Abidjan, 10 mai (AIP) - L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande l’implication des communautés mais également l’existence d’un environnement juridique et légal adéquat pour la prise en compte des besoins spécifiques des populations à haut risque, notamment les professionnels du sexe, les homosexuels et les addicts de la drogue.
Cette recommandation a été faite au terme de la consultation régionale sur la mise à l’échelle de la prévention, du traitement du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) chez ces populations qu’a organisée l’OMS de mardi à jeudi à Abidjan.
« Avec le partage d’expériences des pays et la mise à jour des connaissances sur les recommandations de l’OMS dans ce domaine, la mise à échelle d’interventions efficaces passe aussi par le renforcement de la collaboration intersectorielle, l’implication des communautés mais également l’existence d’un environnement juridique adéquat et le respect des droits humains », a souligné le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Allarangar Yokouidé.
Entre autres recommandations, il est préconisé d'ntégrer et de renforcer les activités de prévention et de prise en charge de ces populations clés dans les services de santé nationaux ainsi que conduire des études pour l’estimation de la taille de ces dernières pour comprendre l’ampleur du problème en vue de faire le plaidoyer au niveau national.
« Les rencontres d’experts, comme celle d’Abidjan et celle organisée à Zanzibar (Tanzanie) pour les pays anglophones en 2012 sur la même thématique, sont des occasions importantes pour passer en revue nos stratégies de consolider les acquis tout en approfondissant la réflexion pour des interventions efficaces », a indiqué M. Yokouidé.
Il a également rappelé que l’Afrique sub-saharienne continue de payer un lourd tribut de la pandémie du VIH et qu’aussi « l’OMS et ses partenaires techniques et financiers ne ménagent-ils aucun effort pour inverser la tendance de l’infection dans la région ».
Félicitant les participants au séminaire, Allarangar Yokouidé a exprimé sa reconnaissance au gouvernement ivoirien pour avoir accepté d’abriter la rencontre.
Les objectifs de cette consultation étaient d’examiner l’épidémiologie actuelle du VIH et autres IST ainsi que les expériences des interventions au sein de ces populations clé dans la région africaine, présenter les directives mondiales de prévention et de traitement pour ces derniers.
Il s'agissait également de définir les stratégies et le rôle des principaux partenaires et collaborateurs du secteur de la santé au niveau régional et enfin d'identifier, prioriser et planifier les interventions et modèles de prestations des services pour la prévention et les traitements.
La réunion a regroupé les gestionnaires nationaux de programmes et leurs agents techniques, les chercheurs et les fournisseurs de services, les donateurs, les organismes des Nations Unies et la société civile de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.
(AIP)
en/cmas
Cette recommandation a été faite au terme de la consultation régionale sur la mise à l’échelle de la prévention, du traitement du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) chez ces populations qu’a organisée l’OMS de mardi à jeudi à Abidjan.
« Avec le partage d’expériences des pays et la mise à jour des connaissances sur les recommandations de l’OMS dans ce domaine, la mise à échelle d’interventions efficaces passe aussi par le renforcement de la collaboration intersectorielle, l’implication des communautés mais également l’existence d’un environnement juridique adéquat et le respect des droits humains », a souligné le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Allarangar Yokouidé.
Entre autres recommandations, il est préconisé d'ntégrer et de renforcer les activités de prévention et de prise en charge de ces populations clés dans les services de santé nationaux ainsi que conduire des études pour l’estimation de la taille de ces dernières pour comprendre l’ampleur du problème en vue de faire le plaidoyer au niveau national.
« Les rencontres d’experts, comme celle d’Abidjan et celle organisée à Zanzibar (Tanzanie) pour les pays anglophones en 2012 sur la même thématique, sont des occasions importantes pour passer en revue nos stratégies de consolider les acquis tout en approfondissant la réflexion pour des interventions efficaces », a indiqué M. Yokouidé.
Il a également rappelé que l’Afrique sub-saharienne continue de payer un lourd tribut de la pandémie du VIH et qu’aussi « l’OMS et ses partenaires techniques et financiers ne ménagent-ils aucun effort pour inverser la tendance de l’infection dans la région ».
Félicitant les participants au séminaire, Allarangar Yokouidé a exprimé sa reconnaissance au gouvernement ivoirien pour avoir accepté d’abriter la rencontre.
Les objectifs de cette consultation étaient d’examiner l’épidémiologie actuelle du VIH et autres IST ainsi que les expériences des interventions au sein de ces populations clé dans la région africaine, présenter les directives mondiales de prévention et de traitement pour ces derniers.
Il s'agissait également de définir les stratégies et le rôle des principaux partenaires et collaborateurs du secteur de la santé au niveau régional et enfin d'identifier, prioriser et planifier les interventions et modèles de prestations des services pour la prévention et les traitements.
La réunion a regroupé les gestionnaires nationaux de programmes et leurs agents techniques, les chercheurs et les fournisseurs de services, les donateurs, les organismes des Nations Unies et la société civile de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.
(AIP)
en/cmas