Abidjan - L’Association nationale des riziculteurs de Côte d’Ivoire (ANARIZ-CI) se dit prête à relever le défi de l’autosuffisance en riz dans les trois années à venir.
Lors d’une rencontre d’informations et d’échanges au siège de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA) à Yopougon, le président de l’ANARIZ-CI, Kouadio Tiacoh Thomas, a assuré que les producteurs ivoiriens, face à la cherté du prix du riz sur le marché national, se fixent l’objectif de relever le défi de l’autosuffisance à partir de 2016 aux seules conditions que certains obstacles qui pourraient se dresser à eux sont levés.
Le président des producteurs ivoiriens a regretté que les dirigeants de l’Office national du développement de la riziculture (ONDR) en charge d’organiser le cadre de concertation de la filière riz n’ont pu assister à la rencontre pour éclairer les riziculteurs sur la stratégie bâtie en 2012 pour atteindre l’objectif de l’autosuffisance en riz.
"C’est pour mieux cerner ces aspects que nous avons sollicité l’ONDR afin de nous instruire sur les différents aspects et également sur le partenariat public-privé", a indiqué Kouadio-Tiacoh Thomas, faisant savoir que "le riziculteur ivoirien ne veut pas être réduit en un simple producteur de paddy", mais celui qui est capable et disposé à produire suffisamment de riz sur son sol.
"Car, 2016, c’est demain", a-t-il ajouté, appelant tous les partenaires à une concertation pour fixer des priorités et lever tout obstacle qui se dresserait devant eux.
Le gouvernement ivoirien, à travers l’Office national de développement du riz, a élaboré une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020, en vue de satisfaire, dès 2016, l’ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi de bonne qualité, avec une production locale de 1,9 T qui devra être portée à l’horizon 2018 à environ 2,1 millions de T.
Le coût total du projet s’élève à 672 milliards de FCFA à mobiliser sur la période 2012-2016 à travers le Fonds de développement de la riziculture (constitué à partir des prélèvements sur les importations de riz), les apports des partenaires au développement et ceux du secteur privé, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Lors d’une rencontre d’informations et d’échanges au siège de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA) à Yopougon, le président de l’ANARIZ-CI, Kouadio Tiacoh Thomas, a assuré que les producteurs ivoiriens, face à la cherté du prix du riz sur le marché national, se fixent l’objectif de relever le défi de l’autosuffisance à partir de 2016 aux seules conditions que certains obstacles qui pourraient se dresser à eux sont levés.
Le président des producteurs ivoiriens a regretté que les dirigeants de l’Office national du développement de la riziculture (ONDR) en charge d’organiser le cadre de concertation de la filière riz n’ont pu assister à la rencontre pour éclairer les riziculteurs sur la stratégie bâtie en 2012 pour atteindre l’objectif de l’autosuffisance en riz.
"C’est pour mieux cerner ces aspects que nous avons sollicité l’ONDR afin de nous instruire sur les différents aspects et également sur le partenariat public-privé", a indiqué Kouadio-Tiacoh Thomas, faisant savoir que "le riziculteur ivoirien ne veut pas être réduit en un simple producteur de paddy", mais celui qui est capable et disposé à produire suffisamment de riz sur son sol.
"Car, 2016, c’est demain", a-t-il ajouté, appelant tous les partenaires à une concertation pour fixer des priorités et lever tout obstacle qui se dresserait devant eux.
Le gouvernement ivoirien, à travers l’Office national de développement du riz, a élaboré une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020, en vue de satisfaire, dès 2016, l’ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi de bonne qualité, avec une production locale de 1,9 T qui devra être portée à l’horizon 2018 à environ 2,1 millions de T.
Le coût total du projet s’élève à 672 milliards de FCFA à mobiliser sur la période 2012-2016 à travers le Fonds de développement de la riziculture (constitué à partir des prélèvements sur les importations de riz), les apports des partenaires au développement et ceux du secteur privé, rappelle-t-on.
(AIP)
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