La conférence des donateurs qui s’est tenue hier mercredi 15 mai 2013 à Bruxelles, a été d’une générosité inespérée pour le Mali. Plus de trois milliards d’euros ont été promis pour la reconstruction du pays.
C’est un véritable «Plan Marshall» que les 108 pays et institutions qui participaient à la conférence des donateurs ont confectionné pour aider le gouvernement malien. L’UE, la Banque Mondiale, la Banque islamique de développement, la France, les USA, le Japon et bien d’autres, se sont inspirés du programme de rétablissement de l’Europe mis en place par les Etats-Unis le 5 juin 1947 pour reconstruire le vieux continent après la seconde guerre mondiale. Alors qu’elles espéraient recueillir 1,96 milliards d’euros, (1.283 milliards 800 millions de Fcfa), elles se sont vu promettre 3,25 milliards d’euros ( 2.128 milliards 75 millions de Fcfa). C’est tout heureux que le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, est sorti de cette réunion dont le thème était: «Ensemble pour le renouveau du Mali». L’Union européenne a été de loin la plus généreuse avec une promesse de don de 520 millions d’euros, suivie de la France, partenaire traditionnelle du Mali, avec 280 millions d’euros. La Banque mondiale et la Banque islamique de développement vont décaisser chacune 250 millions d’euros. Cette importante manne financière va servir à remettre le Mali debout après les énormes dégâts causés par la guerre dans ce pays déjà classé parmi les plus pauvres de la planète. Parmi les projets qui urgent, il y a la remise en état des services de base, notamment l’eau, l’électricité, l’école, les hôpitaux, pour ne citer que ceux-là. C’est surtout dans les grandes villes du Nord où les islamistes s’étaient installés, que ces services ont le plus souffert. Les combats pour la libération de ces villes ont également causé de gros dégâts à ces infrastructures. Une autre partie de cet argent va servir à aider les populations à réaliser des micro projets. On compte après cette guerre, quelque 4 millions de Maliens qui vivent aujourd’hui en insécurité alimentaire. La remise du pays sur la voie de la démocratie est également l’une des priorités de la période de reconstruction. Une partie des dons servira à l’organisation des élections qui se tiendront fin juillet. Enfin, la reconstruction de l’Armée malienne est aussiprévue dans ce programme. Pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, l’utilisation de cet argent sera soumise à un contrôle strict exercé aussi bien par les donateurs eux-mêmes que par les populations au profit desquelles les différents projets seront réalisés. Pour ce faire, le président français, François Hollande a suggéré un contrôle assez innovant qui consiste à installer un dispositif avec un site internet qui permettra à tout le monde de faire savoir aux donateurs, soit par e-mail, soit par téléphone, la bonne évolution ou non des différents projets.
Charles d’Almeida
C’est un véritable «Plan Marshall» que les 108 pays et institutions qui participaient à la conférence des donateurs ont confectionné pour aider le gouvernement malien. L’UE, la Banque Mondiale, la Banque islamique de développement, la France, les USA, le Japon et bien d’autres, se sont inspirés du programme de rétablissement de l’Europe mis en place par les Etats-Unis le 5 juin 1947 pour reconstruire le vieux continent après la seconde guerre mondiale. Alors qu’elles espéraient recueillir 1,96 milliards d’euros, (1.283 milliards 800 millions de Fcfa), elles se sont vu promettre 3,25 milliards d’euros ( 2.128 milliards 75 millions de Fcfa). C’est tout heureux que le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, est sorti de cette réunion dont le thème était: «Ensemble pour le renouveau du Mali». L’Union européenne a été de loin la plus généreuse avec une promesse de don de 520 millions d’euros, suivie de la France, partenaire traditionnelle du Mali, avec 280 millions d’euros. La Banque mondiale et la Banque islamique de développement vont décaisser chacune 250 millions d’euros. Cette importante manne financière va servir à remettre le Mali debout après les énormes dégâts causés par la guerre dans ce pays déjà classé parmi les plus pauvres de la planète. Parmi les projets qui urgent, il y a la remise en état des services de base, notamment l’eau, l’électricité, l’école, les hôpitaux, pour ne citer que ceux-là. C’est surtout dans les grandes villes du Nord où les islamistes s’étaient installés, que ces services ont le plus souffert. Les combats pour la libération de ces villes ont également causé de gros dégâts à ces infrastructures. Une autre partie de cet argent va servir à aider les populations à réaliser des micro projets. On compte après cette guerre, quelque 4 millions de Maliens qui vivent aujourd’hui en insécurité alimentaire. La remise du pays sur la voie de la démocratie est également l’une des priorités de la période de reconstruction. Une partie des dons servira à l’organisation des élections qui se tiendront fin juillet. Enfin, la reconstruction de l’Armée malienne est aussiprévue dans ce programme. Pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, l’utilisation de cet argent sera soumise à un contrôle strict exercé aussi bien par les donateurs eux-mêmes que par les populations au profit desquelles les différents projets seront réalisés. Pour ce faire, le président français, François Hollande a suggéré un contrôle assez innovant qui consiste à installer un dispositif avec un site internet qui permettra à tout le monde de faire savoir aux donateurs, soit par e-mail, soit par téléphone, la bonne évolution ou non des différents projets.
Charles d’Almeida
