Ne pas rater le train de l’émergence. L’Association des cliniques privées de Côte d’Ivoire (ACPCI) a organisé lundi dernier, au Plateau, la 4ème édition du déjeuner des dirigeants des établissements hospitaliers privés. A cette occasion, M Edoh Kossi Amenouvé, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BVRM) a animé une conférence sur le thème : « Comment financer le secteur hospitalier privé pour un système national de santé performant ». D’entrée, il a expliqué que la croissance soutenue à laquelle aspirent les dirigeants ivoiriens passe par la viabilité de tous les secteurs y compris celui de la santé. Mais, force est de constater, a-t-il ajouté, que la santé a toujours bénéficié de peu de mesures incitatives. Comme solution au problème de financement des cliniques, le conférencier a proposé aux patrons de ces structures, trois pistes. Le renforcement du partenariat publique-privé, l’exploration des financements innovants en sollicitant des crédits auprès de certains fonds d’investissement ou aller vers les marchés financiers comme la BRVM. Le challenge, a insisté le directeur de la BRVM, en vaut la peine, car selon les prévisions en 2016, les besoins en santé en Afrique se chiffreraient à 15 000 milliards FCFA et la taille du marché de la santé serait de l’ordre de 35 milliards de dollars. Les cliniques privées, à soutenu le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Dr Albert Mabri Toikeusse, doivent soutenir l’émergence de la Côte d’Ivoire, en offrant des soins de qualité à la population. « Au-delà de la nature des activités, vous êtes des entreprises. L’Etat aura un rôle de facilitation à travers des mesures fiscales. Mais il vous faut lutter contre l’exercice illégal de la médecine », a-t-il indiqué. De son côté, le président de l’ACPCI, Dr Joseph Boguifo, a plaidé pour le renforcement du partenariat public- privé. Cela, afin que les cliniques privées apportent leur contribution à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna