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Société Publié le mardi 14 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Activités d’orpaillage / Gestion rationnelle du mercure en Côte d’Ivoire : Les acteurs sensibilisés sur les dangers du produit

«Réduction du mercure dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or en Côte d’Ivoire», tel était le thème général de l’atelier de formation qui a été organisé les lundi 06 et mardi 07 mai 2013 à Abidjan par le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable avec l’appui technique et financier de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi). A cette occasion, Pr. Alexandre N’Guessan, directeur de cabinet adjoint qui représentait le ministre Rémi Allah-Kouadio, a indiqué que l’exploitation des mines d’or artisanales à petite échelle est le secteur le plus important pour la production du mercure et le deuxième plus grand rejet anthropiques de mercure dans l’environnement après les centrales électriques au charbon. Poursuivant, il a déploré le grand nombre de femmes et d’enfants exerçant dans ce secteur d’activité, ainsi que les conséquences de ces activités tant sur la santé que sur l’environnement. L’exploitation minière artisanale dans le pays, selon lui, entraîne le déboisement, la déforestation, la dégradation des sols, la pollution de l’air par la poussière et le monoxyde de carbone, la pollution de l’eau, la perte de la biodiversité, etc. M. Ludovic Bernaudat, Point focal du projet Réduction du mercure dans l’exploitation minière au sein de l’ONUDI, a précisé, à la suite du directeur de cabinet, que l’orpaillage est un véritable moyen de lutte contre la pauvreté. Il s’agira d’encadrer les différents acteurs de ce secteur, de sorte à maîtriser les rejets directs de mercure qui se propagent sous forme liquide au cours des opérations d’amalgamation du concentré d’or dans les sols dont le lessivage par les eaux de ruissellement favorise la mobilisation et la dispersion des métaux lourds dans l’environnement, en l’occurrence dans les eaux de surface (fleuves, rivières, lacs, barrages) et dans les eaux souterraines par infiltration. Il est bon de savoir qu’en Côte d’Ivoire, l’exploitation des mines d’or artisanales à petite échelle s’est propagée sur l’ensemble du territoire notamment à Bouna, Kokumbo, Katiola, Soubré, Niakaramadougou, Bouaflé, Tabou, Nero, Grabo, Buyo, Sassandra, Issia, Zérobo, Toulepleu, Guiglo, Taï, Odienné, Zévasso, Niel,Tongon, etc. Pendant ces deux jours de travaux, les participants ont été formés sur les différentes thématiques liées à une gestion écologiquement rationnelle du mercure dans l’exploitation minière artisanale et à petite taille de l’or. Cet atelier a regroupé une cinquantaine de personnes issues de divers secteurs dont la société civile et les structures bénéficiaires.

OG
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