Bouaké - Le projet de professionnalisation de la filière des déchets solides ménagers et création d’emplois a démarré mardi à Bouaké, avec la remise de tricycles et d’équipements de salubrité aux pré-collecteurs d’ordures de la "capitale du centre".
La cérémonie de lancement du projet dans la ville pilote de Bouaké a été marquée par la mise en place d’un centre d’incubation avec pour mission, la création de base de données et la mise en réseau des entreprises, d’assurer l’assistance conseil et d'effectuer des études commerciales en vue de mesurer les impacts en termes de création d’emplois au niveau local et régional.
Elle a été présidée par l’inspecteur du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable Zambi Irié, représentant le ministre Allah Kouadio en présence du préfet de la région de Gbèkè Aka Konin et de Mme Hamza Raki, représentant la directrice générale de l’Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR).
Initié par le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, le projet de professionnalisation de la filière déchets solides est à la phase de l'exécution de sa deuxième composante, à savoir la mise en œuvre de la gestion participative par la mise en place de petite et moyennes entreprises agrées par l’ANASUR.
‘’La première phase qui a fait l’objet d’une étude a permis d’élaborer le répertoire des emplois et métiers de la filière salubrité’’, a confié le coordonnateur national du projet, Alphonse Séhi Bi, chargé de présenter le projet de professionnalisation de la gestion des déchets solides.
Il a expliqué que la troisième composnte du projet consistera à trouver une tarification correcte pour pérenniser le coût de la pré-collecte et sa quatrième composante verra l’application d’un programme de sensibilisation, d’éducation et de conseil pour faire connaître les pré-collecteurs et leur métier. ‘’De sorte que le métier de la gestion de la salubrité soit un métier connu et devienne un métier classique pour que les pré-collecteurs puissent profiter de son travail’’, a déclaré le coordonnateur national.
Alphonse Séhi Bi indiqué qu’il s’agit pour sa structure de créer des emplois pour que les populations de Bouaké trouvent du travail.
Deux cabinets de formation sont présents à Bouaké. Ils devront former durant six mois les acteurs et pré-collecteurs à la gestion des déchets solides pour sortir les travailleurs de ce secteur de l’informel.
Activité majeure du gouvernement, le projet de professionnalisation des déchets solides vise la création à terme d’environ 20 000 emplois en Côte d’Ivoire, à moderniser le métier d’acheminement des déchets solides vers les centres de groupages avec du matériels appropriés en vue d’assainir les villes de Côte d’Ivoire, et d’aboutir à une gestion durable de la filière et de la gestion des déchets solides ménagers.
(AIP)
nam/cmas
(AIP)
La cérémonie de lancement du projet dans la ville pilote de Bouaké a été marquée par la mise en place d’un centre d’incubation avec pour mission, la création de base de données et la mise en réseau des entreprises, d’assurer l’assistance conseil et d'effectuer des études commerciales en vue de mesurer les impacts en termes de création d’emplois au niveau local et régional.
Elle a été présidée par l’inspecteur du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable Zambi Irié, représentant le ministre Allah Kouadio en présence du préfet de la région de Gbèkè Aka Konin et de Mme Hamza Raki, représentant la directrice générale de l’Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR).
Initié par le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, le projet de professionnalisation de la filière déchets solides est à la phase de l'exécution de sa deuxième composante, à savoir la mise en œuvre de la gestion participative par la mise en place de petite et moyennes entreprises agrées par l’ANASUR.
‘’La première phase qui a fait l’objet d’une étude a permis d’élaborer le répertoire des emplois et métiers de la filière salubrité’’, a confié le coordonnateur national du projet, Alphonse Séhi Bi, chargé de présenter le projet de professionnalisation de la gestion des déchets solides.
Il a expliqué que la troisième composnte du projet consistera à trouver une tarification correcte pour pérenniser le coût de la pré-collecte et sa quatrième composante verra l’application d’un programme de sensibilisation, d’éducation et de conseil pour faire connaître les pré-collecteurs et leur métier. ‘’De sorte que le métier de la gestion de la salubrité soit un métier connu et devienne un métier classique pour que les pré-collecteurs puissent profiter de son travail’’, a déclaré le coordonnateur national.
Alphonse Séhi Bi indiqué qu’il s’agit pour sa structure de créer des emplois pour que les populations de Bouaké trouvent du travail.
Deux cabinets de formation sont présents à Bouaké. Ils devront former durant six mois les acteurs et pré-collecteurs à la gestion des déchets solides pour sortir les travailleurs de ce secteur de l’informel.
Activité majeure du gouvernement, le projet de professionnalisation des déchets solides vise la création à terme d’environ 20 000 emplois en Côte d’Ivoire, à moderniser le métier d’acheminement des déchets solides vers les centres de groupages avec du matériels appropriés en vue d’assainir les villes de Côte d’Ivoire, et d’aboutir à une gestion durable de la filière et de la gestion des déchets solides ménagers.
(AIP)
nam/cmas
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