’antan. Nous avons un excellent programme mais sans moyens, il nous sera difficile de réussir. Le ministre Alain Lobognon nous soutient et pèse de tout son poids pour la construction et la réhabilitation des infrastructures, mais il nous faut l’apport des partenaires», estime Koné Mamadou. Le rendez-vous de Gagnoa sera déterminant pour l’Oissu qui est à la recherche de son lustre d’antan.
Annoncia Sehoué