Une équipe de médecins, de gynécologues, de chirurgiens et d’infirmiers conduite par les professeurs Gnanazan Gabriel et Manzan Konan a opéré gratuitement quelque 19 femmes souffrant de la fistule gynéco-obstétricale, du 12 au 21 décembre, à Bondoukou.
Ces chirurgiens sont respectivement les chefs de service d’urologie des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Treichville et de Cocody. Leur mission s'inscrit dans le cadre du projet de prise en charge des fistules obstétriques.
"Pour le moment, nous sommes à 19 opérées. Malheureusement, nous ne pourrons pas opérer toutes les femmes en attente", a indiqué, jeudi, l’expert national en fistule, Dr Bilé Kouamé. Il a cependant rassuré que ces femmes en attente seront opérées par ses collègues du CHR de Bondoukou.
Il a invité les jeunes filles à avoir une activité sexuelle harmonieuse, afin d’éviter cette maladie.
"Que nos jeunes filles attendent 18 ans avant de se marier ou d’avoir des enfants. Quand elles sont enceintes, il faut qu'elles fréquentent les centres de santé. Qu’elles accouchent dans des maternités", a dit le docteur Bilé.
"Je viens de Sikensi et je suis à Bondoukou pour cette opération. Pour le moment, je ne sais que dire puisqu’on m’a placé une sonde pour deux semaines. Les urines passent par un tuyau. Donc j’attends qu’on me l’enlève pour savoir si je suis guérie ou pas. Toutefois, je me sens soulagée", a fait savoir une patiente.
Aussi a-t-elle décidé de raconter la vie qu’elle menait avant de subir cette opération. "Après mon accouchement, j’ai fait des urines sans le savoir. Depuis ce temps, je souffre de ce mal. Ma vie était difficile. Je ne pouvais pas sortir, aller au travail, je ne pouvais pas m’épanouir parce que l’urine coule toute seule", a expliqué cette dame.
Créé en 2007 par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le sida, le projet de fistules obstétriques a débuté à Man et par la suite, des centres ont été ouverts à Bouaké, Bondoukou, Korhogo et Séguéla. Il est financé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’Agence Coréenne de Coopération internationale (KOICA).
Ns/kkp/Ask
Ces chirurgiens sont respectivement les chefs de service d’urologie des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Treichville et de Cocody. Leur mission s'inscrit dans le cadre du projet de prise en charge des fistules obstétriques.
"Pour le moment, nous sommes à 19 opérées. Malheureusement, nous ne pourrons pas opérer toutes les femmes en attente", a indiqué, jeudi, l’expert national en fistule, Dr Bilé Kouamé. Il a cependant rassuré que ces femmes en attente seront opérées par ses collègues du CHR de Bondoukou.
Il a invité les jeunes filles à avoir une activité sexuelle harmonieuse, afin d’éviter cette maladie.
"Que nos jeunes filles attendent 18 ans avant de se marier ou d’avoir des enfants. Quand elles sont enceintes, il faut qu'elles fréquentent les centres de santé. Qu’elles accouchent dans des maternités", a dit le docteur Bilé.
"Je viens de Sikensi et je suis à Bondoukou pour cette opération. Pour le moment, je ne sais que dire puisqu’on m’a placé une sonde pour deux semaines. Les urines passent par un tuyau. Donc j’attends qu’on me l’enlève pour savoir si je suis guérie ou pas. Toutefois, je me sens soulagée", a fait savoir une patiente.
Aussi a-t-elle décidé de raconter la vie qu’elle menait avant de subir cette opération. "Après mon accouchement, j’ai fait des urines sans le savoir. Depuis ce temps, je souffre de ce mal. Ma vie était difficile. Je ne pouvais pas sortir, aller au travail, je ne pouvais pas m’épanouir parce que l’urine coule toute seule", a expliqué cette dame.
Créé en 2007 par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le sida, le projet de fistules obstétriques a débuté à Man et par la suite, des centres ont été ouverts à Bouaké, Bondoukou, Korhogo et Séguéla. Il est financé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’Agence Coréenne de Coopération internationale (KOICA).
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