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Économie Publié le samedi 11 mai 2013 | Le Nouveau Réveil

Ouverture, hier, du tribunal du Commerce : 50 juges consulaires prêtent serment

© Le Nouveau Réveil Par DR
Dr Komoin François, Président du Tribunal de Commerce d`Abidjan anime un débat sur la juridiction.
Lundi 29 avril 2013. Abidjan. Plateau. Hotel Tiama. A l`initiative de la Chambre de Commerce Européenne en Cȏte d`Ivoire, Dr Komoin François (Au centre) a animé une conférence sur la juridiction. Ce cadre d`échanges a permis au dirigeants d`entreprises d`en comprendre le fonctionnement.
Je le jure». C’est par cette formule sacramentelle que les 50 nouveaux juges consulaires du tribunal du Commerce d’Abidjan ont prêté serment de servir avec loyauté, dignité, honnêteté et impartialité. C’était à l’occasion de l’audience solennelle du tribunal du Commerce d’Abidjan marquant son ouverture officielle. Cette audience d’ouverture a également marqué l’installation des 50 juges consulaires. Plusieurs personnalités et non des moindres ont marqué de leur présence cette cérémonie. Il s’agit entre autres du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, du ministre d’Etat, Ahoussou Jeannot Kouadio, de l’ex-première Dame Henriette Konan Bédié, du ministre de la Justice, Coulibaly Gnenema, des diplomates et des chefs d’entreprises. Le président du tribunal du Commerce d’Abidjan, Komoin François, a, pour sa part, exhorté les impétrants au respect de leur serment. «Vous devez vous comporter en dignes et loyaux juges. (…) Nous jugerons en fonction des faits et du droit», a-t-il promis. Selon le premier responsable du tribunal du Commerce, les valeurs qui caractérisent ce tribunal et les personnes qui l’animent, c’est la volonté de réussir, un groupe soudé et le travail en équipe, et enfin la mise en place d’un système de gestion moderne. Après avoir salué les autorités d’avoir traduit en acte la création de ce tribunal, le président Komoin a pris l’engagement de faire de cette institution un modèle. Notamment en faisant en sorte que ses membres ne soient pas guidés par des pots de vin. «Ce qui nous tient à cœur, c’est la traque à la corruption. Nous allons faire que dans ce tribunal, il n’y ait pas de corruption. Parce que le premier qui se fera prendre sera sorti du tribunal…», a-t-il prévenu. Notons que la majorité des 50 juges consulaires sont issus du monde des affaires ; chefs d’entreprises, présidents de conseil d’administration, directeurs généraux… Ils se sont désormais vêtus du manteau de juge et devant exercer cette fonction au sein du tribunal du Commerce après une formation de 7 mois. «Nous serons à vos côtés pour vous accompagner», a rassuré le président Komoin au nom des juges de profession. Le tribunal du Commerce s’est donné pour objectif de travailler avec célérité et transparence dans le rendu des décisions.

Lance Touré
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