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Société Publié le jeudi 9 mai 2013 | AIP

Une plateforme de lutte contre les violences basées sur le genre bientôt à Gagnoa

Gagnoa – Le centre social de Gagnoa, avec l’appui du service de protection de l’enfance de l’ONUCI Daloa, a initié, mardi, une réunion d’information avec les représentants de certains services publics, d’ONG, d’organisations internationales, des leaders communautaires et religieux pour échanger sur les violences basées sur le genre (VBG), et annoncer la création prochaine d’une plateforme à Gagnoa chargée de prévenir et lutter contre ces VBG.

Le directeur du centre social de Gagnoa, Saoua Bi Trazié, le procureur de la République, Koné Souleymane, et Brou Hyacinthe de la protection de l’enfance à l’ONUCI ont reconnu la nécessité de la mise en place d’une plateforme de lutte contre les VBG parce que, ont-ils expliqué, Gagnoa n’échappe pas à la recrudescence de ce phénomène, ces dernières années, en Côte d’Ivoire.

Les maltraitances sous toutes ses formes dont les viols, les brutalités physiques et psychologiques sont considérées comme des violences basées sur le genre, quelle que soit la victime, a-t-on souligné.

Appelée à être composée de juristes, forces de l’ordre, représentants des services publics et sociaux, médicaux, d’institutions internationales, d’ONG, de chefs de communautés et de guides religieux, cette plateforme VBG à Gagnoa devra, a-t-on indiqué, oeuvrer à réduire le phénomène dans le département. Elle devra sensibiliser les populations à la question, les amener à dénoncer les cas notifiés, et susciter la création d’une base de données sur les VBG.

Les intervenants sont souvent revenus sur le cas des personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, objets de plus en plus de violences à Gagnoa. Selon le procureur, le cas des enfants devient inquiétant parce que de plus en plus de dossiers les concernant lui sont adressés. Les représentants de l’ONUCI ont conseillé aux guides religieux, chefs de village et de communauté ainsi qu’aux parents de victime de VBG d’arrêter de couvrir ces crimes en optant pour un règlement traditionnel, qui ne garantit pas la réparation du mal causé, ni la non récidive par le fautif.

La mise en place de la plateforme VBG de Gagnoa se fera dans un court délai, a assuré le directeur du centre social. L’organisation mondiale de la santé définit les violences basées sur le genre comme la menace ou l’utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui ou contre un groupe ou une communauté, entraînant ou risquant fortement d’entraîner un traumatisme, un décès, des dommages psychologiques, un mal développement ou des privations pour la personne victime.

(AIP)
jmk/nf
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