Le Bureau ivoirien des Droits d'auteur(Burida) a ceci de particulier, gérer les crises héritées des dissensions entre sociétaires plutôt que de gérer la maison dans sa mission classique de défense des droits d'auteur. Voici une maison où on passe le clair du temps à régler les problèmes de personne. Pendant ce temps, les pirates multiplient les stratégies pour enfoncer les sociétaires qui n'ont désormais de droits d'auteur que de nom. Ceux des sociétaires qui peuvent aujourd'hui se targuer d'avoir des droits dignes de ce nom, se comptent du bout des doigts. Alors question : va-t-on continuer de laisser des individus perturber cette maison au risque de voir nombre d'artistes ne pas pouvoir jouir de certaines réformes ? Ya-t-il possibilité pour l'Etat de prendre ses responsabilité pour le salut de la culture ivoirienne et des nombreux sociétaires de cette maison? Enfin !
Sébastien Kouassi
Sébastien Kouassi