Une double dédicace. Mardi dernier, à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’hôtel du District d’Abidjan, les éditions Cei/Ceda ont procédé à la dédicace des œuvres de deux de leurs auteurs. Il s’agit de «La parenthèse délicieuse» d’Isaïe Biton Koulibaly et de «Une femme, deux maris» de Fatou Fanny-Cissé.
Avant que les écrivains ne prennent la parole, c’est M. Guy Lamblin, directeur général de Nei/Ceda, qui a ouvert la série des interventions. Il a d’abord rappelé le parcours de Fatou Fanny-Cissé, qui l’une de ses collaboratrices aux Nei (Nouvelles Editions Ivoiriennes). D’elle, il dira que c’est une écrivaine qui attache beaucoup d’importance aux réalités africaines, tout en relevant la fluidité et la précision de son écriture. A sa suite, Fatou Fanny-Cissé a fait savoir que son livre fait le procès de la polygamie et la polyandrie de même qu’il aborde d’autres problèmes tels que la dépigmentation de la peau et la prostitution.
De son côté, Isaïe Biton Koulibaly a confié que la trame de ses œuvres tourne toujours autour du triptyque : pourvoir-femme-Dieu. Ensuite, il a relevé qu’un écrivain a deux choix : écrire pour un public limité, ce qu’il a appelé la littérature bourgeoise ; et écrire pour un large public. A sa «jeune sœur» Fatou Fanny-Cissé, qui a choisi la seconde option, Isaïe Biton Koulibaly a conseillé de ne pas craindre les critiques et les attaques. « Le succès, ça se paie », a-t-il fait savoir, en ajoutant que «si Fatou Fanny-Cissé persévère, elle fera partie de tous ceux qui porteront la Côte d’Ivoire de demain».
Y. Sangaré
Avant que les écrivains ne prennent la parole, c’est M. Guy Lamblin, directeur général de Nei/Ceda, qui a ouvert la série des interventions. Il a d’abord rappelé le parcours de Fatou Fanny-Cissé, qui l’une de ses collaboratrices aux Nei (Nouvelles Editions Ivoiriennes). D’elle, il dira que c’est une écrivaine qui attache beaucoup d’importance aux réalités africaines, tout en relevant la fluidité et la précision de son écriture. A sa suite, Fatou Fanny-Cissé a fait savoir que son livre fait le procès de la polygamie et la polyandrie de même qu’il aborde d’autres problèmes tels que la dépigmentation de la peau et la prostitution.
De son côté, Isaïe Biton Koulibaly a confié que la trame de ses œuvres tourne toujours autour du triptyque : pourvoir-femme-Dieu. Ensuite, il a relevé qu’un écrivain a deux choix : écrire pour un public limité, ce qu’il a appelé la littérature bourgeoise ; et écrire pour un large public. A sa «jeune sœur» Fatou Fanny-Cissé, qui a choisi la seconde option, Isaïe Biton Koulibaly a conseillé de ne pas craindre les critiques et les attaques. « Le succès, ça se paie », a-t-il fait savoir, en ajoutant que «si Fatou Fanny-Cissé persévère, elle fera partie de tous ceux qui porteront la Côte d’Ivoire de demain».
Y. Sangaré