‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’ est un ouvrage qui révèle tout simplement le « droit à l’information. Historiquement, le journaliste Alafé Wakili, auteur de l’ouvrage, Directeur du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, est un témoin de son temps, vraisemblablement face à la mémoire populaire des Ivoiriens. Ce que je retiens de l’ouvrage et du comportement littéraire de son auteur, c’est le courage de son style de journaliste d’investigation. Alafé Wakili parle de 15 années de crise de confiance, institutionnelle, militaro-politique. Danger ? Pas du tout. Le journaliste ébranle, pour la mémoire populaire ivoirienne, africaine et internationale, il détruit les maux qui ont secoué la Côte d’Ivoire, détruit des valeurs morales, des structures sociales et ont fait plusieurs morts. Ici, Alafé Wakili n’est plus un écrivain, mais un témoin de son temps qui a vu pendant une quinzaine d’années de crises en Côte d’Ivoire, toutes sortes d’oppressions humaines comme l’exercice du pouvoir d’Etat, la chasse à l’immigration, ou la nationalité. A ce niveau, il faut bien lire l’ouvrage de Wakili Alafé, lui-même victime de toutes ces manifestations, pleines de bruit de bottes et de fureur de militantisme politique. ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’ est une histoire commune. Mais, il faut le dire, l’auteur de l’ouvrage ne sera pas totalement compris par ceux qui ne savent pas lire et surtout ceux qui manquent de vision. Dans son ouvrage, le journaliste ‘’n’attaque’’ personne. Ni de son incarcération à la Maison d’arrêt d’Abidjan ni du pouvoir à l’époque, dirigé par Laurent Gbagbo. Il faut bien lire. L’auteur parle de 15 années de conflit en Côte d’Ivoire et explique parfois, l’énergie d’actions négatives, qui ont faussé l’histoire politique et d’hospitalité de la Côte d’Ivoire. L’ouvrage est difficile à lire, mais à mon avis, ‘’complet’’. Je retiens facilement que l’auteur révèle à la mémoire populaire des Ivoiriens, les incompréhensions entre cadres politiques, militaires, diplomates, durant 15 années dont 10 années sous le règne de Laurent Gbagbo. Il faut le dire, Alafé Wakili est un courageux auteur. Au nom du droit à l’information et à la crédibilité de son ouvrage, le journaliste révèle sa propre vie aux lecteurs, en rendant publique des moments fatidiques de son existence : Des faits dramatiques à vous faire pleurer. Lecteur que je suis, j’ai bien compris la sincérité et l’ouverture intellectuelle de l’auteur de ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’. Alafé Wakili ne demande ni à personne encore moins à ses lecteurs, de s’apitoyer sur son sort. Parce que l’auteur, au nom du droit à l’information, a dit la vérité sur sa vie que personne ne trouvera nulle part. Il faut bien lire ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’ Un ouvrage à émotion : Alafé Wakili, ancien pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et Laurent Gbagbo emprisonné à la Haye sont tous deux courageux, vivant chacun dans l’histoire faussée de leur vie, par des arrestations malencontreuses. A l’analyse, personne ne sait, l’accomplissement de sa vie humaine. C’est pourquoi, dans ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’, l’auteur ne règle ses comptes à personne, même si Alafé Wakili cite des noms. L’auteur donne tout simplement libre cours au « droit à la vérité ». Le livre est-il bien écrit ? Il y a un peu d’envolées, des inégalités de formes. Mais je vais vous dire que « Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’ est vraisemblablement ‘’célèbre’’ surtout, et en l’occurrence de tout ce que les Ivoiriens ont autour d’eux pendant 15 années de bruit de bottes de crises institutionnelles, de destruction de structures sociales, de manque de responsabilités des cadres politiques. Lecteur, j’ai découvert l’émotion de l’auteur sur la mauvaise appréciation de l’identité, de l’immigration, l’insoutenable recul des valeurs humaines qui ont abouti à 15 années de prédation en Côte d’Ivoire. C’est bien de cela à mon avis, que le journaliste Alafé Wakily parle au nom du droit à l’information et que l’ouvrage ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo’’ explique pour la mémoire populaire des Ivoiriens..
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël
